Des dizaines de milliers de personnes sont encore descendues dans les rues de Syrie vendredi pour manifester contre le régime de Bachar al Assad, ont rapporté des témoins et des défenseurs des droits de l'Homme, qui font état d'une quinzaine de morts. Des dizaines de milliers de personnes sont encore descendues dans les rues de Syrie vendredi pour manifester contre le régime de Bachar al Assad, ont rapporté des témoins et des défenseurs des droits de l'Homme, qui font état d'une quinzaine de morts. La répression de ce mouvement, notamment dans le nord du pays, a entraîné jeudi l'exode de 1.500 réfugiés syriens supplémentaires vers la Turquie. Cette situation à la frontière entre la Syrie et la Turquie fait craindre aux Etats-Unis des tensions régionales. Les Comités de coordination régionale, un groupe militant, a dit avoir une liste de 14 civils tués à Homs, à Kissoua, au sud de Damas, et à Barzeh, un quartier résidentiel de Damas, rapporte Reuters. Un autre manifestant a été tué par balle à Kousair, a rapporté un mouvement de défense des droits de l'Homme. La télévision syrienne a imputé les morts à Barzeh à des hommes armés accusés par les autorités d'être les instigateurs des violences et a affirmé que des membres des forces de sécurité avaient été blessés. A Barzeh, un témoin a rapporté que des tireurs embusqués de la police avaient abattu trois manifestants. Des défilés ont également eu lieu à Homs et Hama, dans le centre du pays, où les manifestants ont crié "le peuple veut la chute du régime", à Deraa, berceau du mouvement dans le Sud, ainsi que le long de la côte méditerranéenne et dans les provinces orientales de Kamichli et de Daïr az Zour. A Deraa, les manifestants ont invité les habitants de Damas à suivre leur exemple. La capitale a jusqu'à présent été relativement calme. "Peuple de Damas, ici à Deraa, nous avons renversé le régime", ont-ils scandé. La télévision syrienne a, pour sa part, rapporté que l'armée "achevait son déploiement" dans les villages frontaliers avec la Turquie. Elle a imputé les morts signalés à Barzeh à des hommes armés déjà accusés par le régime d'être derrière le soulèvement contre Bachar al Assad. La répression de ce mouvement, notamment dans le nord du pays, a entraîné jeudi l'exode de 1.500 réfugiés syriens supplémentaires vers la Turquie. Cette situation à la frontière entre la Syrie et la Turquie fait craindre aux Etats-Unis des tensions régionales. Les Comités de coordination régionale, un groupe militant, a dit avoir une liste de 14 civils tués à Homs, à Kissoua, au sud de Damas, et à Barzeh, un quartier résidentiel de Damas, rapporte Reuters. Un autre manifestant a été tué par balle à Kousair, a rapporté un mouvement de défense des droits de l'Homme. La télévision syrienne a imputé les morts à Barzeh à des hommes armés accusés par les autorités d'être les instigateurs des violences et a affirmé que des membres des forces de sécurité avaient été blessés. A Barzeh, un témoin a rapporté que des tireurs embusqués de la police avaient abattu trois manifestants. Des défilés ont également eu lieu à Homs et Hama, dans le centre du pays, où les manifestants ont crié "le peuple veut la chute du régime", à Deraa, berceau du mouvement dans le Sud, ainsi que le long de la côte méditerranéenne et dans les provinces orientales de Kamichli et de Daïr az Zour. A Deraa, les manifestants ont invité les habitants de Damas à suivre leur exemple. La capitale a jusqu'à présent été relativement calme. "Peuple de Damas, ici à Deraa, nous avons renversé le régime", ont-ils scandé. La télévision syrienne a, pour sa part, rapporté que l'armée "achevait son déploiement" dans les villages frontaliers avec la Turquie. Elle a imputé les morts signalés à Barzeh à des hommes armés déjà accusés par le régime d'être derrière le soulèvement contre Bachar al Assad.