Maître Hocine Zehouane, président de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH) a été entendu hier par les membres de l'Instance de consultations sur les réformes politiques. Invité en tant que président d'une organisation de la société civile, Me Zahouane, a livré à la presse les propositions qu'il a soumis à cette Instance. Il a parlé de « révolution » qui touche la gestion dans tous les domaines, estimant que « l'Algérie n'a pas besoin de simples réformes légères et superficielles mais la situation actuelle nécessite un changement radical ». Dans ce cadre le président de la LADDH a appelé à « une refondation algérienne pour aller à une véritable révolution démocratique et sociale » . Au sujet de projet de révision de la Constitution, le défenseur des droits de l'Homme a proposé l'introduction d'« une constitution cadre » expliquant que ce type de texte a pour objectif « de mettre en place des barrières constitutionnelles fortes visant à protéger l'Algérie de toutes les dérives connues par le passé et qui l'empêcheraient de tomber dans des aventures dues à la non maîtrise du processus démocratique. Selon lui, le texte-cadre visera à mettre fin à toutes les tentatives de dépassement émanant de personnes ayant des ambitions non démocratiques ». Il garantira, a-t-il encore expliqué « une véritable expression démocratique aux citoyens algériens ainsi que la stabilité du gouvernement à travers l'introduction d'articles spécifiques consacrant le maintien d'un seul gouvernement tout au long du mandat parlementaire ». Maitre Zehouane précise qu'il détient tous les détails sur les mécanismes de l'application de cette mesure ainsi que l'architecture de la constitution-cadre, Hocine Zehouane estime que « le changement gouvernemental est du ressort du Parlement qui est tenu de proposer un autre exécutif dans un court délai, faute de quoi c'est lui qui fera objet de dissolution ». Autre proposition du président de la LADDH, mais à caractère social : il a plaidé pour la mise en place d'un standard social minimum garantie (SSMG) qui « assurera aux Algériens l'emploi, le logement, la santé et la sécurité sociale ». Sur le plan économique, il préconise la refonte de l'économie nationale basée « une concentration sur le commerce extérieur à travers une exportation et une consommation élevée vers une économie nationale autocentré qui permettra l'insertion des jeunes dans la vie productive et citoyenne ». Sur le registre des droits de l'Homme, le domaine le concernnat en premier chef, il a plaidé pour « la sécurité et la protection des droits politiques et civiques des citoyens ainsi que l'indépendance de la justice ». Il est par ailleurs convaincu, se référant aux derniers événements vécus dans les pays arabes en général et plus particulièrement en Algérie, que notre pays a atteint « l'état de nécessité » pour opérer des changements profonds. Maître Hocine Zehouane, président de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH) a été entendu hier par les membres de l'Instance de consultations sur les réformes politiques. Invité en tant que président d'une organisation de la société civile, Me Zahouane, a livré à la presse les propositions qu'il a soumis à cette Instance. Il a parlé de « révolution » qui touche la gestion dans tous les domaines, estimant que « l'Algérie n'a pas besoin de simples réformes légères et superficielles mais la situation actuelle nécessite un changement radical ». Dans ce cadre le président de la LADDH a appelé à « une refondation algérienne pour aller à une véritable révolution démocratique et sociale » . Au sujet de projet de révision de la Constitution, le défenseur des droits de l'Homme a proposé l'introduction d'« une constitution cadre » expliquant que ce type de texte a pour objectif « de mettre en place des barrières constitutionnelles fortes visant à protéger l'Algérie de toutes les dérives connues par le passé et qui l'empêcheraient de tomber dans des aventures dues à la non maîtrise du processus démocratique. Selon lui, le texte-cadre visera à mettre fin à toutes les tentatives de dépassement émanant de personnes ayant des ambitions non démocratiques ». Il garantira, a-t-il encore expliqué « une véritable expression démocratique aux citoyens algériens ainsi que la stabilité du gouvernement à travers l'introduction d'articles spécifiques consacrant le maintien d'un seul gouvernement tout au long du mandat parlementaire ». Maitre Zehouane précise qu'il détient tous les détails sur les mécanismes de l'application de cette mesure ainsi que l'architecture de la constitution-cadre, Hocine Zehouane estime que « le changement gouvernemental est du ressort du Parlement qui est tenu de proposer un autre exécutif dans un court délai, faute de quoi c'est lui qui fera objet de dissolution ». Autre proposition du président de la LADDH, mais à caractère social : il a plaidé pour la mise en place d'un standard social minimum garantie (SSMG) qui « assurera aux Algériens l'emploi, le logement, la santé et la sécurité sociale ». Sur le plan économique, il préconise la refonte de l'économie nationale basée « une concentration sur le commerce extérieur à travers une exportation et une consommation élevée vers une économie nationale autocentré qui permettra l'insertion des jeunes dans la vie productive et citoyenne ». Sur le registre des droits de l'Homme, le domaine le concernnat en premier chef, il a plaidé pour « la sécurité et la protection des droits politiques et civiques des citoyens ainsi que l'indépendance de la justice ». Il est par ailleurs convaincu, se référant aux derniers événements vécus dans les pays arabes en général et plus particulièrement en Algérie, que notre pays a atteint « l'état de nécessité » pour opérer des changements profonds.