Une opportunité historique s'offre à l'Algérie pour promouvoir sa destination touristique, particulièrement durant cette saison, où les pays voisins à fort potentiel en la matière, la Tunisie et l'Egypte en l'occurrence, s'échinent à panser leurs blessures après les révolutions qu'ils ont connues. Une opportunité historique s'offre à l'Algérie pour promouvoir sa destination touristique, particulièrement durant cette saison, où les pays voisins à fort potentiel en la matière, la Tunisie et l'Egypte en l'occurrence, s'échinent à panser leurs blessures après les révolutions qu'ils ont connues. Cependant, l'Algérie a-t-elle les moyens de tirer profit de cette défection ? Parviendra-t-elle à drainer les touristes qui hésiteraient à se rendre en Tunisie ou en Egypte ? Il est difficile d'imaginer des flux touristiques importants dans notre pays au vu des moyens existants. Un parc touristique excessivement réduit, un personnel amateur, des sites naturels, historiques et culturels inexploités, des coûts de séjour comparativement trop élevés et un manque criard d'informations touristiques sont autant de contraintes qui se poseraient aux visiteurs étrangers désireux de venir en Algérie. Si le littoral algérien, long de ses 1.200 km de côtes, reste à son état rudimentaire, le Grand Sahara, mecque des touristes européens, reste très loin de répondre aux exigences d'un tourisme de masse, en l'absence d'infrastructures hôtelières adéquates, de circuits de voyage performants et d'orientation active à même de rassurer les étrangers. A cela s'ajoute évidemment la menace sécuritaire dans les vastes espaces désertiques et la prolifération alarmante des kidnappings et autres fléaux de contrebande et de trafic d'armes et de drogues. Lorsqu'on sait qu'une wilaya à vocation éminemment touristique de la taille de Tamanrasset ne recèle qu'une poignée d'hôtels modestes, le rêve de voir des touristes étrangers se rendre dans la région en masse s'estompe aussitôt. A présent, un circuit de quelques kilomètres sur les sites désertiques de l'Ahaggar ou du Tassili coûte les yeux de la tête. Les rares touristes étrangers qui s'y rendent éprouvent toutes les peines du monde à trouver un coin convivial où être hébergés. Dans le nord du pays, c'est le même constat amer, en dépit d'un potentiel inégalé en matière de tourisme balnéaire ou de montagne restés à leurs balbutiements. Si le large littoral algérien demeure à l'état vierge, en l'absence d'investissements viables, les sites montagneux qui constituent la richesse nationale ne disposent d'aucun aménagement à même d'accueillir des touristes. Les parcs naturels du Djurdjura, de Gouraya, les vastes massifs forestiers de Collo, de l'Akfadou et des Bibans n'arrivent même plus à drainer des visiteurs locaux. C'est dire la quasi-inexistence d'une stratégie touristique susceptible de développer le secteur, vecteur de richesses et d'emplois. Dire à présent que notre pays profiterait de la défection de la Tunisie et de l'Egypte relèverait de l'utopie, car dépourvu d'un minimum infrastructurel et d'une culture touristique faisant affreusement défaut. Cependant, l'Algérie a-t-elle les moyens de tirer profit de cette défection ? Parviendra-t-elle à drainer les touristes qui hésiteraient à se rendre en Tunisie ou en Egypte ? Il est difficile d'imaginer des flux touristiques importants dans notre pays au vu des moyens existants. Un parc touristique excessivement réduit, un personnel amateur, des sites naturels, historiques et culturels inexploités, des coûts de séjour comparativement trop élevés et un manque criard d'informations touristiques sont autant de contraintes qui se poseraient aux visiteurs étrangers désireux de venir en Algérie. Si le littoral algérien, long de ses 1.200 km de côtes, reste à son état rudimentaire, le Grand Sahara, mecque des touristes européens, reste très loin de répondre aux exigences d'un tourisme de masse, en l'absence d'infrastructures hôtelières adéquates, de circuits de voyage performants et d'orientation active à même de rassurer les étrangers. A cela s'ajoute évidemment la menace sécuritaire dans les vastes espaces désertiques et la prolifération alarmante des kidnappings et autres fléaux de contrebande et de trafic d'armes et de drogues. Lorsqu'on sait qu'une wilaya à vocation éminemment touristique de la taille de Tamanrasset ne recèle qu'une poignée d'hôtels modestes, le rêve de voir des touristes étrangers se rendre dans la région en masse s'estompe aussitôt. A présent, un circuit de quelques kilomètres sur les sites désertiques de l'Ahaggar ou du Tassili coûte les yeux de la tête. Les rares touristes étrangers qui s'y rendent éprouvent toutes les peines du monde à trouver un coin convivial où être hébergés. Dans le nord du pays, c'est le même constat amer, en dépit d'un potentiel inégalé en matière de tourisme balnéaire ou de montagne restés à leurs balbutiements. Si le large littoral algérien demeure à l'état vierge, en l'absence d'investissements viables, les sites montagneux qui constituent la richesse nationale ne disposent d'aucun aménagement à même d'accueillir des touristes. Les parcs naturels du Djurdjura, de Gouraya, les vastes massifs forestiers de Collo, de l'Akfadou et des Bibans n'arrivent même plus à drainer des visiteurs locaux. C'est dire la quasi-inexistence d'une stratégie touristique susceptible de développer le secteur, vecteur de richesses et d'emplois. Dire à présent que notre pays profiterait de la défection de la Tunisie et de l'Egypte relèverait de l'utopie, car dépourvu d'un minimum infrastructurel et d'une culture touristique faisant affreusement défaut.