Le vice-président yéménite, Abd Rabbo Mansour Hadi, et des représentants de l'opposition parlementaire se sont mis d'accord, lundi 13 juin, à Sanaa, pour calmer la situation, a annoncé le porte-parole des opposants, Mohamed Qahtan, rapporte le journal Le Monde. Le vice-président, qui avait la veille refusé de discuter avec l'opposition d'un transfert pacifique du pouvoir, a reçu un groupe d'opposition partisan de la mise en œuvre d'un plan du Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui prévoit l'effacement politique de M. Saleh en échange de l'immunité pour lui et ses proches. C'est "un premier pas pour relancer le processus politique et pour répondre aux aspirations du peuple, représenté par ses différentes forces politiques, sociales, civiques et ses jeunes", a déclaré le porte-parole après la rencontre d'une heure et demie. Il a ajouté que les deux parties sont convenues de se revoir. Des sources politiques à Sanaa ont évoqué la possibilité de voir ce dialogue déboucher sur une relance du plan des monarchies du Golfe pour un transfert du pouvoir au Yémen, qui a été accepté par les opposants mais rejeté par le président Ali Abdallah Saleh. Selon ces sources, le vice-président est pressé par les Américains, les Européens et les monarchies du Golfe de mettre en route la transition. Depuis le départ du président Saleh pour l'Arabie saoudite, après l'attaque du 3 juin contre son palais, qui a tué sept militaires et blessé le Premier ministre, son adjoint et le président des deux chambres du Parlement, un cessez-le-feu de facto règne à Sanaa. Plus de deux cents personnes ont trouvé la mort et des milliers d'autres ont fui la capitale après les violents affrontements entre les forces loyalistes et celles du cheikh Sadek Al-Ahmar, le chef tribal qui a lâché il y a deux semaines le président Saleh pour prendre fait et cause pour l'opposition. Selon les médias officiels, l'armée régulière a perdu six hommes et tué vingt et un membres d'Al-Qaida, dont dix-huit dans la ville de Zindjibar, capitale de la province d'Abyane, ains qu'à Laoudar, autre ville tombée aux mains des djihadistes. Le vice-président yéménite, Abd Rabbo Mansour Hadi, et des représentants de l'opposition parlementaire se sont mis d'accord, lundi 13 juin, à Sanaa, pour calmer la situation, a annoncé le porte-parole des opposants, Mohamed Qahtan, rapporte le journal Le Monde. Le vice-président, qui avait la veille refusé de discuter avec l'opposition d'un transfert pacifique du pouvoir, a reçu un groupe d'opposition partisan de la mise en œuvre d'un plan du Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui prévoit l'effacement politique de M. Saleh en échange de l'immunité pour lui et ses proches. C'est "un premier pas pour relancer le processus politique et pour répondre aux aspirations du peuple, représenté par ses différentes forces politiques, sociales, civiques et ses jeunes", a déclaré le porte-parole après la rencontre d'une heure et demie. Il a ajouté que les deux parties sont convenues de se revoir. Des sources politiques à Sanaa ont évoqué la possibilité de voir ce dialogue déboucher sur une relance du plan des monarchies du Golfe pour un transfert du pouvoir au Yémen, qui a été accepté par les opposants mais rejeté par le président Ali Abdallah Saleh. Selon ces sources, le vice-président est pressé par les Américains, les Européens et les monarchies du Golfe de mettre en route la transition. Depuis le départ du président Saleh pour l'Arabie saoudite, après l'attaque du 3 juin contre son palais, qui a tué sept militaires et blessé le Premier ministre, son adjoint et le président des deux chambres du Parlement, un cessez-le-feu de facto règne à Sanaa. Plus de deux cents personnes ont trouvé la mort et des milliers d'autres ont fui la capitale après les violents affrontements entre les forces loyalistes et celles du cheikh Sadek Al-Ahmar, le chef tribal qui a lâché il y a deux semaines le président Saleh pour prendre fait et cause pour l'opposition. Selon les médias officiels, l'armée régulière a perdu six hommes et tué vingt et un membres d'Al-Qaida, dont dix-huit dans la ville de Zindjibar, capitale de la province d'Abyane, ains qu'à Laoudar, autre ville tombée aux mains des djihadistes.