Pour le patron de Philip Morris, arrêter de fumer c'est facile. Les campagnes anti-tabac ne servent à rien. On savait déjà que les fumeurs sont en moyenne moins gros que les non-fumeurs (une différence d'environ 2,5 kg), mais on ne savait pas vraiment pourquoi. Des scientifiques de l'université de Yale viennent de résoudre en partie ce mystère en identifiant un groupe de neurones responsables pour le manque d'appétit des fumeurs, rapporte BBC News. Dans un article paru dans la prestigieuse revue scientifique Science, les chercheurs décrivent comment, grâce à des expériences sur des souris, ils ont trouvé que la nicotine active certains neurones qui envoient un signal signifiant que le corps est rassasié. La nicotine, qui est déjà utilisée pour aider les fumeurs à arrêter la cigarette, pourrait ainsi également être utilisée dans des médicaments contre l'obésité. Si la découverte doit encore être confirmée par des expériences sur des humains, les hommes ont des récepteurs très semblables à ceux des souris, et on sait que ce qui se passe chez les souris se passe souvent chez les hommes, explique Ursula Winzer-Serhan, professeur de neurologie, à US News. Cette découverte pourrait notamment servir à l'élaboration de traitements contre l'obésité à base de nicotine. En effectuant une série d'expériences moléculaires, pharmacologiques, comportementales et génétiques, les chercheurs ont trouvé que la nicotine active certains récepteurs du système nerveux central qui augmentent l'activité d'un type de neurone connu pour ses effets sur l'obésité et que ces récepteurs ne sont pas les mêmes que ceux qui déclenchent l'envie de tabac chez les fumeurs. Marina Picciotto, psychiatre de l'université de Yale qui a participé à l'étude, explique les potentiels bénéfices de cette découverte : «Imaginez un médicament à base de nicotine qui pourrait cibler ces cellules qui font arrêter de manger sans déclencher celles qui déclenchent le besoin de tabac. Cela signifie qu'il est possible d'avoir les effets de la suppression de l'appétit sans affecter les systèmes de récompense du cerveau. […] Cela pourrait motiver les fumeurs qui ne veulent pas arrêter parce qu'ils ont peur de prendre du poids.» Cette nouvelle pourrait notamment aider à lutter contre le phénomène des adolescentes qui commencent à fumer pour rester maigres. Pour le patron de Philip Morris, arrêter de fumer c'est facile. Les campagnes anti-tabac ne servent à rien. On savait déjà que les fumeurs sont en moyenne moins gros que les non-fumeurs (une différence d'environ 2,5 kg), mais on ne savait pas vraiment pourquoi. Des scientifiques de l'université de Yale viennent de résoudre en partie ce mystère en identifiant un groupe de neurones responsables pour le manque d'appétit des fumeurs, rapporte BBC News. Dans un article paru dans la prestigieuse revue scientifique Science, les chercheurs décrivent comment, grâce à des expériences sur des souris, ils ont trouvé que la nicotine active certains neurones qui envoient un signal signifiant que le corps est rassasié. La nicotine, qui est déjà utilisée pour aider les fumeurs à arrêter la cigarette, pourrait ainsi également être utilisée dans des médicaments contre l'obésité. Si la découverte doit encore être confirmée par des expériences sur des humains, les hommes ont des récepteurs très semblables à ceux des souris, et on sait que ce qui se passe chez les souris se passe souvent chez les hommes, explique Ursula Winzer-Serhan, professeur de neurologie, à US News. Cette découverte pourrait notamment servir à l'élaboration de traitements contre l'obésité à base de nicotine. En effectuant une série d'expériences moléculaires, pharmacologiques, comportementales et génétiques, les chercheurs ont trouvé que la nicotine active certains récepteurs du système nerveux central qui augmentent l'activité d'un type de neurone connu pour ses effets sur l'obésité et que ces récepteurs ne sont pas les mêmes que ceux qui déclenchent l'envie de tabac chez les fumeurs. Marina Picciotto, psychiatre de l'université de Yale qui a participé à l'étude, explique les potentiels bénéfices de cette découverte : «Imaginez un médicament à base de nicotine qui pourrait cibler ces cellules qui font arrêter de manger sans déclencher celles qui déclenchent le besoin de tabac. Cela signifie qu'il est possible d'avoir les effets de la suppression de l'appétit sans affecter les systèmes de récompense du cerveau. […] Cela pourrait motiver les fumeurs qui ne veulent pas arrêter parce qu'ils ont peur de prendre du poids.» Cette nouvelle pourrait notamment aider à lutter contre le phénomène des adolescentes qui commencent à fumer pour rester maigres.