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La baisse drastique des investissements face à la rareté des poissons
Pêche et développement des ressources halieutiques
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 06 - 2011

Le repos biologique des poissons et la rareté des ressources halieutiques pourraient bien provoquer une diminution draconienne des investissements relatifs aux capacités de production.
Le repos biologique des poissons et la rareté des ressources halieutiques pourraient bien provoquer une diminution draconienne des investissements relatifs aux capacités de production.
Ainsi, le ministre de la Pêche et des ressources halieutiques, Abdallah Khanafou, a indiqué qu'il sera procédé, en raison de la rareté de la ressource halieutique, à une "pause" en matière d'investissements inhérents aux capacités de production nationale. "Ce n'est pas une suspension, mais une pause", a confié le ministre à l'APS, précisant que l'investissement en rapport sera repris dès la fin de l'opération d'évaluation de cette ressource, dont la concrétisation devra débuter en septembre prochain, avec l'entrée en fonction du navire de recherches pour le suivi et l'évaluation des ressources halieutiques. "Il va falloir faire, dans un premier temps, une évaluation du pélagique (poisson bleu migrateur) et, dans un deuxième temps, celui du démersale(poisson sédentaire)", a-t-il dit à ce propos, ajoutant que "l'étude qui en sortira déterminera la spécificité des régions et, par conséquent, le type d'investissement à y opérer". Les difficultés de rendement dans les opérations de pêche et les activités stagnantes obligeant parfois les pêcheurs à observer un repos, notamment durant les périodes de mer houleuse et les saisons défavorables (hiver), sont à l'origine de la tendance à la baisse des investissements dans le secteur de la pêche. Cependant, la coopération et le partenariat avec les firmes internationales ne doivent pas s'arrêter, dans la mesure où l'expertise et le savoir-faire sont indispensables pour optimiser les activités de la pêche et le transfert de technologies."Dans notre vision, nous irons vers l'injection de nouvelles capacités en fonction des ressources disponibles", a-t-il noté, soulignant qu'actuellement, faute de "poissons beaucoup d'embarcations se trouvent à l'arrêt. Leurs propriétaires peinent à rentabiliser leurs investissements, effectués dans le cadre du plan de relance à la croissance économique". Désormais, "on ne va plus naviguer à vue, les investissements seront orientés sur la base d'études expertes", confiant cette mission au navire de recherches et aux chercheurs nationaux, avec l'appui des partenaires étrangers, notamment les experts sud-coréens et espagnols, a indiqué Khanafou.
1.200 km de littoral et une biomasse de plus de 800.000 tonnes par an
Avec plus de 1.200 km de littoral riche d'une biomasse de plus de 800.000 tonnes par an, l'Algérie pourrait développer une véritable industrie de la pêche. Mettant à profit, cette visite dans la wilaya de Béjaïa, le ministre a passé en revue, plusieurs chantiers d'envergure, notamment le nouveau port de pêche de Tala-Ilef, à l'ouest de Béjaïa, dont l'inauguration est prévue en août prochain. Béjaïa, qui a déjà bénéficié d'une opération de réaménagement de son port de pêche Abdelkader, se trouve aussi être bénéficiaire, d'un autre projet, localisé à Beni-Ksila et dont le coup d'envoi est retenu également durant cet été, avec à terme, une production annuelle cumulée pour les trois plateformes de l'ordre de 18 à 20.000 tonnes. Des perspectives prometteuses attendent la wilaya, mais l'effort à faire se concentre sur la filière de l'aquaculture qui peine à prendre son envol, a-t-on estimé. "C'est là où il y a lieu d'encourager l'investissement", a indiqué le ministre.
Le poisson d'eau douce pourrait être subsidiaire car l'aquaculture requiert des moyens plus importants alors que les ressources halieutiques sont très abondantes, variées et riches en vitamines.
Ainsi, le ministre de la Pêche et des ressources halieutiques, Abdallah Khanafou, a indiqué qu'il sera procédé, en raison de la rareté de la ressource halieutique, à une "pause" en matière d'investissements inhérents aux capacités de production nationale. "Ce n'est pas une suspension, mais une pause", a confié le ministre à l'APS, précisant que l'investissement en rapport sera repris dès la fin de l'opération d'évaluation de cette ressource, dont la concrétisation devra débuter en septembre prochain, avec l'entrée en fonction du navire de recherches pour le suivi et l'évaluation des ressources halieutiques. "Il va falloir faire, dans un premier temps, une évaluation du pélagique (poisson bleu migrateur) et, dans un deuxième temps, celui du démersale(poisson sédentaire)", a-t-il dit à ce propos, ajoutant que "l'étude qui en sortira déterminera la spécificité des régions et, par conséquent, le type d'investissement à y opérer". Les difficultés de rendement dans les opérations de pêche et les activités stagnantes obligeant parfois les pêcheurs à observer un repos, notamment durant les périodes de mer houleuse et les saisons défavorables (hiver), sont à l'origine de la tendance à la baisse des investissements dans le secteur de la pêche. Cependant, la coopération et le partenariat avec les firmes internationales ne doivent pas s'arrêter, dans la mesure où l'expertise et le savoir-faire sont indispensables pour optimiser les activités de la pêche et le transfert de technologies."Dans notre vision, nous irons vers l'injection de nouvelles capacités en fonction des ressources disponibles", a-t-il noté, soulignant qu'actuellement, faute de "poissons beaucoup d'embarcations se trouvent à l'arrêt. Leurs propriétaires peinent à rentabiliser leurs investissements, effectués dans le cadre du plan de relance à la croissance économique". Désormais, "on ne va plus naviguer à vue, les investissements seront orientés sur la base d'études expertes", confiant cette mission au navire de recherches et aux chercheurs nationaux, avec l'appui des partenaires étrangers, notamment les experts sud-coréens et espagnols, a indiqué Khanafou.
1.200 km de littoral et une biomasse de plus de 800.000 tonnes par an
Avec plus de 1.200 km de littoral riche d'une biomasse de plus de 800.000 tonnes par an, l'Algérie pourrait développer une véritable industrie de la pêche. Mettant à profit, cette visite dans la wilaya de Béjaïa, le ministre a passé en revue, plusieurs chantiers d'envergure, notamment le nouveau port de pêche de Tala-Ilef, à l'ouest de Béjaïa, dont l'inauguration est prévue en août prochain. Béjaïa, qui a déjà bénéficié d'une opération de réaménagement de son port de pêche Abdelkader, se trouve aussi être bénéficiaire, d'un autre projet, localisé à Beni-Ksila et dont le coup d'envoi est retenu également durant cet été, avec à terme, une production annuelle cumulée pour les trois plateformes de l'ordre de 18 à 20.000 tonnes. Des perspectives prometteuses attendent la wilaya, mais l'effort à faire se concentre sur la filière de l'aquaculture qui peine à prendre son envol, a-t-on estimé. "C'est là où il y a lieu d'encourager l'investissement", a indiqué le ministre.
Le poisson d'eau douce pourrait être subsidiaire car l'aquaculture requiert des moyens plus importants alors que les ressources halieutiques sont très abondantes, variées et riches en vitamines.


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