Les forces syriennes ont tué, samedi dernier, cinq civils en tirant sur une foule participant à des funérailles dans la ville de Homs, et ont blessé des manifestants près de Damas. Les forces syriennes ont tué, samedi dernier, cinq civils en tirant sur une foule participant à des funérailles dans la ville de Homs, et ont blessé des manifestants près de Damas. Vendredi, au moins 44 personnes avaient été tuées, dont 13 à Homs (centre), lors de manifestations à travers le pays appelant à la liberté et la chute du régime de Bachar al-Assad qui, malgré les pressions et les sanctions internationales, réprime toujours violemment la révolte qui secoue le pays depuis le 15 mars rapporte le journal Libération. Alors que les Syriens enterraient leurs morts, les forces de sécurité ont ouvert le feu à Homs, un foyer de la contestation, après l'enterrement des 13 manifestants tués la veille, selon un militant des droits de l'Homme. Des dizaines de milliers de personnes avaient accompagné la procession funèbre depuis la grande mosquée jusqu'au cimetière de Tal al-Nasr et les tirs ont commencé alors que la foule sortait du cimetière. «Cinq personnes ont été tuées et des dizaines blessées», a-t-il dit. L'agence officielle syrienne Sana a fait état de «17 morts» vendredi, dont des membres des forces de sécurité, mais a encore une fois accusé des «gangs armés» d'être responsables des violences, ce qu'elle soutient depuis le 15 mars. Les restrictions imposées aux médias étrangers par le régime empêchent toute vérification indépendante sur le terrain. Selon le chef de l'Organisation nationale des droits de l'Homme en Syrie, Ammar al-Qourabi, «les autorités syriennes continuent de faire un usage excessif de la force et (d'utiliser) des balles réelles pour faire face aux manifestations dans différentes régions du pays». Samedi et pour la deuxième journée consécutive, une manifestation anti-régime a eu lieu à Saqba, une banlieue de Damas. Les forces de l'ordre ont tiré sur les protestataires qui leur avaient lancé des pierres, a raconté un militant des droits de l'Homme en faisant état d'un nombre indéterminé de blessés. Selon Rami Abdel Rahmane, de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, de nombreuses personnes sont portées disparues dans la province de Deraa, foyer de la contestation, et des «arrestations arbitraires» s'y poursuivent. Cette contestation est sans précédent contre le régime autocratique d'Assad, dominé par la minorité alaouite, branche de l'Islam chiite. La majorité des 23 millions de Syriens sont de confession musulmane sunnite. Bachar al-Assad a accédé au pouvoir en 2000, à la mort de son père et prédécesseur, Hafez al-Assad, le pays étant gouverné de main de fer par un parti unique, le Baas, depuis 1963. Les opposants réclament la libération des détenus politiques, de nouvelles élections, l'annulation de la suprématie du Baas et la chute du régime. Face à la répression qui a fait plus de 850 morts, entraîné plus de 8.000 arrestations et poussé des milliers de Syriens à l'exode, selon des ONG et l'ONU, les Etats-Unis ont imposé des sanctions à Bachar al-Assad et l'ont sommé de diriger la transition ou de partir. Mais le régime est resté sourd à ces appels. Vendredi, au moins 44 personnes avaient été tuées, dont 13 à Homs (centre), lors de manifestations à travers le pays appelant à la liberté et la chute du régime de Bachar al-Assad qui, malgré les pressions et les sanctions internationales, réprime toujours violemment la révolte qui secoue le pays depuis le 15 mars rapporte le journal Libération. Alors que les Syriens enterraient leurs morts, les forces de sécurité ont ouvert le feu à Homs, un foyer de la contestation, après l'enterrement des 13 manifestants tués la veille, selon un militant des droits de l'Homme. Des dizaines de milliers de personnes avaient accompagné la procession funèbre depuis la grande mosquée jusqu'au cimetière de Tal al-Nasr et les tirs ont commencé alors que la foule sortait du cimetière. «Cinq personnes ont été tuées et des dizaines blessées», a-t-il dit. L'agence officielle syrienne Sana a fait état de «17 morts» vendredi, dont des membres des forces de sécurité, mais a encore une fois accusé des «gangs armés» d'être responsables des violences, ce qu'elle soutient depuis le 15 mars. Les restrictions imposées aux médias étrangers par le régime empêchent toute vérification indépendante sur le terrain. Selon le chef de l'Organisation nationale des droits de l'Homme en Syrie, Ammar al-Qourabi, «les autorités syriennes continuent de faire un usage excessif de la force et (d'utiliser) des balles réelles pour faire face aux manifestations dans différentes régions du pays». Samedi et pour la deuxième journée consécutive, une manifestation anti-régime a eu lieu à Saqba, une banlieue de Damas. Les forces de l'ordre ont tiré sur les protestataires qui leur avaient lancé des pierres, a raconté un militant des droits de l'Homme en faisant état d'un nombre indéterminé de blessés. Selon Rami Abdel Rahmane, de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, de nombreuses personnes sont portées disparues dans la province de Deraa, foyer de la contestation, et des «arrestations arbitraires» s'y poursuivent. Cette contestation est sans précédent contre le régime autocratique d'Assad, dominé par la minorité alaouite, branche de l'Islam chiite. La majorité des 23 millions de Syriens sont de confession musulmane sunnite. Bachar al-Assad a accédé au pouvoir en 2000, à la mort de son père et prédécesseur, Hafez al-Assad, le pays étant gouverné de main de fer par un parti unique, le Baas, depuis 1963. Les opposants réclament la libération des détenus politiques, de nouvelles élections, l'annulation de la suprématie du Baas et la chute du régime. Face à la répression qui a fait plus de 850 morts, entraîné plus de 8.000 arrestations et poussé des milliers de Syriens à l'exode, selon des ONG et l'ONU, les Etats-Unis ont imposé des sanctions à Bachar al-Assad et l'ont sommé de diriger la transition ou de partir. Mais le régime est resté sourd à ces appels.