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Les opérateurs économiques plaident pour une révision
Mode de fonctionnement de l'économie algérienne
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 06 - 2011

Les patrons du secteur public et privé, ont été entendus par l'Instance de consultations sur les réformes politiques présidée par Abdelkader Bensalah assisté de Mohamed Ali Boughazi et Mohamed Touati. Fortement représentés, les patrons privés ont saisi la tribune qui leur a été offerte pour exposer leur vision de ce que devait être la politique économique du pays et exprimer leurs attentes pour son développement. Six représentants des organisations patronales ont été reçus en même temps par l'Instance de consultations sur les réformes politiques. Réda Hamiani patron du Forum des chefs d'entreprise (FCE) a plaidé pour la révision du mode de fonctionnement de l'économie algérienne tout en affirmant la volonté et la disponibilité des opérateurs nationaux à travailler en étroite collaboration avec les pouvoirs publics. Pour le premier responsable du FCE. «Le vent de changement souffle sur les pays arabes et nous incite grandement à accélérer le processus des réformes et surtout à envisager, au-delà des mesures pratiques prises à titre conjoncturel, de revoir et de réajuster le mode de fonctionnement de notre économie dans son ensemble». Partant de cette conjoncture, Réda Hamiani estime que tous les acteurs «sont interpellés à se mobiliser pour sortir de notre dépendance extérieur et préparer sérieusement l'après-pétrole et pour renforcer notre système productif qui est actuellement un peu en panne». Pour le FCE, «l'atrophie de notre système de production n'a pas, pour origine, une incapacité congénitale quelconque mais bel et bien la somme de contraintes législatives et réglementaires et de procédures bureaucratiques aussi lourdes qu'irrationnelles qui congestionnent l'acte d'investissement et l'acte de production au sein de l'économie nationale». Pour lui, la véritable réforme consiste à mettre en place une politique de régulation régit par l'Etat avec une entière autonomie des entreprises publiques et privées dans les actions de production au sein d'une sphère économique marquée par la concurrence. Abdelouahab Ziani, de la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa), lui souhaite que la contribution écrite qui a été remise aux membres de l'Instance soit examinée et lu dans toute sa profondeur. Une contribution dans laquelle la Cipa plaide pour plus de «justice et d'égalité» à l'égard de l'entreprise économique en instaurant «les règles de la démocratie dans l'économie algérienne pour une meilleure émergence». Habib Yousfi de la Confédération générale des entrepreneurs et opérateurs algériens (CGEOA), pour sa part, est préoccupée par l'intégration du dialogue dans la Constitution dans la mesure où selon lui, la concertation constitue un point essentiel et l'ouverture de l'économie au secteur privé est basée d'abord sur la promotion du dialogue. De son côté, Yasmina Taya, présidente de l'association des femmes entrepreneurs (SEVE) estime que les concertations entreprises par les acteurs de sphère économique et politique sont d'une «importance extrême soulignant le rôle des organisations patronales et les mécanismes visant à bâtir une économie nationale solide. Le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), Boualem Merakeche, s'est penché sur les problèmes auxquelles est confrontée l'entreprise économique, souhaitant trouver des solutions définitives». Naït Abdelaziz de la CNPA, lui, résume les problèmes dans lesquels se débat l'Algérie à la «la mauvaise gestion». Mais le gros problème, selon lui, consiste actuellement dans l'application des textes de lois, suggérant, une refonte profonde à commencer par «le changement des mentalités des hommes politiques, des opérateurs économiques et des citoyens» pour pouvoir remettre «l'Algérie sur les rails, la projeter dans la modernité. Ali Slimani, président de l'UNEP, quant à lui, s'est inscrit dans les vertus de la concertation et de toutes les réformes engagées, soulignant que son organisation est «pour l'approfondissement du processus démocratique et les réformes politiques qui devraient permettre la réinstauration de la paix et la stabilité dans notre pays et surtout un développement économique et social harmonieux dans l'intérêt de tous». Les «vertus» du dialogue dans le développement de toute société, ont été mis en valeur également par le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), Boualem M'rakech.
Les patrons du secteur public et privé, ont été entendus par l'Instance de consultations sur les réformes politiques présidée par Abdelkader Bensalah assisté de Mohamed Ali Boughazi et Mohamed Touati. Fortement représentés, les patrons privés ont saisi la tribune qui leur a été offerte pour exposer leur vision de ce que devait être la politique économique du pays et exprimer leurs attentes pour son développement. Six représentants des organisations patronales ont été reçus en même temps par l'Instance de consultations sur les réformes politiques. Réda Hamiani patron du Forum des chefs d'entreprise (FCE) a plaidé pour la révision du mode de fonctionnement de l'économie algérienne tout en affirmant la volonté et la disponibilité des opérateurs nationaux à travailler en étroite collaboration avec les pouvoirs publics. Pour le premier responsable du FCE. «Le vent de changement souffle sur les pays arabes et nous incite grandement à accélérer le processus des réformes et surtout à envisager, au-delà des mesures pratiques prises à titre conjoncturel, de revoir et de réajuster le mode de fonctionnement de notre économie dans son ensemble». Partant de cette conjoncture, Réda Hamiani estime que tous les acteurs «sont interpellés à se mobiliser pour sortir de notre dépendance extérieur et préparer sérieusement l'après-pétrole et pour renforcer notre système productif qui est actuellement un peu en panne». Pour le FCE, «l'atrophie de notre système de production n'a pas, pour origine, une incapacité congénitale quelconque mais bel et bien la somme de contraintes législatives et réglementaires et de procédures bureaucratiques aussi lourdes qu'irrationnelles qui congestionnent l'acte d'investissement et l'acte de production au sein de l'économie nationale». Pour lui, la véritable réforme consiste à mettre en place une politique de régulation régit par l'Etat avec une entière autonomie des entreprises publiques et privées dans les actions de production au sein d'une sphère économique marquée par la concurrence. Abdelouahab Ziani, de la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa), lui souhaite que la contribution écrite qui a été remise aux membres de l'Instance soit examinée et lu dans toute sa profondeur. Une contribution dans laquelle la Cipa plaide pour plus de «justice et d'égalité» à l'égard de l'entreprise économique en instaurant «les règles de la démocratie dans l'économie algérienne pour une meilleure émergence». Habib Yousfi de la Confédération générale des entrepreneurs et opérateurs algériens (CGEOA), pour sa part, est préoccupée par l'intégration du dialogue dans la Constitution dans la mesure où selon lui, la concertation constitue un point essentiel et l'ouverture de l'économie au secteur privé est basée d'abord sur la promotion du dialogue. De son côté, Yasmina Taya, présidente de l'association des femmes entrepreneurs (SEVE) estime que les concertations entreprises par les acteurs de sphère économique et politique sont d'une «importance extrême soulignant le rôle des organisations patronales et les mécanismes visant à bâtir une économie nationale solide. Le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), Boualem Merakeche, s'est penché sur les problèmes auxquelles est confrontée l'entreprise économique, souhaitant trouver des solutions définitives». Naït Abdelaziz de la CNPA, lui, résume les problèmes dans lesquels se débat l'Algérie à la «la mauvaise gestion». Mais le gros problème, selon lui, consiste actuellement dans l'application des textes de lois, suggérant, une refonte profonde à commencer par «le changement des mentalités des hommes politiques, des opérateurs économiques et des citoyens» pour pouvoir remettre «l'Algérie sur les rails, la projeter dans la modernité. Ali Slimani, président de l'UNEP, quant à lui, s'est inscrit dans les vertus de la concertation et de toutes les réformes engagées, soulignant que son organisation est «pour l'approfondissement du processus démocratique et les réformes politiques qui devraient permettre la réinstauration de la paix et la stabilité dans notre pays et surtout un développement économique et social harmonieux dans l'intérêt de tous». Les «vertus» du dialogue dans le développement de toute société, ont été mis en valeur également par le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), Boualem M'rakech.

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