C'est un appel à une «compréhension réciproque» que lance la France à l'adresse de l'Algérie, pour dépasser la question du devoir de mémoire qui pimente les relations entre les deux pays. Après Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé, Jean-Pierre Chevènement vient de relayer les déclarations des officiels français en faveur d'un rapprochement entre Alger et Paris, en regardant résolument vers l'avenir, loin des tourments du passé. «Le passé ne doit pas obscurcir l'avenir» des relations algéro-françaises, a-t-il souligné hier, lors d'une conférence de presse tenue à Alger, dans le cadre des activités de l'association France-Algérie qu'il préside. J.- P. Chevènement a appelé à «regarder vers l'avenir avec optimisme et de penser d'une manière positive afin de mieux avancer», en renforçant «la coopération, l'amitié et l'amour» entre les deux pays et peuples. Loin de faire des concessions quant à la repentance de la France pour les crimes coloniaux qu'elle a commis en Algérie, le conférencier a parlé plutôt de «travail de conscience» de part et d'autre, afin, dit-il de «se comprendre» et aborder l'avenir sereinement et élargir le champ de partenariat à tous les secteurs. Plus explicite, le président de l'association Algérie-France a incité Algérien et Français à remonter plus loin encore leurs histoires respectives pour repartir du bon pied, évoquant pour cela «l'identité plurielle de la France» et les origines berbères de l'Algérie et toute l'Afrique du Nord en plus de son essence arabe. «Il n'y a pas de crise entre l'Algérie et la France», a insisté Chevènement, affirmant au passage que l'association qu'il chapeaute milite justement dans le sens d'«organiser au mieux le contact entre Algériens et Français». «C'est un réservoir de bonne volonté qui se compose de beaucoup de personnes très motivées pour atteindre cet objectif», a-t-il ajouté, pour dire toute la disposition de la France à réchauffer ses relations avec l'Algérie. Outre le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika qu'il a rencontré en septembre dernier, et le Premier ministre avec qui il s'entretiendra demain, le conférencier a également pris langue avec le ministre de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, Chérif Rahmani, de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, et de personnalités politiques à l'instar d'Abdelaziz Belkhadem, Réda Malek et Saïd Sadi. Par ailleurs, J.-P. Chevènement a annoncé la tenue d'un colloque «Algérie-France» vers la fin de l'année en cours afin de raffermir davantage les relations d'amitié entre les deux pays. Cette rencontre traitera de «tous les enjeux» et rassemblera Français et Algériens intervenant dans tous les secteurs : économie, culture, patrimoine et urbanisme entre autres. En outre, il a déclaré «suivre avec beaucoup d'attention» les développements démocratiques dans les pays arabes dont la France ne peut que se féliciter. M. C. C'est un appel à une «compréhension réciproque» que lance la France à l'adresse de l'Algérie, pour dépasser la question du devoir de mémoire qui pimente les relations entre les deux pays. Après Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé, Jean-Pierre Chevènement vient de relayer les déclarations des officiels français en faveur d'un rapprochement entre Alger et Paris, en regardant résolument vers l'avenir, loin des tourments du passé. «Le passé ne doit pas obscurcir l'avenir» des relations algéro-françaises, a-t-il souligné hier, lors d'une conférence de presse tenue à Alger, dans le cadre des activités de l'association France-Algérie qu'il préside. J.- P. Chevènement a appelé à «regarder vers l'avenir avec optimisme et de penser d'une manière positive afin de mieux avancer», en renforçant «la coopération, l'amitié et l'amour» entre les deux pays et peuples. Loin de faire des concessions quant à la repentance de la France pour les crimes coloniaux qu'elle a commis en Algérie, le conférencier a parlé plutôt de «travail de conscience» de part et d'autre, afin, dit-il de «se comprendre» et aborder l'avenir sereinement et élargir le champ de partenariat à tous les secteurs. Plus explicite, le président de l'association Algérie-France a incité Algérien et Français à remonter plus loin encore leurs histoires respectives pour repartir du bon pied, évoquant pour cela «l'identité plurielle de la France» et les origines berbères de l'Algérie et toute l'Afrique du Nord en plus de son essence arabe. «Il n'y a pas de crise entre l'Algérie et la France», a insisté Chevènement, affirmant au passage que l'association qu'il chapeaute milite justement dans le sens d'«organiser au mieux le contact entre Algériens et Français». «C'est un réservoir de bonne volonté qui se compose de beaucoup de personnes très motivées pour atteindre cet objectif», a-t-il ajouté, pour dire toute la disposition de la France à réchauffer ses relations avec l'Algérie. Outre le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika qu'il a rencontré en septembre dernier, et le Premier ministre avec qui il s'entretiendra demain, le conférencier a également pris langue avec le ministre de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, Chérif Rahmani, de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, et de personnalités politiques à l'instar d'Abdelaziz Belkhadem, Réda Malek et Saïd Sadi. Par ailleurs, J.-P. Chevènement a annoncé la tenue d'un colloque «Algérie-France» vers la fin de l'année en cours afin de raffermir davantage les relations d'amitié entre les deux pays. Cette rencontre traitera de «tous les enjeux» et rassemblera Français et Algériens intervenant dans tous les secteurs : économie, culture, patrimoine et urbanisme entre autres. En outre, il a déclaré «suivre avec beaucoup d'attention» les développements démocratiques dans les pays arabes dont la France ne peut que se féliciter. M. C.