Les ministres des Affaires étrangères des quatre pays du Sahel (Algérie, Mali, Niger, Mauritanie) se sont réunis, vendredi dernier, à Bamako, pour débattre des questions liées à la paix, à la sécurité et au développement dans cette sous-région sahélo-saharienne. Les ministres des Affaires étrangères des quatre pays du Sahel (Algérie, Mali, Niger, Mauritanie) se sont réunis, vendredi dernier, à Bamako, pour débattre des questions liées à la paix, à la sécurité et au développement dans cette sous-région sahélo-saharienne. Placée sous le thème « Sécurité et développement », cette réunion de Bamako a pour objectif de faire le point sur la situation sécuritaire dans le Sahel et la coopération régionale, un an après celle tenue à Alger en mars 2010. Lors de cette réunion, les ministres des Affaires étrangères et les représentants des pays participants avaient réaffirmé leur détermination à agir individuellement et collectivement pour éradiquer le phénomène du terrorisme pour redonner à la région sahélo-saharienne sa vocation « d'espace d'échanges, de paix, de stabilité et de coopération féconde ». La région a connu bien de changements. Le contexte n'est plus le même. Les régimes de Ben Ali et Moubarak sont tombés. En Libye, la situation est des plus incertaines. Le régime du Colonel Kadhafi est au plus mal et vacille. Ses jours sont comptés. Les répercussions de la crise ouverte en Libye sur la stabilité régionale sont aujourd'hui perceptibles avec les armes qui circulent librement, mettant en péril la sécurité dans la région. Quels moyens, autant humains que matériels, que les quatre pays du Sahel, comptent-ils mettre en œuvre pour contrecarrer les visées des groupes terroristes et redonner la stabilité à cet espace qu'ils partagent. De ce fait, l'implication de tous les pays du voisinage est plus que jamais recommandée pour faire face à tous ces fléaux, devenus une menace de plus en plus sérieuse pour la sécurité de la région. « La convergence importante avec nos pays voisins est qu'aujourd'hui tout le monde est convaincu que le concept de partenariat est le seul moyen pour lutter contre le terrorisme » a souligné le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, à l'ouverture de la réunion ministérielle sur la sécurité et le développement dans la région du Sahel qui relève, toutefois, que « sans la paix et la stabilité, il n'y aura pas de développement ». Il s'agit au niveau national de la responsabilité des Etats de mener une lutte « efficace et globale » contre ce phénomène, alors qu'au niveau bilatéral, l'accent a été mis sur le renforcement de la coopération entre les Etats de la région pour la mise en œuvre notamment de mécanismes et accords bilatéraux. Pour Abdelkader Messahel, le renforcement de la coopération frontalière est « crucial » pour répondre au double défi de la sécurité et du développement, « A l'évidence, le renforcement de la coopération frontalière est crucial pour répondre, non seulement au double défi de la sécurité et du développement, mais aussi pour restituer aux liens qui unissent nos pays et qui se sont, d'abord, développés entre les populations frontalières, leur véritable nature », a-t-il souligné, rappelant que l'étape actuelle est « assurément celle de la consolidation, elle passe par la revalidation du principe de l'appropriation de nos Etats de leurs responsabilités individuelle et collective de la sécurité de notre région, l'organisation de notre action autour de l'appartenance de nos quatre pays au même champ et le renforcement des mécanismes communs de lutte antiterroriste ». Pour Abdelkader Messahel, « l'efficience nous commande d'agir au plus près du champ de la menace et d'y concentrer nos efforts », expliquant que la démarche préconisée par les quatre pays « s'inscrit dans une perspective d'institutionnalisation de nos mécanismes de concertation et d'action sur le terrain ». C'est pourquoi, a-t-il noté, « nous nous devons, dans les délais les plus proches, mettre en synergie tous les secteurs qui peuvent concourir au développement local, notamment ceux de l'intérieur et des collectivités locales, de l'agriculture, de l'hydraulique, de la santé, du commerce, des finances, de la justice, mais également ceux de l'éducation et de la culture ». Abdelkader Messahel a, d'autre part, réaffirmé la volonté des pays du voisinage d'établir un partenariat avec les acteurs extra-régionaux « qui puisse répondre aux besoins de la région », suggérant que « ce partenariat a vocation à porter sur la formation et le renforcement des capacités, la fourniture d'équipement et de matériel adéquat et l'échange de renseignements ». Placée sous le thème « Sécurité et développement », cette réunion de Bamako a pour objectif de faire le point sur la situation sécuritaire dans le Sahel et la coopération régionale, un an après celle tenue à Alger en mars 2010. Lors de cette réunion, les ministres des Affaires étrangères et les représentants des pays participants avaient réaffirmé leur détermination à agir individuellement et collectivement pour éradiquer le phénomène du terrorisme pour redonner à la région sahélo-saharienne sa vocation « d'espace d'échanges, de paix, de stabilité et de coopération féconde ». La région a connu bien de changements. Le contexte n'est plus le même. Les régimes de Ben Ali et Moubarak sont tombés. En Libye, la situation est des plus incertaines. Le régime du Colonel Kadhafi est au plus mal et vacille. Ses jours sont comptés. Les répercussions de la crise ouverte en Libye sur la stabilité régionale sont aujourd'hui perceptibles avec les armes qui circulent librement, mettant en péril la sécurité dans la région. Quels moyens, autant humains que matériels, que les quatre pays du Sahel, comptent-ils mettre en œuvre pour contrecarrer les visées des groupes terroristes et redonner la stabilité à cet espace qu'ils partagent. De ce fait, l'implication de tous les pays du voisinage est plus que jamais recommandée pour faire face à tous ces fléaux, devenus une menace de plus en plus sérieuse pour la sécurité de la région. « La convergence importante avec nos pays voisins est qu'aujourd'hui tout le monde est convaincu que le concept de partenariat est le seul moyen pour lutter contre le terrorisme » a souligné le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, à l'ouverture de la réunion ministérielle sur la sécurité et le développement dans la région du Sahel qui relève, toutefois, que « sans la paix et la stabilité, il n'y aura pas de développement ». Il s'agit au niveau national de la responsabilité des Etats de mener une lutte « efficace et globale » contre ce phénomène, alors qu'au niveau bilatéral, l'accent a été mis sur le renforcement de la coopération entre les Etats de la région pour la mise en œuvre notamment de mécanismes et accords bilatéraux. Pour Abdelkader Messahel, le renforcement de la coopération frontalière est « crucial » pour répondre au double défi de la sécurité et du développement, « A l'évidence, le renforcement de la coopération frontalière est crucial pour répondre, non seulement au double défi de la sécurité et du développement, mais aussi pour restituer aux liens qui unissent nos pays et qui se sont, d'abord, développés entre les populations frontalières, leur véritable nature », a-t-il souligné, rappelant que l'étape actuelle est « assurément celle de la consolidation, elle passe par la revalidation du principe de l'appropriation de nos Etats de leurs responsabilités individuelle et collective de la sécurité de notre région, l'organisation de notre action autour de l'appartenance de nos quatre pays au même champ et le renforcement des mécanismes communs de lutte antiterroriste ». Pour Abdelkader Messahel, « l'efficience nous commande d'agir au plus près du champ de la menace et d'y concentrer nos efforts », expliquant que la démarche préconisée par les quatre pays « s'inscrit dans une perspective d'institutionnalisation de nos mécanismes de concertation et d'action sur le terrain ». C'est pourquoi, a-t-il noté, « nous nous devons, dans les délais les plus proches, mettre en synergie tous les secteurs qui peuvent concourir au développement local, notamment ceux de l'intérieur et des collectivités locales, de l'agriculture, de l'hydraulique, de la santé, du commerce, des finances, de la justice, mais également ceux de l'éducation et de la culture ». Abdelkader Messahel a, d'autre part, réaffirmé la volonté des pays du voisinage d'établir un partenariat avec les acteurs extra-régionaux « qui puisse répondre aux besoins de la région », suggérant que « ce partenariat a vocation à porter sur la formation et le renforcement des capacités, la fourniture d'équipement et de matériel adéquat et l'échange de renseignements ».