A la veille des examens du baccalauréat et du Brevet de l'enseignement moyen (BEM), de plus en plus d'élèves des classes de fin de cycle à Biskra optent pour les révisions collectives. A la veille des examens du baccalauréat et du Brevet de l'enseignement moyen (BEM), de plus en plus d'élèves des classes de fin de cycle à Biskra optent pour les révisions collectives. Ces futurs candidats s'attèlent à revisiter les programmes de toute l'année scolaire et à résoudre, ensemble, de multiples exercices. Le jeune Moncef (18 ans), candidat au bac, estime que ce procédé collégial permet de «se donner mutuellement du courage» et trouver, auprès des camarades, une explication à une question «obscure». La révision pratiquée individuellement le long de l'année semble avoir cédé le pas à la révision collective avec l'approche des épreuves de fin d'année, de petits groupes de collégiens et de lycéens se rencontrant, ces derniers jours, dans des classes vides, en fin de journée, pour revoir leurs leçons. Les administrations des établissements scolaires de la wilaya de Biskra ne semblent trouver aucun inconvénient à cette volonté de réviser collectivement et mobilisent même des enseignants chevronnés pour accompagner pédagogiquement ces élèves et leur prodiguer les conseils qui leur permettront de surmonter plus aisément les épreuves. Après les heures de classe, d'autres groupes poursuivent leur révision dans des cybercafés, se faisant aider des informations recueillies sur le web et auprès d'autres internautes se trouvant dans la même situation. On aperçoit, souvent, des groupes d'étudiants réunis en «halqate» à l'ombre des palmiers, discutant de diverses questions liées au programme scolaire ou supputant à tout-va quant à «ce qui peut figurer dans les sujets du baccalauréat». En début de soirée, ces réunions se poursuivent parfois dans les domiciles des élèves qui s'accueillent à tour de rôle, encouragés par leurs parents qui y voient un «bon signe» et une preuve de la bonne volonté de leur progéniture et de leur détermination à réussir. Les mamans n'hésitent pas, dans ces cas, à leur fournir boissons et sucreries, histoire de conférer davantage de convivialité à ces réunions studieuses et de les aider à mieux se concentrer. Ces révisions en dehors des établissements scolaires permettent aussi à des candidats libres ou à des apprenants d'autres établissements d'intégrer les groupes de révision pour donner un surcroît de «richesse» à ces échanges. Pour plusieurs éducateurs, la révision collective tend à réduire de façon significative le stress qui étreint les élèves en période d'examens et permet à certains candidats de rattraper des informations peu ou mal assimilées en classe. Mme Kerfi, conseillère en orientation scolaire, estime dans ce contexte que la révision collective «est extrêmement positive» dès lors, selon elle, qu'elle offre l'opportunité aux futurs candidats aux examens de fin d'année scolaire de «survoler collégialement des connaissances acquises tout le long de l'année». Quelque 30.000 collégiens subiront à Biskra les épreuves du BEM et 15.000 lycéens celles du baccalauréat, selon l'APS. Ces futurs candidats s'attèlent à revisiter les programmes de toute l'année scolaire et à résoudre, ensemble, de multiples exercices. Le jeune Moncef (18 ans), candidat au bac, estime que ce procédé collégial permet de «se donner mutuellement du courage» et trouver, auprès des camarades, une explication à une question «obscure». La révision pratiquée individuellement le long de l'année semble avoir cédé le pas à la révision collective avec l'approche des épreuves de fin d'année, de petits groupes de collégiens et de lycéens se rencontrant, ces derniers jours, dans des classes vides, en fin de journée, pour revoir leurs leçons. Les administrations des établissements scolaires de la wilaya de Biskra ne semblent trouver aucun inconvénient à cette volonté de réviser collectivement et mobilisent même des enseignants chevronnés pour accompagner pédagogiquement ces élèves et leur prodiguer les conseils qui leur permettront de surmonter plus aisément les épreuves. Après les heures de classe, d'autres groupes poursuivent leur révision dans des cybercafés, se faisant aider des informations recueillies sur le web et auprès d'autres internautes se trouvant dans la même situation. On aperçoit, souvent, des groupes d'étudiants réunis en «halqate» à l'ombre des palmiers, discutant de diverses questions liées au programme scolaire ou supputant à tout-va quant à «ce qui peut figurer dans les sujets du baccalauréat». En début de soirée, ces réunions se poursuivent parfois dans les domiciles des élèves qui s'accueillent à tour de rôle, encouragés par leurs parents qui y voient un «bon signe» et une preuve de la bonne volonté de leur progéniture et de leur détermination à réussir. Les mamans n'hésitent pas, dans ces cas, à leur fournir boissons et sucreries, histoire de conférer davantage de convivialité à ces réunions studieuses et de les aider à mieux se concentrer. Ces révisions en dehors des établissements scolaires permettent aussi à des candidats libres ou à des apprenants d'autres établissements d'intégrer les groupes de révision pour donner un surcroît de «richesse» à ces échanges. Pour plusieurs éducateurs, la révision collective tend à réduire de façon significative le stress qui étreint les élèves en période d'examens et permet à certains candidats de rattraper des informations peu ou mal assimilées en classe. Mme Kerfi, conseillère en orientation scolaire, estime dans ce contexte que la révision collective «est extrêmement positive» dès lors, selon elle, qu'elle offre l'opportunité aux futurs candidats aux examens de fin d'année scolaire de «survoler collégialement des connaissances acquises tout le long de l'année». Quelque 30.000 collégiens subiront à Biskra les épreuves du BEM et 15.000 lycéens celles du baccalauréat, selon l'APS.