Le cours de l'or a de nouveau progressé cette semaine, soutenu par un regain d'inquiétude sur la vigueur de la reprise économique aux Etats-Unis après une série d'indicateurs décevants, tandis que l'argent creusait ses pertes et que les platinoïdes se stabilisaient. Le cours de l'or a de nouveau progressé cette semaine, soutenu par un regain d'inquiétude sur la vigueur de la reprise économique aux Etats-Unis après une série d'indicateurs décevants, tandis que l'argent creusait ses pertes et que les platinoïdes se stabilisaient. Pour l'or, une rafale d'indicateurs moroses cette semaine aux Etats-Unis est venue alimenter les inquiétudes du marché sur la santé de la première économie mondiale, précipitant les investisseurs vers l'or, considéré comme la valeur-refuge par excellence. Chute de l'indice de confiance des consommateurs américains, à son plus bas niveau depuis novembre, net ralentissement de l'activité manufacturière en mai, et remontée du chômage américain à son niveau le plus élevé depuis le début de l'année : les mauvaises nouvelles se sont enchaînées, déjouant les attentes des économistes. «Les indicateurs défavorables sur la production manufacturière et l'emploi ont renforcé les préoccupations sur la croissance américaine et contribué à affaiblir le dollar», ce qui rendait plus attractifs les achats d'or libellés dans la monnaie américaine, a expliqué Robin Bhar, du Crédit Agricole-CIB. «L'or est porté par une vague d'aversion des investisseurs pour les actifs jugés risqués. Cette fois, l'or se distingue donc des autres marchés de matières premières et des marchés boursiers, qui ont eux essuyé de nettes pertes », a renchéri Andrey Kryuchenkov, de VTB Capital. Porté par l'engouement du marché, le métal jaune a atteint mercredi 1.550,20 dollars l'once, son plus haut niveau depuis le 3 mai et non loin du sommet historique de 1.577,57 dollars, enregistré le 1er mai. Après quelques prises de bénéfices jeudi, qui l'ont vu redescendre sous les 1.520 dollars l'once, le prix de l'or a promptement rebondi et tutoyait vendredi les 1.545 dollars. «Les spéculations sur une solution prochaine à la crise budgétaire en Grèce pourraient cependant raviver l'appétit des investisseurs pour les actifs risqués et réduire par conséquent la tentation de se reporter vers des valeurs-refuges», ont tempéré les analystes de Commerzbank. Sur le London Bullion Market, l'once d'or a terminé vendredi à 1.540 dollars au fixing de l'après-midi contre 1.533 une semaine auparavant. L'argent, de son côté, pâtissait de son usage de métal industriel. Il a vu son prix chuter de près de 7% cette semaine, à l'unisson des cours des métaux de base, plombés par les craintes sur l'économie américaine. «Les métaux précieux plus sensibles à la conjoncture économique que l'or ont subi une pression accrue, et c'est l'argent qui a enregistré les plus fortes pertes. C'est l'un des actifs les plus nerveux sur les marchés en ce moment», commentaient les experts de Commerzbank. Signe de la défiance des investisseurs de long-terme, iShares Silver Trust, le plus gros fonds d'argent coté dans le monde, a vu le niveau de ses participations s'effondrer de 1.077 tonnes en mai, soit une chute de 10%, pour tomber la semaine dernière sous le seuil des 10.000 tonnes, au plus bas depuis plus de 8 mois. L'argent a terminé vendredi à 35,19 dollars l'once contre 37,69 dollars sept jours auparavant. Le platine et le palladium, dont le principal débouché est l'industrie automobile, se sont stabilisés au terme d'une semaine agitée qui les a vus évoluer en dents de scie. «Les mauvais chiffres sur les ventes automobiles aux Etats-Unis et au Japon en mai ont plombé le marché », a expliqué un analyste du cabinet spécialisé Johnson Matthey. « Les constructeurs américains ont vendu environ 1,09 million de véhicules en mai, soit 1,1 million de moins que l'an dernier à la même période», tandis que le Japon reste sous le coup de l'impact du séisme intervenu mi-mars, a-t-il ajouté. Sur le London Platinum and Palladium Market, l'once de platine a terminé vendredi à 1.807 dollars contre 1.779 dollars une semaine auparavant. L'once de palladium a fini à 770 dollars contre 757 dollars sept jours plustôt. Pour l'or, une rafale d'indicateurs moroses cette semaine aux Etats-Unis est venue alimenter les inquiétudes du marché sur la santé de la première économie mondiale, précipitant les investisseurs vers l'or, considéré comme la valeur-refuge par excellence. Chute de l'indice de confiance des consommateurs américains, à son plus bas niveau depuis novembre, net ralentissement de l'activité manufacturière en mai, et remontée du chômage américain à son niveau le plus élevé depuis le début de l'année : les mauvaises nouvelles se sont enchaînées, déjouant les attentes des économistes. «Les indicateurs défavorables sur la production manufacturière et l'emploi ont renforcé les préoccupations sur la croissance américaine et contribué à affaiblir le dollar», ce qui rendait plus attractifs les achats d'or libellés dans la monnaie américaine, a expliqué Robin Bhar, du Crédit Agricole-CIB. «L'or est porté par une vague d'aversion des investisseurs pour les actifs jugés risqués. Cette fois, l'or se distingue donc des autres marchés de matières premières et des marchés boursiers, qui ont eux essuyé de nettes pertes », a renchéri Andrey Kryuchenkov, de VTB Capital. Porté par l'engouement du marché, le métal jaune a atteint mercredi 1.550,20 dollars l'once, son plus haut niveau depuis le 3 mai et non loin du sommet historique de 1.577,57 dollars, enregistré le 1er mai. Après quelques prises de bénéfices jeudi, qui l'ont vu redescendre sous les 1.520 dollars l'once, le prix de l'or a promptement rebondi et tutoyait vendredi les 1.545 dollars. «Les spéculations sur une solution prochaine à la crise budgétaire en Grèce pourraient cependant raviver l'appétit des investisseurs pour les actifs risqués et réduire par conséquent la tentation de se reporter vers des valeurs-refuges», ont tempéré les analystes de Commerzbank. Sur le London Bullion Market, l'once d'or a terminé vendredi à 1.540 dollars au fixing de l'après-midi contre 1.533 une semaine auparavant. L'argent, de son côté, pâtissait de son usage de métal industriel. Il a vu son prix chuter de près de 7% cette semaine, à l'unisson des cours des métaux de base, plombés par les craintes sur l'économie américaine. «Les métaux précieux plus sensibles à la conjoncture économique que l'or ont subi une pression accrue, et c'est l'argent qui a enregistré les plus fortes pertes. C'est l'un des actifs les plus nerveux sur les marchés en ce moment», commentaient les experts de Commerzbank. Signe de la défiance des investisseurs de long-terme, iShares Silver Trust, le plus gros fonds d'argent coté dans le monde, a vu le niveau de ses participations s'effondrer de 1.077 tonnes en mai, soit une chute de 10%, pour tomber la semaine dernière sous le seuil des 10.000 tonnes, au plus bas depuis plus de 8 mois. L'argent a terminé vendredi à 35,19 dollars l'once contre 37,69 dollars sept jours auparavant. Le platine et le palladium, dont le principal débouché est l'industrie automobile, se sont stabilisés au terme d'une semaine agitée qui les a vus évoluer en dents de scie. «Les mauvais chiffres sur les ventes automobiles aux Etats-Unis et au Japon en mai ont plombé le marché », a expliqué un analyste du cabinet spécialisé Johnson Matthey. « Les constructeurs américains ont vendu environ 1,09 million de véhicules en mai, soit 1,1 million de moins que l'an dernier à la même période», tandis que le Japon reste sous le coup de l'impact du séisme intervenu mi-mars, a-t-il ajouté. Sur le London Platinum and Palladium Market, l'once de platine a terminé vendredi à 1.807 dollars contre 1.779 dollars une semaine auparavant. L'once de palladium a fini à 770 dollars contre 757 dollars sept jours plustôt.