Il était prévisible que les déclarations du nouveau ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales relatives à la question de l'agrément de nouveaux partis politiques n'allaient pas sans susciter des réactions. Il était prévisible que les déclarations du nouveau ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales relatives à la question de l'agrément de nouveaux partis politiques n'allaient pas sans susciter des réactions. C'est ainsi que le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) vient de monter au créneau en dénonçant la teneur des propos du ministre Dahou Ould Kablia qui a déclaré, mercredi dernier, lors de la cérémonie d'installation du nouveau patron de la DGSN, que l'agrément de nouveaux partis politiques «est un problème politique qui se traite dans un cadre politique et non administratif» . Pour le PLJ, un parti non agréé, «le nouveau ministre reconnaît et persiste dans la violation par son département, au vu et au su de tout le monde, de l'article 42 de la Constitution et de la loi organique relative aux partis politiques. Ces textes sont toujours en vigueur et ont été maintenus lors de la révision constitutionnelle du 12 novembre 2008. A moins d'un putsch constitutionnel, ils sont opposables aux gouvernants et aux gouvernés. Et nul n'est au-dessus de la loi ». Le communiqué, signé de la main du secrétaire général du PLJ, dont une copie est parvenue hier à notre rédaction, relève en outre que « la déclaration du ministre de l'Intérieur introduit un facteur supplémentaire de discrimination parmi les citoyens (…) Et pour cause, des citoyens, jouissant pleinement de leurs droits civils et politiques, se voient arbitrairement privés du droit de créer des partis politiques qui est un droit garanti et reconnu par l'article 42 de la Constitution adoptée par le peuple » . Le PLJ estime aussi que cette explication avancée par Dahou Ould Kablia, quant au refus d'accorder l'agrément à plusieurs autres formations politiques, a toutefois le mérite d'être aux antipodes de la thèse sans cesse soutenue par son prédécesseur, Nouredine Yazid Zerhouni, selon laquelle « le refus est motivé par la présentation de dossiers incomplets ». En plus du PLJ, dont le secrétaire général Mohammed Said était candidat à l'élection présidentielle du 9 avril 2009, le Front démocratique créé par l'ex-chef de gouvernement, Sid Ahmed Ghozali, le mouvement Wafa de l'ex- ministre des Affaires étrangères Ahmed Taleb El Ibrahimi ainsi que l'Union pour la démocratie et la république (UDR) de Amara Benyounes sont dans une situation similaire puisqu'ils n'ont pu obtenir le fameux sésame pour pouvoir activer dans la légalité. Depuis plus de dix ans aucune formation politique nouvelle n'est apparue sur la scène nationale. Lors de la cérémonie d'installation du nouveau DGSN, Dahou Ould Kablia a laissé entendre que cette situation pourrait changer à la faveur de la loi sur les partis politiques actuellement en préparation. Cela dit, le PLJ, qui « dénonce cette persistance à transgresser certains articles de la Constitution » et qui considère que « l'ouverture du champ politique est une conséquence logique de l'application de la réconciliation nationale », annonce que ses partisans sont plus que jamais déterminés à continuer leur combat. Les cadres du parti, qui se réuniront en conférence nationale prochainement, vont alors «décider de la riposte appropriée à ce déni de droit..». C'est ainsi que le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) vient de monter au créneau en dénonçant la teneur des propos du ministre Dahou Ould Kablia qui a déclaré, mercredi dernier, lors de la cérémonie d'installation du nouveau patron de la DGSN, que l'agrément de nouveaux partis politiques «est un problème politique qui se traite dans un cadre politique et non administratif» . Pour le PLJ, un parti non agréé, «le nouveau ministre reconnaît et persiste dans la violation par son département, au vu et au su de tout le monde, de l'article 42 de la Constitution et de la loi organique relative aux partis politiques. Ces textes sont toujours en vigueur et ont été maintenus lors de la révision constitutionnelle du 12 novembre 2008. A moins d'un putsch constitutionnel, ils sont opposables aux gouvernants et aux gouvernés. Et nul n'est au-dessus de la loi ». Le communiqué, signé de la main du secrétaire général du PLJ, dont une copie est parvenue hier à notre rédaction, relève en outre que « la déclaration du ministre de l'Intérieur introduit un facteur supplémentaire de discrimination parmi les citoyens (…) Et pour cause, des citoyens, jouissant pleinement de leurs droits civils et politiques, se voient arbitrairement privés du droit de créer des partis politiques qui est un droit garanti et reconnu par l'article 42 de la Constitution adoptée par le peuple » . Le PLJ estime aussi que cette explication avancée par Dahou Ould Kablia, quant au refus d'accorder l'agrément à plusieurs autres formations politiques, a toutefois le mérite d'être aux antipodes de la thèse sans cesse soutenue par son prédécesseur, Nouredine Yazid Zerhouni, selon laquelle « le refus est motivé par la présentation de dossiers incomplets ». En plus du PLJ, dont le secrétaire général Mohammed Said était candidat à l'élection présidentielle du 9 avril 2009, le Front démocratique créé par l'ex-chef de gouvernement, Sid Ahmed Ghozali, le mouvement Wafa de l'ex- ministre des Affaires étrangères Ahmed Taleb El Ibrahimi ainsi que l'Union pour la démocratie et la république (UDR) de Amara Benyounes sont dans une situation similaire puisqu'ils n'ont pu obtenir le fameux sésame pour pouvoir activer dans la légalité. Depuis plus de dix ans aucune formation politique nouvelle n'est apparue sur la scène nationale. Lors de la cérémonie d'installation du nouveau DGSN, Dahou Ould Kablia a laissé entendre que cette situation pourrait changer à la faveur de la loi sur les partis politiques actuellement en préparation. Cela dit, le PLJ, qui « dénonce cette persistance à transgresser certains articles de la Constitution » et qui considère que « l'ouverture du champ politique est une conséquence logique de l'application de la réconciliation nationale », annonce que ses partisans sont plus que jamais déterminés à continuer leur combat. Les cadres du parti, qui se réuniront en conférence nationale prochainement, vont alors «décider de la riposte appropriée à ce déni de droit..».