Des visiteurs se rendent quotidiennement, en grand nombre, au musée Kotama de Jijel qui a ouvert ses portes au public le 16 avril dernier à l'occasion de la célébration de Youm El Ilm. Ce regain d'intérêt pour la culture muséale est beaucoup plus perceptible chez les jeunes scolaires qui "débarquent" en masse pour découvrir les objets ou photos exposés dans cet espace situé dans un carrefour névralgique de la ville. Ce "rush" est accentué par la multiplication des visites guidées à l'occasion du Mois du patrimoine (18 avril-18 mai) où les portes de ce musée sont "grandes ouvertes" chaque jour au public, du jeune au moins jeune. Ayant bénéficié d'une enveloppe financière jugée "consistante", cet édifice aux allures de petit palais à l'architecture arabo-mauresque a véritablement conféré un "plus" au secteur de la culture dans cette région côtière. Le rez-de-chaussée est composé d'un patio servant aux expositions, au centre duquel trône un jet d'eau. Des photographies de personnalités, décédées ou encore en vie, de la guerre de Libération nationale, ainsi que des images montrant des moments forts de cette période importante de l'histoire contemporaine du pays, attirent moult visiteurs et suscitent un vif intérêt auprès d'eux. "Me trouver dans un musée et y découvrir de tels objets et de tels documents en relation avec l'histoire du pays, est, pour moi, plutôt émouvant", confie à l'APS, un jeune collégien qui s'apprête à passer, dans quelques jours, son examen du brevet d'enseignement moyen. Pour lui, le musée est un "support non négligeable pour approfondir (ses) connaissances en matière d'histoire". L'exemplaire d'un drapeau national, confectionné avant l'Indépendance nationale, suscitant beaucoup de curiosité teintée de respect, s'est révélé un "joyau" serti dans cet écrin. Des restes d'obus de différents calibres faisant partie de la sinistre machine de guerre coloniale sont également exposés au public dans cet espace. Un autre groupe de jeunes élèves, rencontré à l'étage supérieur du musée, fait part de son intérêt pour les tableaux de plasticiens locaux qui mettent en exergue la richesse et la beauté des paysages édéniques de la corniche jijelienne. Dans une autre aile, une panoplie d'objets en terre cuite, symbolisant la poterie traditionnelle de la région, renseigne sur le savoir-faire et la dextérité de celles et ceux qui ont façonné ces objets à travers desquels se lisent à la fois culture, histoire et ethnographie d'une région plusieurs fois millénaire. "C'est un vrai acquis", a commenté un universitaire de passage dans ce musée. L'aile mitoyenne de l'édifice est appelée à bénéficier d'une étude de réhabilitation et d'aménagement pour créer une synergie et une harmonie avec le nouvel immeuble, selon le directeur de wilaya de la Culture, Mokhtar Khaldi. Ce bâtiment dont la construction est certainement plus que centenaire, mérite à bien des égards une réhabilitation et une mise à niveau pour refléter le passé de cette région, dont le sol a été foulé par plusieurs civilisations. Le musée Kotama qui a servi de siège administratif à des services de la direction de l'Education, faisant ensuite office d'école pour jeunes sourds, a reçu à maintes reprises Cheikh Abdelhamid Ben Badis lors de ses déplacements dans l'ancienne Djidjelli, rappelle-t-on. Des visiteurs se rendent quotidiennement, en grand nombre, au musée Kotama de Jijel qui a ouvert ses portes au public le 16 avril dernier à l'occasion de la célébration de Youm El Ilm. Ce regain d'intérêt pour la culture muséale est beaucoup plus perceptible chez les jeunes scolaires qui "débarquent" en masse pour découvrir les objets ou photos exposés dans cet espace situé dans un carrefour névralgique de la ville. Ce "rush" est accentué par la multiplication des visites guidées à l'occasion du Mois du patrimoine (18 avril-18 mai) où les portes de ce musée sont "grandes ouvertes" chaque jour au public, du jeune au moins jeune. Ayant bénéficié d'une enveloppe financière jugée "consistante", cet édifice aux allures de petit palais à l'architecture arabo-mauresque a véritablement conféré un "plus" au secteur de la culture dans cette région côtière. Le rez-de-chaussée est composé d'un patio servant aux expositions, au centre duquel trône un jet d'eau. Des photographies de personnalités, décédées ou encore en vie, de la guerre de Libération nationale, ainsi que des images montrant des moments forts de cette période importante de l'histoire contemporaine du pays, attirent moult visiteurs et suscitent un vif intérêt auprès d'eux. "Me trouver dans un musée et y découvrir de tels objets et de tels documents en relation avec l'histoire du pays, est, pour moi, plutôt émouvant", confie à l'APS, un jeune collégien qui s'apprête à passer, dans quelques jours, son examen du brevet d'enseignement moyen. Pour lui, le musée est un "support non négligeable pour approfondir (ses) connaissances en matière d'histoire". L'exemplaire d'un drapeau national, confectionné avant l'Indépendance nationale, suscitant beaucoup de curiosité teintée de respect, s'est révélé un "joyau" serti dans cet écrin. Des restes d'obus de différents calibres faisant partie de la sinistre machine de guerre coloniale sont également exposés au public dans cet espace. Un autre groupe de jeunes élèves, rencontré à l'étage supérieur du musée, fait part de son intérêt pour les tableaux de plasticiens locaux qui mettent en exergue la richesse et la beauté des paysages édéniques de la corniche jijelienne. Dans une autre aile, une panoplie d'objets en terre cuite, symbolisant la poterie traditionnelle de la région, renseigne sur le savoir-faire et la dextérité de celles et ceux qui ont façonné ces objets à travers desquels se lisent à la fois culture, histoire et ethnographie d'une région plusieurs fois millénaire. "C'est un vrai acquis", a commenté un universitaire de passage dans ce musée. L'aile mitoyenne de l'édifice est appelée à bénéficier d'une étude de réhabilitation et d'aménagement pour créer une synergie et une harmonie avec le nouvel immeuble, selon le directeur de wilaya de la Culture, Mokhtar Khaldi. Ce bâtiment dont la construction est certainement plus que centenaire, mérite à bien des égards une réhabilitation et une mise à niveau pour refléter le passé de cette région, dont le sol a été foulé par plusieurs civilisations. Le musée Kotama qui a servi de siège administratif à des services de la direction de l'Education, faisant ensuite office d'école pour jeunes sourds, a reçu à maintes reprises Cheikh Abdelhamid Ben Badis lors de ses déplacements dans l'ancienne Djidjelli, rappelle-t-on.