C'est à Belgrade, capitale de l'ex- Yougoslavie qu'est né, en septembre 1961, le Mouvement des non alignés qui se veut une troisième force pour contrebalancer les politiques des deux blocs qui régentaient le monde à l'époque, les Etats-Unis et l'ex- URSS. Cette conférence se déroule alors que certaines régions du globe connaissent des évolutions qui risquent de modifier bien de relations géostratégiques. Le mouvement peine à trouver ses repères depuis la disparition de ses chefs charismatiques, de la dislocation de l'ex-URSS et du triomphe du capitalisme. Une nouvelle politique se dessine au sein du Mouvement des non alignés. Dans son allocution prononcée, hier, à Bali (Indonésie) à l'occasion de la tenue de cette conférence, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a appelé au renforcement du « multilatéralisme » qui représente, selon lui, un « objectif stratégique » pour les pays non alignés et un « mécanisme essentiel » à la défense des intérêts des pays en développement. Pour Mourad Medelci, la concrétisation de ces objectifs ne saurait être réalisée sans une réforme « globale et profonde » de l'ONU, portant essentiellement sur la "revitalisation" de l'Assemblée générale et la "réforme" du Conseil de sécurité. Suggérant que le Mouvement des non alignés dispose des ressources et des potentialités nécessaires lui permettant de faire face aux « défis » et aux « obstacles » à sa « cohésion », le chef de la diplomatie remarque que le Mouvement doit multiplier les initiatives pour apporter sa contribution à la « cohésion de l'humanité » et à la lutte contre « l'extrémisme et le fanatisme ». Rappelant le rôle clé que joue le Mouvement dans la défense et la promotion du droit à l'autodétermination des peuples, depuis la Conférence de Bandoeng, ce qui a permis, a-t-il rappelé, à la « quasi-totalité de nos pays d'accéder » à la souveraineté nationale, Mourad Medelci évoque la question du Sahara occidental et appelle les PNA à renouveler leur soutien au peuple sahraoui afin qu'il puisse exercer le droit à l'autodétermination à travers un référendum libre et transparent. Concernant la lutte contre le terrorisme international, Medelci a appelé au renforcement de la coopération en la matière qui doit, selon lui, constituer une priorité pour le Mouvement, rendant hommage à l'Union africaine pour l'adoption en juillet 2009 d'une résolution condamnant le versement de rançons à des terroristes, consacrée par la résolution 1904 du Conseil de sécurité de l'ONU assimilant le paiement de rançons au financement du terrorisme. C'est à Belgrade, capitale de l'ex- Yougoslavie qu'est né, en septembre 1961, le Mouvement des non alignés qui se veut une troisième force pour contrebalancer les politiques des deux blocs qui régentaient le monde à l'époque, les Etats-Unis et l'ex- URSS. Cette conférence se déroule alors que certaines régions du globe connaissent des évolutions qui risquent de modifier bien de relations géostratégiques. Le mouvement peine à trouver ses repères depuis la disparition de ses chefs charismatiques, de la dislocation de l'ex-URSS et du triomphe du capitalisme. Une nouvelle politique se dessine au sein du Mouvement des non alignés. Dans son allocution prononcée, hier, à Bali (Indonésie) à l'occasion de la tenue de cette conférence, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a appelé au renforcement du « multilatéralisme » qui représente, selon lui, un « objectif stratégique » pour les pays non alignés et un « mécanisme essentiel » à la défense des intérêts des pays en développement. Pour Mourad Medelci, la concrétisation de ces objectifs ne saurait être réalisée sans une réforme « globale et profonde » de l'ONU, portant essentiellement sur la "revitalisation" de l'Assemblée générale et la "réforme" du Conseil de sécurité. Suggérant que le Mouvement des non alignés dispose des ressources et des potentialités nécessaires lui permettant de faire face aux « défis » et aux « obstacles » à sa « cohésion », le chef de la diplomatie remarque que le Mouvement doit multiplier les initiatives pour apporter sa contribution à la « cohésion de l'humanité » et à la lutte contre « l'extrémisme et le fanatisme ». Rappelant le rôle clé que joue le Mouvement dans la défense et la promotion du droit à l'autodétermination des peuples, depuis la Conférence de Bandoeng, ce qui a permis, a-t-il rappelé, à la « quasi-totalité de nos pays d'accéder » à la souveraineté nationale, Mourad Medelci évoque la question du Sahara occidental et appelle les PNA à renouveler leur soutien au peuple sahraoui afin qu'il puisse exercer le droit à l'autodétermination à travers un référendum libre et transparent. Concernant la lutte contre le terrorisme international, Medelci a appelé au renforcement de la coopération en la matière qui doit, selon lui, constituer une priorité pour le Mouvement, rendant hommage à l'Union africaine pour l'adoption en juillet 2009 d'une résolution condamnant le versement de rançons à des terroristes, consacrée par la résolution 1904 du Conseil de sécurité de l'ONU assimilant le paiement de rançons au financement du terrorisme.