Le comité de pilotage du projet de développement de la production laitière dans trois wilayas du pays, qui sera réalisé par le français «Bretagne international» en coopération avec les professionnels de la filière lait en Algérie, a été installé jeudi dernier à Alger. Le comité de pilotage du projet de développement de la production laitière dans trois wilayas du pays, qui sera réalisé par le français «Bretagne international» en coopération avec les professionnels de la filière lait en Algérie, a été installé jeudi dernier à Alger. Portant sur le développement et la modernisation de la filière lait, ce projet coûtera près de 6 millions d'euros, dont 500 millions DA seront mobilisés par la partie algérienne et 750.000 euros du coté français. Ce comité aura pour rôle de coordonner les efforts pour la mise en place d'une filière laitière intégrée et rassemblant les différents acteurs intervenant en amont ou en aval de cette filière (producteurs, collecteurs, transformateurs, structures techniques, office interprofessionnel et fournisseurs des intrants), et ce, à travers des activités de formation, de transferts de technologie et d'échange d'expérience. Ce programme, étalé sur trois ans, va démarrer avec 1.000 éleveurs volontaires choisis sur les trois wilayas : Blida, Relizane et Souk Ahras. Selon le directeur général de «Bretagne international», Marc Gillaux, cité par l'APS, l'installation de ce comité marque « le départ du programme de coopération entre les deux parties dans la filière lait ». « Nous avons préparé un plan d'action qui comprend en premier lieu la mise en place des groupes d'appui aux éleveurs laitiers (dans les trois wilayas concernées) dont l'appel à candidature des membres a été déjà lancé la semaine dernière », a-t-il détaillé. Trois groupes d'appui aux producteurs laitiers (Gapels) sont prévus par ce projet qui débutera début octobre prochain, a-t-il dit, précisant que le plan d'action du comité prévoit également des formations en Algérie et en France des opérateurs concernés. Aux termes de cet accord, «Bretagne international», apportera son expérience dans l'organisation, l'amélioration de la qualité de l'alimentation et la gestion du troupeau et dans la valorisation du produit laitier et l'amélioration de l'hygiène au niveau des élevages et des laiteries. Selon le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaïssa, ce projet « ouvrira des portes à l'expertise, à la formation, à la technique et pourquoi pas à des relations entre entreprises des deux pays », tout en faisant état de l'existence de discussions avec d'autres pays pour des projets de partenariat agricole. Le ministre a, dans ce sens, fait savoir qu'il existe actuellement un grand intéressement pour l'importation de vaches laitières, l'alimentation animale, la santé animale, alors que la filière enregistre une évolution de la collecte de lait par les unités laitières qui sont liées directement ou indirectement à plus de 20.000 éleveurs. Notons enfin que l'Algérie, qui consomme près de 5 milliards de litres équivalent en lait par an, dont 50% sont importés, ambitionne de faire évoluer la production nationale de lait estimée actuellement à près de 2,5 milliards de litres, et de réduire les importations de la poudre. Portant sur le développement et la modernisation de la filière lait, ce projet coûtera près de 6 millions d'euros, dont 500 millions DA seront mobilisés par la partie algérienne et 750.000 euros du coté français. Ce comité aura pour rôle de coordonner les efforts pour la mise en place d'une filière laitière intégrée et rassemblant les différents acteurs intervenant en amont ou en aval de cette filière (producteurs, collecteurs, transformateurs, structures techniques, office interprofessionnel et fournisseurs des intrants), et ce, à travers des activités de formation, de transferts de technologie et d'échange d'expérience. Ce programme, étalé sur trois ans, va démarrer avec 1.000 éleveurs volontaires choisis sur les trois wilayas : Blida, Relizane et Souk Ahras. Selon le directeur général de «Bretagne international», Marc Gillaux, cité par l'APS, l'installation de ce comité marque « le départ du programme de coopération entre les deux parties dans la filière lait ». « Nous avons préparé un plan d'action qui comprend en premier lieu la mise en place des groupes d'appui aux éleveurs laitiers (dans les trois wilayas concernées) dont l'appel à candidature des membres a été déjà lancé la semaine dernière », a-t-il détaillé. Trois groupes d'appui aux producteurs laitiers (Gapels) sont prévus par ce projet qui débutera début octobre prochain, a-t-il dit, précisant que le plan d'action du comité prévoit également des formations en Algérie et en France des opérateurs concernés. Aux termes de cet accord, «Bretagne international», apportera son expérience dans l'organisation, l'amélioration de la qualité de l'alimentation et la gestion du troupeau et dans la valorisation du produit laitier et l'amélioration de l'hygiène au niveau des élevages et des laiteries. Selon le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaïssa, ce projet « ouvrira des portes à l'expertise, à la formation, à la technique et pourquoi pas à des relations entre entreprises des deux pays », tout en faisant état de l'existence de discussions avec d'autres pays pour des projets de partenariat agricole. Le ministre a, dans ce sens, fait savoir qu'il existe actuellement un grand intéressement pour l'importation de vaches laitières, l'alimentation animale, la santé animale, alors que la filière enregistre une évolution de la collecte de lait par les unités laitières qui sont liées directement ou indirectement à plus de 20.000 éleveurs. Notons enfin que l'Algérie, qui consomme près de 5 milliards de litres équivalent en lait par an, dont 50% sont importés, ambitionne de faire évoluer la production nationale de lait estimée actuellement à près de 2,5 milliards de litres, et de réduire les importations de la poudre.