Les prix du pétrole chutaient de 3 dollars, hier, en cours d'échanges européens, pénalisés par un net renchérissement du dollar face à l'euro, tandis que des indicateurs décevants en Chine et en zone euro ravivaient les inquiétudes sur la demande. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet s'échangeait à 109,34 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, lâchant 3,05 dollars par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques du New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance chutait de 2,78 dollars à 97,32 dollars. La monnaie unique européenne chutait lourdement hier tombant sous le seuil de 1,40 dollar pour la première fois depuis plus de deux mois, sur fond de craintes de voir la Grèce restructurer sa dette, après que l'agence de notation financière Fitch ait abaissé vendredi de trois crans la note du pays. Par ailleurs, des inquiétudes persistantes sur la solidité de la demande énergétique mondiale continuaient de hanter le marché. La nervosité du marché sera particulièrement alimentée aujourd'hui par la chute de l'indice PMI en Chine publié par (la banque) HSBC. Selon cet indicateur, la croissance de l'activité manufacturière chinoise a ralenti au cours du mois en cours à un plus bas depuis 10 mois, un ralentissement propre à affecter la demande énergétique de la Chine, deuxième consommateur de pétrole brut dans le monde. Outre la crise des dettes souveraines, la santé économique de la zone euro n'est pas non plus pour rassurer les opérateurs: la croissance de l'activité privée dans la région a nettement ralenti en mai, selon l'indice des directeurs d'achats (PMI) publié lundi, tombé à son plus bas niveau depuis sept mois. Enfin, l'éruption du volcan islandais Grimsvötn, dont le lourd nuage de cendres est susceptible de perturber le trafic aérien européen, renforçait encore la prudence des marchés pétroliers Les prix du pétrole chutaient de 3 dollars, hier, en cours d'échanges européens, pénalisés par un net renchérissement du dollar face à l'euro, tandis que des indicateurs décevants en Chine et en zone euro ravivaient les inquiétudes sur la demande. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet s'échangeait à 109,34 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, lâchant 3,05 dollars par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques du New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance chutait de 2,78 dollars à 97,32 dollars. La monnaie unique européenne chutait lourdement hier tombant sous le seuil de 1,40 dollar pour la première fois depuis plus de deux mois, sur fond de craintes de voir la Grèce restructurer sa dette, après que l'agence de notation financière Fitch ait abaissé vendredi de trois crans la note du pays. Par ailleurs, des inquiétudes persistantes sur la solidité de la demande énergétique mondiale continuaient de hanter le marché. La nervosité du marché sera particulièrement alimentée aujourd'hui par la chute de l'indice PMI en Chine publié par (la banque) HSBC. Selon cet indicateur, la croissance de l'activité manufacturière chinoise a ralenti au cours du mois en cours à un plus bas depuis 10 mois, un ralentissement propre à affecter la demande énergétique de la Chine, deuxième consommateur de pétrole brut dans le monde. Outre la crise des dettes souveraines, la santé économique de la zone euro n'est pas non plus pour rassurer les opérateurs: la croissance de l'activité privée dans la région a nettement ralenti en mai, selon l'indice des directeurs d'achats (PMI) publié lundi, tombé à son plus bas niveau depuis sept mois. Enfin, l'éruption du volcan islandais Grimsvötn, dont le lourd nuage de cendres est susceptible de perturber le trafic aérien européen, renforçait encore la prudence des marchés pétroliers