La mobilisation enregistrée, hier, à Tizi-Ouzou, pour la libération des deux citoyens kidnappés à Ath Aissi et à Mechtras a été sans précédent. En effet, c'est la première fois qu'une action d'envergure se tient au niveau du chef-lieu de wilaya et ce, depuis l'apparition du phénomène des enlèvements dans la région en 2006. La mobilisation enregistrée, hier, à Tizi-Ouzou, pour la libération des deux citoyens kidnappés à Ath Aissi et à Mechtras a été sans précédent. En effet, c'est la première fois qu'une action d'envergure se tient au niveau du chef-lieu de wilaya et ce, depuis l'apparition du phénomène des enlèvements dans la région en 2006. Hier, le mot d'ordre de grève générale a été suivi à 100 %. Tous les commerçants de la ville de Tizi-Ouzou et de la Nouvelle-Ville ont baissé rideau en guise de solidarité avec les familles des citoyens enlevés, mais aussi pour dire leur refus de céder au diktat des groupes armés qui rendent de plus en plus dangereux les déplacements des citoyens. Déjà en accédant au centre-ville de Tizi- Ouzou par l'entrée Ouest ( Boukhalfa) hier matin, nous avons constaté d'emblée que la grève avait enregistré une adhésion massive de la part des citoyens. Tous les commerçants se trouvant à proximité de la gare routière se sont alignés sur le mot d'ordre lancé par la Coordination des comités des villages de la daïra d'Ath Douala, comprenant les communes d'Ath Mesbah, Ath Aissi et Ath Zmenzer. Tout au long du boulevard Abane-Ramdane, le plus important de la ville de Tizi- Ouzou, le décor qui s'offrait aux yeux était celui d'une ville morte. L'ensemble des magasins d'habillement, les magasins d'alimentation générale et les restaurants étaient paralysés. De même que les institutions publiques, à l'instar des banques, des différentes agences postales sans oublier les établissements scolaires et l'université qui ne pouvaient en aucun cas faillir à un appel qui n'a pour objectif que de revendiquer la paix pour une population lasse d'être la proie de l'insécurité qui ne veut pas finir. L'adhésion à la grève d'hier démontre que désormais la population de Tizi-Ouzou ne va plus rester les bras croisés devant les agressions sous forme d'enlèvements qui ne cessent de cibler ses enfants depuis l'année 2006. Il va sans dire que cette première action au niveau du chef-lieu de la wilaya ne restera pas sans suite puisqu'une rencontre était prévue hier l'après midi entre les représentants de la Coordination de la daïra d'Ath Douala et le wali de Tizi-Ouzou. C'est la première fois que des concertations directes sont relevées suite au kidnapping d'un citoyen entre les délégués de la population et des responsables à un haut niveau. Jusque-là, et après chaque enlèvement, il n'a été constaté que l'implication des responsables élus aussi bien dans les assemblées populaires communales et de l'assemblée populaire de wilaya. Au total, soixante-quatre personnes ont été enlevées à Tizi-Ouzou depuis l'avènement de ce phénomène en 2006. A chaque fois, les otages n'ont été relâchés qu'après le versement d'une rançon de la part des familles des personnes séquestrées. Mais il y a cinq mois, un entrepreneur de Fréha qui tentait d'éviter une tentative de kidnapping, y a laissé sa vie. Les terroristes n'ont pas hésité à ouvrir le feu sur lui. Depuis, un réseau de kidnappeurs, qui serait derrière la tentative d'enlèvement de l'entrepreneur Hend Slimana, a été appréhendé par les services de sécurité et arrêté. Une accalmie a suivi ce coup de filet jusqu'à il y a douze jours avec l'enlèvement du jeune Bilek Mourad, âgé de 18 ans. Ce dernier, dont les parents sont sans nouvelles depuis le 11 mai dernier, a été kidnappé dans un faux barrage dressé par six individus armés à 8 h du matin au lieu dit Tala Bounane, sur la route reliant Ath Douala à Tizi-Ouzou. Quatre jours plus tard, Hamour Ali, 71 ans a été, lui-aussi, enlevé dans un faux barrage tendu sur la route reliant Mechtras à Boghni. Depuis, aucune nouvelle n'a filtré au sujet des deux otages et une grande mobilisation citoyennes est constatée aussi bien dans la daïra d'Ath Douala qu'à Boghni. Des marches, des grèves et des rassemblements ont eu lieu régulièrement dans ces localités pour dire « Halte aux kidnappings » et « libérez Mourad et Ali ». Hier, le mot d'ordre de grève générale a été suivi à 100 %. Tous les commerçants de la ville de Tizi-Ouzou et de la Nouvelle-Ville ont baissé rideau en guise de solidarité avec les familles des citoyens enlevés, mais aussi pour dire leur refus de céder au diktat des groupes armés qui rendent de plus en plus dangereux les déplacements des citoyens. Déjà en accédant au centre-ville de Tizi- Ouzou par l'entrée Ouest ( Boukhalfa) hier matin, nous avons constaté d'emblée que la grève avait enregistré une adhésion massive de la part des citoyens. Tous les commerçants se trouvant à proximité de la gare routière se sont alignés sur le mot d'ordre lancé par la Coordination des comités des villages de la daïra d'Ath Douala, comprenant les communes d'Ath Mesbah, Ath Aissi et Ath Zmenzer. Tout au long du boulevard Abane-Ramdane, le plus important de la ville de Tizi- Ouzou, le décor qui s'offrait aux yeux était celui d'une ville morte. L'ensemble des magasins d'habillement, les magasins d'alimentation générale et les restaurants étaient paralysés. De même que les institutions publiques, à l'instar des banques, des différentes agences postales sans oublier les établissements scolaires et l'université qui ne pouvaient en aucun cas faillir à un appel qui n'a pour objectif que de revendiquer la paix pour une population lasse d'être la proie de l'insécurité qui ne veut pas finir. L'adhésion à la grève d'hier démontre que désormais la population de Tizi-Ouzou ne va plus rester les bras croisés devant les agressions sous forme d'enlèvements qui ne cessent de cibler ses enfants depuis l'année 2006. Il va sans dire que cette première action au niveau du chef-lieu de la wilaya ne restera pas sans suite puisqu'une rencontre était prévue hier l'après midi entre les représentants de la Coordination de la daïra d'Ath Douala et le wali de Tizi-Ouzou. C'est la première fois que des concertations directes sont relevées suite au kidnapping d'un citoyen entre les délégués de la population et des responsables à un haut niveau. Jusque-là, et après chaque enlèvement, il n'a été constaté que l'implication des responsables élus aussi bien dans les assemblées populaires communales et de l'assemblée populaire de wilaya. Au total, soixante-quatre personnes ont été enlevées à Tizi-Ouzou depuis l'avènement de ce phénomène en 2006. A chaque fois, les otages n'ont été relâchés qu'après le versement d'une rançon de la part des familles des personnes séquestrées. Mais il y a cinq mois, un entrepreneur de Fréha qui tentait d'éviter une tentative de kidnapping, y a laissé sa vie. Les terroristes n'ont pas hésité à ouvrir le feu sur lui. Depuis, un réseau de kidnappeurs, qui serait derrière la tentative d'enlèvement de l'entrepreneur Hend Slimana, a été appréhendé par les services de sécurité et arrêté. Une accalmie a suivi ce coup de filet jusqu'à il y a douze jours avec l'enlèvement du jeune Bilek Mourad, âgé de 18 ans. Ce dernier, dont les parents sont sans nouvelles depuis le 11 mai dernier, a été kidnappé dans un faux barrage dressé par six individus armés à 8 h du matin au lieu dit Tala Bounane, sur la route reliant Ath Douala à Tizi-Ouzou. Quatre jours plus tard, Hamour Ali, 71 ans a été, lui-aussi, enlevé dans un faux barrage tendu sur la route reliant Mechtras à Boghni. Depuis, aucune nouvelle n'a filtré au sujet des deux otages et une grande mobilisation citoyennes est constatée aussi bien dans la daïra d'Ath Douala qu'à Boghni. Des marches, des grèves et des rassemblements ont eu lieu régulièrement dans ces localités pour dire « Halte aux kidnappings » et « libérez Mourad et Ali ».