Lors d'une rencontre régionale sur l'envenimation scorpionique, organisée mercredi dernier à Laghouat, les participants ont plaidé pour la dynamisation des moyens de prévention et des méthodes de prise en charge des personnes piquées par des scorpions pour en réduire la létalité. Lors d'une rencontre régionale sur l'envenimation scorpionique, organisée mercredi dernier à Laghouat, les participants ont plaidé pour la dynamisation des moyens de prévention et des méthodes de prise en charge des personnes piquées par des scorpions pour en réduire la létalité. La représentante du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (DSPRH), Dr Hassina Hellal a, lors de cette rencontre tenue à l'école de formation paramédicale de Laghouat, souligné la nécessité d'adopter des moyens pratiques dans le cadre d'une stratégie basée sur la prévention et l'amélioration des conditions de prise en charge des cas de piqûres de scorpion. Selon la même intervenante, les enquêtes menées sur les causes de décès engendrées par l'envenimation scorpionique ont démontré que l'éloignement de l'endroit où a eu lieu la piqûre des structures de santé, le recours aux procédés thérapeutiques traditionnels et la non-utilisation des sérums anti-venin sont les principaux facteurs qui contribuent à l'aggravation des envenimations et du nombre des décès. Au cours de l'année 2010, 47.800 cas d'envenimation scorpionique ont été enregistrés à travers 37 wilayas du pays et se sont soldés par 69 décès dans 15 wilayas, la plupart situées au sud du pays et dans les Hauts-Plateaux. Devant cet état de faits, «il est nécessaire d'intensifier les campagnes de sensibilisation sur l'ampleur et la gravité de cette situation», a alerté Dr Hassina Hellal. Le ministère de tutelle a lancé, au début du mois courant, une semaine de sensibilisation en milieu scolaire, du fait que cette frange sociale représente 75% des cas de victimes du scorpion, ceci en plus de la mise en place d'une série d'autres mesures préventives, à l'exemple du revêtement des façades, l'enlèvement des déchets et ordures et l'extension de l'éclairage public à l'intérieur du tissu urbain. Cette rencontre régionale a été mise à profit pour exposer le bilan des cas d'envenimation scorpionique enregistrés dans la wilaya de Laghouat, qui ont connu un recul en 2010 avec 1.510 piqûres ayant entraîné un seul décès, contre 2.215 piqûres de scorpion en 2009 ayant causé deux décès. Les travaux de cette rencontre d'une journée se poursuivent par l'animation de communications par des spécialistes en utilisation de sérums, en urgences médicales et en réanimation, en plus d'une communication de représentants de l'institut national de santé public, qui seront suivies d'un débat et de recommandations. La rencontre, qui est organisée à l'initiative du comité national de prévention contre l'envenimation scorpionique, avec la participation de médecins et de responsables du secteur de la santé de 15 wilayas du pays, sera suivie d'une rencontre régionale similaire à Tiaret, puis d'une rencontre nationale, selon les organisateurs. La représentante du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (DSPRH), Dr Hassina Hellal a, lors de cette rencontre tenue à l'école de formation paramédicale de Laghouat, souligné la nécessité d'adopter des moyens pratiques dans le cadre d'une stratégie basée sur la prévention et l'amélioration des conditions de prise en charge des cas de piqûres de scorpion. Selon la même intervenante, les enquêtes menées sur les causes de décès engendrées par l'envenimation scorpionique ont démontré que l'éloignement de l'endroit où a eu lieu la piqûre des structures de santé, le recours aux procédés thérapeutiques traditionnels et la non-utilisation des sérums anti-venin sont les principaux facteurs qui contribuent à l'aggravation des envenimations et du nombre des décès. Au cours de l'année 2010, 47.800 cas d'envenimation scorpionique ont été enregistrés à travers 37 wilayas du pays et se sont soldés par 69 décès dans 15 wilayas, la plupart situées au sud du pays et dans les Hauts-Plateaux. Devant cet état de faits, «il est nécessaire d'intensifier les campagnes de sensibilisation sur l'ampleur et la gravité de cette situation», a alerté Dr Hassina Hellal. Le ministère de tutelle a lancé, au début du mois courant, une semaine de sensibilisation en milieu scolaire, du fait que cette frange sociale représente 75% des cas de victimes du scorpion, ceci en plus de la mise en place d'une série d'autres mesures préventives, à l'exemple du revêtement des façades, l'enlèvement des déchets et ordures et l'extension de l'éclairage public à l'intérieur du tissu urbain. Cette rencontre régionale a été mise à profit pour exposer le bilan des cas d'envenimation scorpionique enregistrés dans la wilaya de Laghouat, qui ont connu un recul en 2010 avec 1.510 piqûres ayant entraîné un seul décès, contre 2.215 piqûres de scorpion en 2009 ayant causé deux décès. Les travaux de cette rencontre d'une journée se poursuivent par l'animation de communications par des spécialistes en utilisation de sérums, en urgences médicales et en réanimation, en plus d'une communication de représentants de l'institut national de santé public, qui seront suivies d'un débat et de recommandations. La rencontre, qui est organisée à l'initiative du comité national de prévention contre l'envenimation scorpionique, avec la participation de médecins et de responsables du secteur de la santé de 15 wilayas du pays, sera suivie d'une rencontre régionale similaire à Tiaret, puis d'une rencontre nationale, selon les organisateurs.