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Takfarinas rend hommage aux parents
Après 30 ans de carrière
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 05 - 2011

Attendu l'année passée, le nouvel album de Takfarinas est enfin sorti le 16 du mois en cours. Après une semaine, le double album «Hymne aux parents» ne cesse de faire parler de lui. Les disquaires sont pris d'assaut et les chansons du chanteur prodige passent en boucle sur les différentes chaînes de la Radio nationale.
Attendu l'année passée, le nouvel album de Takfarinas est enfin sorti le 16 du mois en cours. Après une semaine, le double album «Hymne aux parents» ne cesse de faire parler de lui. Les disquaires sont pris d'assaut et les chansons du chanteur prodige passent en boucle sur les différentes chaînes de la Radio nationale.
Il faut souligner que mis à part la qualité de la musique et des paroles, qui ne peut être qu'excellente, la politique marketing et communicative de Takfarinas a été d'une telle ampleur professionnelle. Il n'a cessé ainsi d'enchaîner une véritable tournée promotionnelle à travers les multiples chaînes de la radio et télévision.
Une seule phrase nous vient à l'esprit en écoutant la chanson phare de cet double album dédié aux parents : «Dommage qu'on ne connaisse ses parents que lorsqu'ils commencent à vieillir, à perdre ce qui faisait d'eux des êtres humains» de Julien Green dans «L'Autre Sommeil».
Takfarinas est le quatrième enfant prodige d'une famille d'artistes. Son frère, son père et avant eux son grand-père l'initièrent au monde musical. En 1976, les auditeurs découvrent une voix particulière sur la chaîne de la Radio nationale. Depuis ce passage à ce jour, nous lui comptons 18 albums de vie et de création artistique.
Depuis les derniers albums —l'attente a duré 10 ans— ses fans ne cessent d'espérer une nouvelle création. Et celui-là est venu mettre fin à ce silence avec comme récompense deux au lieu d'un seul. Ce double album vient également célébrer les 30 ans de carrière de Takfarinas. Il rassemble à lui seul les différentes influences musicales du chantre kabyle, avec non seulement le chaâbi et la musique traditionnelle kabyle, mais également en puisant dans les répertoires occidental et oriental.
Les fans découvriront une nouvelle recherche musicale à travers laquelle Takfarinas rend à la musique algérienne, et particulièrement kabyle, son titre de noblesse. Esthétisme et universalisme sont donc au rendez- vous.
Depuis le début de sa carrière, Takfarinas n'a jamais lésiné sur les moyens. D'ailleurs, nous trouvons la participation de grands noms artistiques, à l'instar d'Arezki Baroudi, Jean Claudric, Hamid Belhocine, Farid Awameur…
Divers thèmes ont été abordés dans ce nouveau double album. Ainsi, avec «Hymne aux parents», Takfarinas nous offre un voyage féerique et inestimable, «Les mains ouvertes» expriment la reconnaissance de l'artiste pour son public et son désir de voir cet amour perdurer.
Le texte de la chanson «Incha Allah» est calligraphié sur les mains mêmes de l'artiste. Les caractères utilisés pour la calligraphie de cet album appartiennent à l'écriture des Imazighene (ainsi s'appellent les Nord-Africains autochtones). C'est l'une des plus anciennes écritures existantes (au moins 2700 ans).
Son usage (avec des variantes) s'est étendu, ou s'étend, sur une partie de l'Afrique subsaharienne (les actuels Niger et Mali), de l'Afrique saharienne et la totalité de l'Afrique du Nord. Les recherches les plus récentes tendent à conclure que cette écriture appelée «libyque» ou «tifinaghe» est d'origine autochtone, lit-on dans la présentation de l'album.
La surprise de l'album reste l'interprétation d'un grand succès de Jacques Brel et classique de la chanson francophone, en l'occurrence «Ne me quitte pas». Il est à parier que le grand chanteur belge n'aurait pas trouvé assez de mots pour louer l'interprétation de Takfarinas.
Pour nous, elle est simplement sublime. Concernant la ligne mélodique de la chanson, Takfarinas apporte de nouvelles sonorités, celles du Yal.
Ah ! si seulement Brel pouvait les écouter ! (…) Les thèmes développés sont aussi variés que riches. Ces œuvres de la plénitude montrent un Takfarinas au sommet de ses capacités. Son talent, son sérieux et sa témérité ont donné naissance à un album où la recherche n'est pas négligée et où les orchestrations sont subtiles.
«Si ce disque est le résultat de trente ans de travail, toutefois, il est clair que Takfarinas n'est qu'au début d'une nouvelle étape de son parcours», écrit Nasreddine Beghdadi, directeur des Archives de la Radio algérienne, musicologue et membre de l'Académie arabe de musique qui a avec soin rédigé la présentation de la biographie de Takfarinas.
Il faut souligner que mis à part la qualité de la musique et des paroles, qui ne peut être qu'excellente, la politique marketing et communicative de Takfarinas a été d'une telle ampleur professionnelle. Il n'a cessé ainsi d'enchaîner une véritable tournée promotionnelle à travers les multiples chaînes de la radio et télévision.
Une seule phrase nous vient à l'esprit en écoutant la chanson phare de cet double album dédié aux parents : «Dommage qu'on ne connaisse ses parents que lorsqu'ils commencent à vieillir, à perdre ce qui faisait d'eux des êtres humains» de Julien Green dans «L'Autre Sommeil».
Takfarinas est le quatrième enfant prodige d'une famille d'artistes. Son frère, son père et avant eux son grand-père l'initièrent au monde musical. En 1976, les auditeurs découvrent une voix particulière sur la chaîne de la Radio nationale. Depuis ce passage à ce jour, nous lui comptons 18 albums de vie et de création artistique.
Depuis les derniers albums —l'attente a duré 10 ans— ses fans ne cessent d'espérer une nouvelle création. Et celui-là est venu mettre fin à ce silence avec comme récompense deux au lieu d'un seul. Ce double album vient également célébrer les 30 ans de carrière de Takfarinas. Il rassemble à lui seul les différentes influences musicales du chantre kabyle, avec non seulement le chaâbi et la musique traditionnelle kabyle, mais également en puisant dans les répertoires occidental et oriental.
Les fans découvriront une nouvelle recherche musicale à travers laquelle Takfarinas rend à la musique algérienne, et particulièrement kabyle, son titre de noblesse. Esthétisme et universalisme sont donc au rendez- vous.
Depuis le début de sa carrière, Takfarinas n'a jamais lésiné sur les moyens. D'ailleurs, nous trouvons la participation de grands noms artistiques, à l'instar d'Arezki Baroudi, Jean Claudric, Hamid Belhocine, Farid Awameur…
Divers thèmes ont été abordés dans ce nouveau double album. Ainsi, avec «Hymne aux parents», Takfarinas nous offre un voyage féerique et inestimable, «Les mains ouvertes» expriment la reconnaissance de l'artiste pour son public et son désir de voir cet amour perdurer.
Le texte de la chanson «Incha Allah» est calligraphié sur les mains mêmes de l'artiste. Les caractères utilisés pour la calligraphie de cet album appartiennent à l'écriture des Imazighene (ainsi s'appellent les Nord-Africains autochtones). C'est l'une des plus anciennes écritures existantes (au moins 2700 ans).
Son usage (avec des variantes) s'est étendu, ou s'étend, sur une partie de l'Afrique subsaharienne (les actuels Niger et Mali), de l'Afrique saharienne et la totalité de l'Afrique du Nord. Les recherches les plus récentes tendent à conclure que cette écriture appelée «libyque» ou «tifinaghe» est d'origine autochtone, lit-on dans la présentation de l'album.
La surprise de l'album reste l'interprétation d'un grand succès de Jacques Brel et classique de la chanson francophone, en l'occurrence «Ne me quitte pas». Il est à parier que le grand chanteur belge n'aurait pas trouvé assez de mots pour louer l'interprétation de Takfarinas.
Pour nous, elle est simplement sublime. Concernant la ligne mélodique de la chanson, Takfarinas apporte de nouvelles sonorités, celles du Yal.
Ah ! si seulement Brel pouvait les écouter ! (…) Les thèmes développés sont aussi variés que riches. Ces œuvres de la plénitude montrent un Takfarinas au sommet de ses capacités. Son talent, son sérieux et sa témérité ont donné naissance à un album où la recherche n'est pas négligée et où les orchestrations sont subtiles.
«Si ce disque est le résultat de trente ans de travail, toutefois, il est clair que Takfarinas n'est qu'au début d'une nouvelle étape de son parcours», écrit Nasreddine Beghdadi, directeur des Archives de la Radio algérienne, musicologue et membre de l'Académie arabe de musique qui a avec soin rédigé la présentation de la biographie de Takfarinas.


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