Neuf mille cent quatre-vingt-seize (9.196) mineurs, impliqués dans des délits à l'échelle nationale, ont été interpellés par les services de police en 2010, un nombre certes important mais qui reste tout de même en baisse par rapport à 2009 durant laquelle 9.984 affaires de mineurs avaient étaient enregistrées. Neuf mille cent quatre-vingt-seize (9.196) mineurs, impliqués dans des délits à l'échelle nationale, ont été interpellés par les services de police en 2010, un nombre certes important mais qui reste tout de même en baisse par rapport à 2009 durant laquelle 9.984 affaires de mineurs avaient étaient enregistrées. Dans des déclarations, hier à l'APS, Kheira Messaoudène, chargée du bureau national de la protection de l'enfance et de la délinquance juvénile à la direction de la Police judiciaire, a affirmé que le nombre de mineurs ayant commis des infractions en 2010 a connu une baisse de -788 mineurs par rapport à l'année 2009, soit -8%. Mme Messaoudène a qualifié cette baisse de "conséquente" en comparaison avec la même période de l'année 2009. Le vol vient en tête des infractions commises par ces jeunes délinquants en 2010, avec 3.773 mineurs impliqués dont 72 filles, suivi de coups et blessures volontaires avec 2.153 mineurs impliqués dont 103 filles, et de la dégradation de biens avec 382 mineurs impliqués dont 30 filles. Par ailleurs, 413 mineurs impliqués dans des atteintes à la famille et aux bonnes mœurs dont 16 filles, et 233 mineurs impliqués dans l'usage de stupéfiants et de psychotropes ainsi que 248 mineurs impliqués dans l'association de malfaiteurs. Les services de police ont également enregistré 78 mineurs impliqués dans les violences sur ascendants, 19 impliqués dans des homicides volontaires et 14 mineurs impliqués dans des tentatives d'homicides volontaires", a-t-elle précisé. Pour Mme Messaoudène l'implication des mineurs dans des homicides volontaires est liée à des causes " vraiment futiles" notamment pour un portable ou un ballon. Même pas 10 ans et déjà délinquant Evoquant l'âge des enfants et adolescents mêlés à l'ensemble de ces infractions, elle a souligné qu'il varie de moins de 10 ans à 18 ans, ajoutant que la plupart des mineurs impliqués sont âgés entre 16-18 ans avec 5.541 mineurs impliqués, alors que ceux qui sont âgés de moins de 10 ans sont au nombre de 129 mineurs impliqués. Elle a relevé que le phénomène de délinquance se concentre particulièrement dans les grandes villes précisant qu'Alger arrivant en tête des wilayas ayant enregistré le plus grand nombre de cas (926), Oran (508), Sétif (402) et Tamanrasset (606). Durant les quatre premiers mois (janvier-avril) de l'année 2011, elle a révélé que la police judiciaire a enregistré 3.559 mineurs impliqués dont 94 filles dans des infractions. Le même bilan a noté 1.164 mineurs impliqués dans des affaires de vols, 692 autres impliqués dans des affaires coups et blessures volontaires (CVB), 15 mineurs impliqués dans des violences sur ascendants, et 9 autres impliqués dans des homicides volontaire. Pour ce qui est des causes de ces situations, Mme Messaouden cite, entre autres, des problèmes socio-économiques, d'une part, la démission parentale, la perte des valeurs morales et la passivité des citoyens d'autre part. Elle n'hésite pas dans ce sillage à lancer un appel aux parents en particulier ainsi qu'aux citoyens, aux acteurs de la société, les pouvoirs publics et autres, à conjuguer les efforts afin de réduire ce phénomène puisque cette lutte demeure «une affaire de tous». Dans des déclarations, hier à l'APS, Kheira Messaoudène, chargée du bureau national de la protection de l'enfance et de la délinquance juvénile à la direction de la Police judiciaire, a affirmé que le nombre de mineurs ayant commis des infractions en 2010 a connu une baisse de -788 mineurs par rapport à l'année 2009, soit -8%. Mme Messaoudène a qualifié cette baisse de "conséquente" en comparaison avec la même période de l'année 2009. Le vol vient en tête des infractions commises par ces jeunes délinquants en 2010, avec 3.773 mineurs impliqués dont 72 filles, suivi de coups et blessures volontaires avec 2.153 mineurs impliqués dont 103 filles, et de la dégradation de biens avec 382 mineurs impliqués dont 30 filles. Par ailleurs, 413 mineurs impliqués dans des atteintes à la famille et aux bonnes mœurs dont 16 filles, et 233 mineurs impliqués dans l'usage de stupéfiants et de psychotropes ainsi que 248 mineurs impliqués dans l'association de malfaiteurs. Les services de police ont également enregistré 78 mineurs impliqués dans les violences sur ascendants, 19 impliqués dans des homicides volontaires et 14 mineurs impliqués dans des tentatives d'homicides volontaires", a-t-elle précisé. Pour Mme Messaoudène l'implication des mineurs dans des homicides volontaires est liée à des causes " vraiment futiles" notamment pour un portable ou un ballon. Même pas 10 ans et déjà délinquant Evoquant l'âge des enfants et adolescents mêlés à l'ensemble de ces infractions, elle a souligné qu'il varie de moins de 10 ans à 18 ans, ajoutant que la plupart des mineurs impliqués sont âgés entre 16-18 ans avec 5.541 mineurs impliqués, alors que ceux qui sont âgés de moins de 10 ans sont au nombre de 129 mineurs impliqués. Elle a relevé que le phénomène de délinquance se concentre particulièrement dans les grandes villes précisant qu'Alger arrivant en tête des wilayas ayant enregistré le plus grand nombre de cas (926), Oran (508), Sétif (402) et Tamanrasset (606). Durant les quatre premiers mois (janvier-avril) de l'année 2011, elle a révélé que la police judiciaire a enregistré 3.559 mineurs impliqués dont 94 filles dans des infractions. Le même bilan a noté 1.164 mineurs impliqués dans des affaires de vols, 692 autres impliqués dans des affaires coups et blessures volontaires (CVB), 15 mineurs impliqués dans des violences sur ascendants, et 9 autres impliqués dans des homicides volontaire. Pour ce qui est des causes de ces situations, Mme Messaouden cite, entre autres, des problèmes socio-économiques, d'une part, la démission parentale, la perte des valeurs morales et la passivité des citoyens d'autre part. Elle n'hésite pas dans ce sillage à lancer un appel aux parents en particulier ainsi qu'aux citoyens, aux acteurs de la société, les pouvoirs publics et autres, à conjuguer les efforts afin de réduire ce phénomène puisque cette lutte demeure «une affaire de tous».