Tout porte à croire que les autorités sont sur le point d'annoncer la réduction de la durée du service national. C'est en tout cas ce qu'a laissé clairement entendre le président de la commission de la défense nationale de l'Assemblée populaire nationale (APN). Tout porte à croire que les autorités sont sur le point d'annoncer la réduction de la durée du service national. C'est en tout cas ce qu'a laissé clairement entendre le président de la commission de la défense nationale de l'Assemblée populaire nationale (APN). «Il est nécessaire de notre point de vue de réduire la durée du service national à une année au lieu de 18 mois actuellement» a indiqué, hier, le président de cette commission permanente de l'APN, Mohamed Yerfaa, dans son allocution à l'occasion de la tenue d'une journée parlementaire portant sur «le concept du professionnalisme dans les armées et sa relation avec le service national». Tous les autres intervenants, que ce soit lors des conférences ou lors des débats, ont par la suite totalement adhéré à cette idée. «Dans le cadre du travail de la commission nous avons déjà débattu de ce sujet avec les autorités et nous avons trouvé qu'ils sont prédisposées à agir dans ce sens» a souligné Mohamed Yerfaa dans une déclaration à la presse en marge des travaux en précisant que «ce débat a eu lieu aussi au sein de la commission de la défense nationale et les avis étaient partagés». Ainsi, a-t-il affirmé, «si tous les membres étaient d'accord pour cette réduction certains ont même proposés de réduire à seulement six mois la durée du service national». Mohamed Yerfaa, qui a indiqué avoir effectué plusieurs visites aux établissements militaires, a aussi annoncé que la commission va saisir le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et le ministère de la Défense nationale, pour leur suggérer de réduire la durée du service national. Le Dr Ahmed Adimi, un officier supérieur a, dans son intervention portant sur «Le concept du professionnalisme dans l'armée» notamment soutenu que l'on ne peut importer le modèle américain, français ou n'importe quel autre modèle et l'appliquer à l'armée algérienne. «En Algérie on doit donner un cachet particulier au concept de la professionnalisation avec, notamment, le maintien du service national» a-t-il en effet affirmé ajoutant qu'«il faut maintenir le service national et laisser le débat relatif à la question de la réduction de sa durée dans son cadre approprié». Filali Ghouini, député du mouvement El Islah de la wilaya de Msila, qui a d'abord plaidé pour le rajeunissement des rangs de l'ANP, a souligné de son côté qu' «il faut un large débat sur cette question et la décision doit être prise après concertation». Dans le cadre justement de ce plaidoyer en faveur de la réduction de la durée du servie national le député Mohamed Guehch, qui représente la communauté nationale établie en Amérique du Nord, a clairement pris partie en faveur de cette option. Pour lui, en effet, «il faut juste une durée de six mois pour les Algériens résidents à l'étranger». Il a aussi plaidé pour la même durée pour ceux disposant de diplômes universitaires et une année pour les autres. Une proposition qui a été rejetée par le député du RND, Ali Bensebgag, qui a estimé que «si l'Etat a pris en charge leur instruction durant plus de deux décennies il faut faire un minimum de sacrifices pour s'acquitter de cette dette et accomplir leur devoir national». D'autres intervenants, à l'exemple du représentant de la Sûreté d'Alger ou du député Guetiche, ont tenu à mettre en exergue le rôle joué par le service national dans le développement national et ce, en citant la participation des appelés à la réalisation du barrage vert ou de la route transsaharienne. «Il est nécessaire de notre point de vue de réduire la durée du service national à une année au lieu de 18 mois actuellement» a indiqué, hier, le président de cette commission permanente de l'APN, Mohamed Yerfaa, dans son allocution à l'occasion de la tenue d'une journée parlementaire portant sur «le concept du professionnalisme dans les armées et sa relation avec le service national». Tous les autres intervenants, que ce soit lors des conférences ou lors des débats, ont par la suite totalement adhéré à cette idée. «Dans le cadre du travail de la commission nous avons déjà débattu de ce sujet avec les autorités et nous avons trouvé qu'ils sont prédisposées à agir dans ce sens» a souligné Mohamed Yerfaa dans une déclaration à la presse en marge des travaux en précisant que «ce débat a eu lieu aussi au sein de la commission de la défense nationale et les avis étaient partagés». Ainsi, a-t-il affirmé, «si tous les membres étaient d'accord pour cette réduction certains ont même proposés de réduire à seulement six mois la durée du service national». Mohamed Yerfaa, qui a indiqué avoir effectué plusieurs visites aux établissements militaires, a aussi annoncé que la commission va saisir le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et le ministère de la Défense nationale, pour leur suggérer de réduire la durée du service national. Le Dr Ahmed Adimi, un officier supérieur a, dans son intervention portant sur «Le concept du professionnalisme dans l'armée» notamment soutenu que l'on ne peut importer le modèle américain, français ou n'importe quel autre modèle et l'appliquer à l'armée algérienne. «En Algérie on doit donner un cachet particulier au concept de la professionnalisation avec, notamment, le maintien du service national» a-t-il en effet affirmé ajoutant qu'«il faut maintenir le service national et laisser le débat relatif à la question de la réduction de sa durée dans son cadre approprié». Filali Ghouini, député du mouvement El Islah de la wilaya de Msila, qui a d'abord plaidé pour le rajeunissement des rangs de l'ANP, a souligné de son côté qu' «il faut un large débat sur cette question et la décision doit être prise après concertation». Dans le cadre justement de ce plaidoyer en faveur de la réduction de la durée du servie national le député Mohamed Guehch, qui représente la communauté nationale établie en Amérique du Nord, a clairement pris partie en faveur de cette option. Pour lui, en effet, «il faut juste une durée de six mois pour les Algériens résidents à l'étranger». Il a aussi plaidé pour la même durée pour ceux disposant de diplômes universitaires et une année pour les autres. Une proposition qui a été rejetée par le député du RND, Ali Bensebgag, qui a estimé que «si l'Etat a pris en charge leur instruction durant plus de deux décennies il faut faire un minimum de sacrifices pour s'acquitter de cette dette et accomplir leur devoir national». D'autres intervenants, à l'exemple du représentant de la Sûreté d'Alger ou du député Guetiche, ont tenu à mettre en exergue le rôle joué par le service national dans le développement national et ce, en citant la participation des appelés à la réalisation du barrage vert ou de la route transsaharienne.