Invoquant des problèmes pratiques, le président de la commission électorale tunisienne a proposé dimanche de reporter au 16 octobre l'élection d'une assemblée constituante, prévue le 24 juillet. Lors d'une conférence de presse, Kamel Djandoubi a expliqué qu'il serait impossible d'organiser un scrutin dans les délais voulus. "Le temps sera insuffisant pour préparer tout ce qui est nécessaire à une élection transparente", a dit le président de la Haute Instance indépendante pour les élections qui propose la date du 16 octobre. Cette proposition doit être approuvée par le gouvernement par intérim pour être formellement adoptée. Le calendrier des élections devant solder la transition amorcée par le renversement en janvier du président Ben Ali a fait l'objet de longs débats en Tunisie. Les petits partis, peu connus, plaidaient pour une élection tardive. Mais de grandes manifestations ont eu lieu début mai à Tunis pour réclamer que les élections soient organisées dans les deux mois, au risque d'une instabilité à long terme. Le principal parti d'opposition, Ennhada, s'est dit sceptique quant à ce report probable. Le président du Parti communiste POCT, s'est dit favorable à la date du 16 octobre. Invoquant des problèmes pratiques, le président de la commission électorale tunisienne a proposé dimanche de reporter au 16 octobre l'élection d'une assemblée constituante, prévue le 24 juillet. Lors d'une conférence de presse, Kamel Djandoubi a expliqué qu'il serait impossible d'organiser un scrutin dans les délais voulus. "Le temps sera insuffisant pour préparer tout ce qui est nécessaire à une élection transparente", a dit le président de la Haute Instance indépendante pour les élections qui propose la date du 16 octobre. Cette proposition doit être approuvée par le gouvernement par intérim pour être formellement adoptée. Le calendrier des élections devant solder la transition amorcée par le renversement en janvier du président Ben Ali a fait l'objet de longs débats en Tunisie. Les petits partis, peu connus, plaidaient pour une élection tardive. Mais de grandes manifestations ont eu lieu début mai à Tunis pour réclamer que les élections soient organisées dans les deux mois, au risque d'une instabilité à long terme. Le principal parti d'opposition, Ennhada, s'est dit sceptique quant à ce report probable. Le président du Parti communiste POCT, s'est dit favorable à la date du 16 octobre.