Un hommage a été rendu, samedi à Alger, au doyen des banjoïstes algériens, Cheikh Namous. Un musicien nonagénaire qui a accompagné, tout au long de sa carrière artistique, les grands noms du Chaâbi, à leur tête le monument de cette musique née dans les fins fonds de la Casbah d'Alger, El-Hadj M'hamed El-Anka. C'est en présence d'une panoplie d'artistes de différents domaines (musique, cinéma, littérature, etc.) et dans une ambiance bon enfant que l'hommage s'est déroulé. Il a été organisé par l'Association des amis de la rampe Louni-Arezki et de Sidi-Abderahmane en signe de reconnaissance à l'égard de cet instrumentiste, à la fois ancien et contemporain. Son parcours artistique a été retracé par le chercheur spécialisé en musique chaâbie, Abdelkader Bendaâmache. Des figures de proue du monde culturel, comme Kamal Hamadi, Akli Yahiatène, Kaci Tizi-Ouzou, Amina Belouizded, Cheikh Ahmed Serri, Saïd Hilmi et Amin Zaoui ont pris la parole pour saluer le talent, le génie musical et la verve intarissable de l'artiste honoré. Ils étaient unanimes à affirmer que ce musicien de renom représentait une mémoire et un repère du patrimoine musical chaâbi. Le président de l'association initiatrice de l'hommage, Lounis Aït Aoudia, a indiqué que Cheikh Namous représentait aujourd'hui "un repère majeur de la musique chaâbie et un symbole de la résistance culturelle algérienne durant la période coloniale". "Témoin du siècle" et "mémoire vive", c'est en ces termes que M. Aït Aoudia a qualifié le Cheikh dont le parcours artistique remonte aux années 40, époque où les voix d'illustres chanteurs et chanteuses comme Hadj M'rizek, Amar El-Achab, H'cicène, Mériem Fekkai et Fadéla Dziria résonnaient des murs de la Casbah d'Alger... une façon, aussi, pour affirmer l'identité culturelle algérienne face au colonialisme français. Prenant à son tour la parole, Cheikh Namous a salué le public et remercié les organisateurs de cette rencontre en son honneur, en affichant une mine sereine qui manifestait de la joie. Il a évoqué quelques moments forts de sa carrière de banjoïste aux côtés des chanteurs qui ont marqué le paysage musical algérois par une empreinte indélébile et contribué au rayonnement du chaâbi, tout en appelant les jeunes générations à prendre le flambeau pour assurer la pérennisation de ce style musical. La soirée, qui s'est tenue à la salle Ibn-Zeydoun de Riadh El-Feth, a été animée par l'orchestre andalou "Les rossignols d'Alger" sous la direction de Youcef Ouznadji ainsi que par les chanteurs Hocine Driss, Cheikh Abdelkader Chercham et Mahmoud Hadj Ali qui ont gratifié l'assistance d'un programme haut en couleurs. Cheikh Namous, de son vrai nom Mohamed Rachidi, est né le 14 mai 1920 à la Casbah d'Alger. C'est durant la fin des années 30, en achetant son premier "gumber", appelé aussi "gnibri", un instrument ancestral à cordes monté sur une carapace de tortue, qu'il s'introduit dans le monde de la musique et découvre sa vocation. Il intègre quelque temps après l'orchestre d'El-Hadj M'hamed El Anka au sommet de sa notoriété. Il s'est également consacré à la chanson kabyle en accompagnant certains de ses "architectes", Slimane Azem, Cheikh El-Hasnaoui et Cheikh Noreddine. Depuis et à ce jour, il a été sollicité par les chanteurs qui ont brillé dans le ciel musical du chaâbi, décédés ou encore en vie, parmi lesquels figurent El-Hadj M'rizek, El-Hachemi Guerouabi, Boudjemâa El-Ankis, Kamel Bourdib, Dahmane El-Harrachi, Amar El-Achab et El-Hadj M'nouer. Un hommage a été rendu, samedi à Alger, au doyen des banjoïstes algériens, Cheikh Namous. Un musicien nonagénaire qui a accompagné, tout au long de sa carrière artistique, les grands noms du Chaâbi, à leur tête le monument de cette musique née dans les fins fonds de la Casbah d'Alger, El-Hadj M'hamed El-Anka. C'est en présence d'une panoplie d'artistes de différents domaines (musique, cinéma, littérature, etc.) et dans une ambiance bon enfant que l'hommage s'est déroulé. Il a été organisé par l'Association des amis de la rampe Louni-Arezki et de Sidi-Abderahmane en signe de reconnaissance à l'égard de cet instrumentiste, à la fois ancien et contemporain. Son parcours artistique a été retracé par le chercheur spécialisé en musique chaâbie, Abdelkader Bendaâmache. Des figures de proue du monde culturel, comme Kamal Hamadi, Akli Yahiatène, Kaci Tizi-Ouzou, Amina Belouizded, Cheikh Ahmed Serri, Saïd Hilmi et Amin Zaoui ont pris la parole pour saluer le talent, le génie musical et la verve intarissable de l'artiste honoré. Ils étaient unanimes à affirmer que ce musicien de renom représentait une mémoire et un repère du patrimoine musical chaâbi. Le président de l'association initiatrice de l'hommage, Lounis Aït Aoudia, a indiqué que Cheikh Namous représentait aujourd'hui "un repère majeur de la musique chaâbie et un symbole de la résistance culturelle algérienne durant la période coloniale". "Témoin du siècle" et "mémoire vive", c'est en ces termes que M. Aït Aoudia a qualifié le Cheikh dont le parcours artistique remonte aux années 40, époque où les voix d'illustres chanteurs et chanteuses comme Hadj M'rizek, Amar El-Achab, H'cicène, Mériem Fekkai et Fadéla Dziria résonnaient des murs de la Casbah d'Alger... une façon, aussi, pour affirmer l'identité culturelle algérienne face au colonialisme français. Prenant à son tour la parole, Cheikh Namous a salué le public et remercié les organisateurs de cette rencontre en son honneur, en affichant une mine sereine qui manifestait de la joie. Il a évoqué quelques moments forts de sa carrière de banjoïste aux côtés des chanteurs qui ont marqué le paysage musical algérois par une empreinte indélébile et contribué au rayonnement du chaâbi, tout en appelant les jeunes générations à prendre le flambeau pour assurer la pérennisation de ce style musical. La soirée, qui s'est tenue à la salle Ibn-Zeydoun de Riadh El-Feth, a été animée par l'orchestre andalou "Les rossignols d'Alger" sous la direction de Youcef Ouznadji ainsi que par les chanteurs Hocine Driss, Cheikh Abdelkader Chercham et Mahmoud Hadj Ali qui ont gratifié l'assistance d'un programme haut en couleurs. Cheikh Namous, de son vrai nom Mohamed Rachidi, est né le 14 mai 1920 à la Casbah d'Alger. C'est durant la fin des années 30, en achetant son premier "gumber", appelé aussi "gnibri", un instrument ancestral à cordes monté sur une carapace de tortue, qu'il s'introduit dans le monde de la musique et découvre sa vocation. Il intègre quelque temps après l'orchestre d'El-Hadj M'hamed El Anka au sommet de sa notoriété. Il s'est également consacré à la chanson kabyle en accompagnant certains de ses "architectes", Slimane Azem, Cheikh El-Hasnaoui et Cheikh Noreddine. Depuis et à ce jour, il a été sollicité par les chanteurs qui ont brillé dans le ciel musical du chaâbi, décédés ou encore en vie, parmi lesquels figurent El-Hadj M'rizek, El-Hachemi Guerouabi, Boudjemâa El-Ankis, Kamel Bourdib, Dahmane El-Harrachi, Amar El-Achab et El-Hadj M'nouer.