Des marches antiracistes, contre la politique d'immigration du gouvernement et pour la régularisation des sans-papiers sont prévues samedi prochain dans plus de quarante départements français, ont annoncé hier les organisateurs. "La mobilisation aura lieu dans plus d'une quarantaine de départements, du fait que le «Collectif d'Ailleurs nous sommes d'ici» qui en est l'initiateur dispose déjà de 40 représentations locales et le nombre ne cesse de s'accroître", a indiqué lors d'une conférence de presse conjointe un membre du Collectif, l'universitaire Olivier Le Cour Grand-Maison. A Paris, les participants seront appelés à marcher, à partir de 14 h, de Barbès-Rochechouart jusqu'à la Place République. Pour l'historien et spécialiste des questions de citoyenneté, il s'agit, au-delà des entités et du nombre de personnes que ces marches mobiliseront, de "construire un vaste mouvement antiracisme, indépendant et unitaire". "Les gouvernements ont été trop longtemps forts de nos divisions, de nos efforts sectoriels et il est temps d'agir pour dire, qu'en matière de politique d'immigration, demain serait pire qu'aujourd'hui, au vu du renforcement de l'arsenal juridique et répressif mobilisé contre les étrangers", a-t-il affirmé, rappelant que le nombre des expulsions a été multiplié par six pour atteindre près de 30.000 par an depuis que Nicolas Sarkozy est devenu président de la République. Des marches antiracistes, contre la politique d'immigration du gouvernement et pour la régularisation des sans-papiers sont prévues samedi prochain dans plus de quarante départements français, ont annoncé hier les organisateurs. "La mobilisation aura lieu dans plus d'une quarantaine de départements, du fait que le «Collectif d'Ailleurs nous sommes d'ici» qui en est l'initiateur dispose déjà de 40 représentations locales et le nombre ne cesse de s'accroître", a indiqué lors d'une conférence de presse conjointe un membre du Collectif, l'universitaire Olivier Le Cour Grand-Maison. A Paris, les participants seront appelés à marcher, à partir de 14 h, de Barbès-Rochechouart jusqu'à la Place République. Pour l'historien et spécialiste des questions de citoyenneté, il s'agit, au-delà des entités et du nombre de personnes que ces marches mobiliseront, de "construire un vaste mouvement antiracisme, indépendant et unitaire". "Les gouvernements ont été trop longtemps forts de nos divisions, de nos efforts sectoriels et il est temps d'agir pour dire, qu'en matière de politique d'immigration, demain serait pire qu'aujourd'hui, au vu du renforcement de l'arsenal juridique et répressif mobilisé contre les étrangers", a-t-il affirmé, rappelant que le nombre des expulsions a été multiplié par six pour atteindre près de 30.000 par an depuis que Nicolas Sarkozy est devenu président de la République.