Des chars syriens encerclaient hier la ville de Jisr al-Shughour, dans le nord du pays, et des militants anti-gouvernementaux craignaient une répression sanglante dans cette région proche de la frontière turque. La plupart des civils ont déserté cette ville dont l'armée syrienne a commencé le siège. Damas affirme que plus de 120 membres des forces de sécurité ont été tués par des "groupes armés" agissant dans cette zone. La télévision d'Etat syrienne rapportait hier que l'armée avait arrêté plusieurs dirigeants de ces "groupes armés" à Jisr al-Shughour. Damas tente d'écraser le soulèvement contre le régime du président Bachar el-Assad. D'après un bilan établi par les organisations de défense des droits de l'homme, la répression de ce mouvement entamé à la mi-mars a fait plus de 1.300 morts. Pour la seule journée de vendredi, 36 personnes ont été tuées lorsque les forces de l'ordre ont ouvert le feu sur les manifestants qui protestaient contre le régime dans différentes villes du pays. Des chars syriens encerclaient hier la ville de Jisr al-Shughour, dans le nord du pays, et des militants anti-gouvernementaux craignaient une répression sanglante dans cette région proche de la frontière turque. La plupart des civils ont déserté cette ville dont l'armée syrienne a commencé le siège. Damas affirme que plus de 120 membres des forces de sécurité ont été tués par des "groupes armés" agissant dans cette zone. La télévision d'Etat syrienne rapportait hier que l'armée avait arrêté plusieurs dirigeants de ces "groupes armés" à Jisr al-Shughour. Damas tente d'écraser le soulèvement contre le régime du président Bachar el-Assad. D'après un bilan établi par les organisations de défense des droits de l'homme, la répression de ce mouvement entamé à la mi-mars a fait plus de 1.300 morts. Pour la seule journée de vendredi, 36 personnes ont été tuées lorsque les forces de l'ordre ont ouvert le feu sur les manifestants qui protestaient contre le régime dans différentes villes du pays.