A l'approche des élections législatives et locales, prévues l'année prochaine, la réflexion sur le mode électoral à adopter lors de ces deux rendez-vous bat déjà son plein. A la veille de la révision de la loi électorale, un projet qui entre dans le cadre des réformes politiques annoncées par le président de la république au même titre que la révision d'autres lois, l'assemblée populaire nationale (APN) a organisé une journée parlementaire autour de cette problématique. Quel mode électoral pour l'Algérie ? Cette question lancinante a été pratiquement posée par l'ensemble des présents y compris le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, dont le discours a été lu en son nom par Messaoud Chihoub, le vice-président de l'assemblée. Le président de l'assemblée a ainsi indiqué que les deux modes de scrutin, proportionnel et majoritaire de scrutin proportionnel présentent des avantages et des inconvénients, d'où la nécessité de bien réfléchir sur le bon choix en vue de favoriser une meilleure représentativité dans les assemblées élues. Pour Abdelaziz Ziari «l'évaluation du système électoral dans le cadre des réformes politiques nécessite l'approfondissement de la réflexion autour de la révision des mécanismes qui garantissent la transparence des élections qui définissent aussi avec précision les garanties devant protéger les voix des électeurs. De ce fait, il faut assurer la neutralité de l'administration pour l'ensemble de l'opération électorale (…). (Comme il faut aussi faire du recours devant la justice un principe intangible». Plaidant en faveur du renforcement de la mission de contrôle du Conseil constitutionnel, Ziari a aussi appelé à la création d'une commission nationale indépendante qui organise et contrôle les élections,cela s'est nettement ressorti lors du débat, la majorité des intervenants ont annoncé leur préférence pour le mode de scrutin proportionnel. «Je propose le mode proportionnel avec prime à la majorité dans les assemblées populaires communales» a soutenu Kamal Rezzou député du FLN pour qui c'est la liste qui arrive en tête des élections qui doit pouvoir diriger l'Assemblée et ce, pour garantir la stabilité. Pour l'APN par contre ce député, qui a critiqué le mode électoral en vigueur qui est selon lui «injuste », a proposé la proportionnelle intégrale estimant que «nous sommes une démocratie naissante». Intervenant au cours du débat deux présidents des partis politiques, en l'occurrence Mme Chalabia Mahdjoubi au nom du MJD et Mohamed Taleb Chérif pour le PNSD, ont plaidé avec force l'abrogation des articles 82 et 109 du code électoral qui exigent de certains partis la collecte de 3% de signatures du collège électoral pour pouvoir se présenter aux élections. A l'approche des élections législatives et locales, prévues l'année prochaine, la réflexion sur le mode électoral à adopter lors de ces deux rendez-vous bat déjà son plein. A la veille de la révision de la loi électorale, un projet qui entre dans le cadre des réformes politiques annoncées par le président de la république au même titre que la révision d'autres lois, l'assemblée populaire nationale (APN) a organisé une journée parlementaire autour de cette problématique. Quel mode électoral pour l'Algérie ? Cette question lancinante a été pratiquement posée par l'ensemble des présents y compris le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, dont le discours a été lu en son nom par Messaoud Chihoub, le vice-président de l'assemblée. Le président de l'assemblée a ainsi indiqué que les deux modes de scrutin, proportionnel et majoritaire de scrutin proportionnel présentent des avantages et des inconvénients, d'où la nécessité de bien réfléchir sur le bon choix en vue de favoriser une meilleure représentativité dans les assemblées élues. Pour Abdelaziz Ziari «l'évaluation du système électoral dans le cadre des réformes politiques nécessite l'approfondissement de la réflexion autour de la révision des mécanismes qui garantissent la transparence des élections qui définissent aussi avec précision les garanties devant protéger les voix des électeurs. De ce fait, il faut assurer la neutralité de l'administration pour l'ensemble de l'opération électorale (…). (Comme il faut aussi faire du recours devant la justice un principe intangible». Plaidant en faveur du renforcement de la mission de contrôle du Conseil constitutionnel, Ziari a aussi appelé à la création d'une commission nationale indépendante qui organise et contrôle les élections,cela s'est nettement ressorti lors du débat, la majorité des intervenants ont annoncé leur préférence pour le mode de scrutin proportionnel. «Je propose le mode proportionnel avec prime à la majorité dans les assemblées populaires communales» a soutenu Kamal Rezzou député du FLN pour qui c'est la liste qui arrive en tête des élections qui doit pouvoir diriger l'Assemblée et ce, pour garantir la stabilité. Pour l'APN par contre ce député, qui a critiqué le mode électoral en vigueur qui est selon lui «injuste », a proposé la proportionnelle intégrale estimant que «nous sommes une démocratie naissante». Intervenant au cours du débat deux présidents des partis politiques, en l'occurrence Mme Chalabia Mahdjoubi au nom du MJD et Mohamed Taleb Chérif pour le PNSD, ont plaidé avec force l'abrogation des articles 82 et 109 du code électoral qui exigent de certains partis la collecte de 3% de signatures du collège électoral pour pouvoir se présenter aux élections.