Le président déchu tunisien Zine el-Abidine Ben Ali et son épouse Leila Trabelsi, qui ont pris la fuite en Arabie Saoudite après la chute du régime le 14 janvier 2011 avec la Révolution du Jasmin seront jugés par contumace «dans les jours ou les semaines à venir» pour deux premières affaires, a déclaré vendredi à la presse un porte-parole du ministère de la Justice. Le président déchu tunisien Zine el-Abidine Ben Ali et son épouse Leila Trabelsi, qui ont pris la fuite en Arabie Saoudite après la chute du régime le 14 janvier 2011 avec la Révolution du Jasmin seront jugés par contumace «dans les jours ou les semaines à venir» pour deux premières affaires, a déclaré vendredi à la presse un porte-parole du ministère de la Justice. Deux dossiers contre l'ex-président et sa femme sont «prêts à être jugés, a déclaré Kadhem Zine El-Abidine. Une information rapportée par le quotidien français Le Monde «Les juges d'instruction ont terminé leurs enquêtes. Elles seront transférées à la cour pénale dans les jours ou les semaines à venir», a-t-il ajouté. Le premier procès portera sur «la découverte d'armes et de drogues dans le palais présidentiel de Carthage», selon lui. Deux kilogrammes de stupéfiants ont été saisis. Du haschich sans doute se trouvait dans le bureau privé du président déchu au palais de Carthage. Le ministère tunisien de la Justice en avait fait l'annonce le 10 mars Une autre affaire de justice devrait statuer sur les 27 millions de dollars en liquide découverts en février par la commission tunisienne anti-corruption dans un palais de Ben Ali à Sidi Bou Saïd, dans la banlieue nord de Tunis, appartenant à l'une des sœurs de Ben Ali. Au total, ce sont pas moins de 88 enquêtes qui sont en cours concernant le couple Ben Ali, sa famille et d'anciens ministres et responsables du régime déchu, a indiqué le porte-parole du ministère de la Justice. Leur état d'avancement est de «70% à 80%», a-t-il ajouté, toujours selon le même journal qui rapporte aussi qu'il s'agit également d'affaires relatives à des cas d'homicides volontaires, d'abus de pouvoir, de malversation, de trafic de pièces archéologiques, de blanchiment d'argent et de violation de la réglementation sur les marchés publics. Plusieurs pays européens ont gelé les avoirs de l'ex-président tunisien et ceux de sa famille, qui s'était considérablement enrichie pendant ses 23 ans de pouvoir. M. Ben Ali a fait appel à un avocat libanais de renom pour assurer sa défense devant les tribunaux tunisiens et internationaux, a-t-on appris vendredi. Trente-trois membres de son clan et de celui de son épouse Leila Trabelsi avaient été interpellés dans les jours suivant la chute de son régime. Vendredi, l'une des sœurs de l'ex-président, Najet Ben Ali, a été entendue par un juge d'instruction à Sfax (sud) sur son implication présumée dans plusieurs affaires, dont l'incendie prémédité d'un dépôt de marchandises de contrebande, selon l'agence officielle TAP. Elle a été remise en liberté en attendant la fin des enquêtes. Deux dossiers contre l'ex-président et sa femme sont «prêts à être jugés, a déclaré Kadhem Zine El-Abidine. Une information rapportée par le quotidien français Le Monde «Les juges d'instruction ont terminé leurs enquêtes. Elles seront transférées à la cour pénale dans les jours ou les semaines à venir», a-t-il ajouté. Le premier procès portera sur «la découverte d'armes et de drogues dans le palais présidentiel de Carthage», selon lui. Deux kilogrammes de stupéfiants ont été saisis. Du haschich sans doute se trouvait dans le bureau privé du président déchu au palais de Carthage. Le ministère tunisien de la Justice en avait fait l'annonce le 10 mars Une autre affaire de justice devrait statuer sur les 27 millions de dollars en liquide découverts en février par la commission tunisienne anti-corruption dans un palais de Ben Ali à Sidi Bou Saïd, dans la banlieue nord de Tunis, appartenant à l'une des sœurs de Ben Ali. Au total, ce sont pas moins de 88 enquêtes qui sont en cours concernant le couple Ben Ali, sa famille et d'anciens ministres et responsables du régime déchu, a indiqué le porte-parole du ministère de la Justice. Leur état d'avancement est de «70% à 80%», a-t-il ajouté, toujours selon le même journal qui rapporte aussi qu'il s'agit également d'affaires relatives à des cas d'homicides volontaires, d'abus de pouvoir, de malversation, de trafic de pièces archéologiques, de blanchiment d'argent et de violation de la réglementation sur les marchés publics. Plusieurs pays européens ont gelé les avoirs de l'ex-président tunisien et ceux de sa famille, qui s'était considérablement enrichie pendant ses 23 ans de pouvoir. M. Ben Ali a fait appel à un avocat libanais de renom pour assurer sa défense devant les tribunaux tunisiens et internationaux, a-t-on appris vendredi. Trente-trois membres de son clan et de celui de son épouse Leila Trabelsi avaient été interpellés dans les jours suivant la chute de son régime. Vendredi, l'une des sœurs de l'ex-président, Najet Ben Ali, a été entendue par un juge d'instruction à Sfax (sud) sur son implication présumée dans plusieurs affaires, dont l'incendie prémédité d'un dépôt de marchandises de contrebande, selon l'agence officielle TAP. Elle a été remise en liberté en attendant la fin des enquêtes.