Le département d'Etat américain s'en prend, une fois encore, à l'Algérie. Dans un rapport rendu public, avant-hier lundi, le nom de l'Algérie figure en effet sur une " liste noire " des pays qui font peu ou prou pour lutter contre le trafic d'êtres humains. "Le gouvernement algérien ne respecte pas les normes minimales requises pour éliminer le trafic d'humains et aucun effort significatif n'a été fait dans ce domaine" relève le rapport américain. Le département d'Etat américain s'en prend, une fois encore, à l'Algérie. Dans un rapport rendu public, avant-hier lundi, le nom de l'Algérie figure en effet sur une " liste noire " des pays qui font peu ou prou pour lutter contre le trafic d'êtres humains. "Le gouvernement algérien ne respecte pas les normes minimales requises pour éliminer le trafic d'humains et aucun effort significatif n'a été fait dans ce domaine" relève le rapport américain. Cette appréciation, on s'en doute, ne sera pas acceptée par de nombreuses parties en Algérie qui ne manqueront pas de s'interroger aussi sur les motivations réelles du contenu de ce rapport, ce d'autant que le nom de l'Algérie figure pour la première fois sur cette "liste noire". "C'est une accusation inacceptable car elle ne repose sur aucun élément fondé. Elle ne repose en effet sur rien du tout" nous a indiqué le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini, ajoutant que "ce n'est pas la première fois qu'une telle accusation émane des Américains". Notre interlocuteur, contacté hier, a en effet précisé que des membres du Congrès américain, qui ont effectué une visite en Algérie il y a quatre ou cinq ans, lui ont posé une série des questions au sujet du trafic d'êtres humains. "Bien évidemment je leur ai dit que cela est faux. Malgré mon insistance ils n'ont pas voulu révéler leurs sources" dira encore Me Farouk Ksentini. Se disant "fortement outré par ces accusations mensongères" le président de la CNCPPDH) considére que "c'est de la malveillance à l'égard de l'Algérie à travers laquelle on veut apparemment discréditer notre pays". Notre interlocuteur, se faisant plus précis encore, accuse certains pays de chercher à nuire aux intérêts de l'Algérie et cite, dans ce cadre, le Maroc. "Il y a des pays qui n'aiment pas l'Algérie. Depuis quelques années pourtant les choses se sont beaucoup améliorées dans le pays et cela, apparemment, les dérange. Le Maroc en fait partie. Ce pays s'emploie à travailler contre l'Algérie et il veut coûte que coûte nuire à ses intérêts" soutient Me Farouk Ksentini. Selon le rapport du département d'Etat américain "Le gouvernement n'a ni enquêté, ni poursuivi en justice la moindre infraction concernant la traite d'êtres humains, ni même condamné un seul contrevenant durant cette année (2010) ". Le rapport fait cas de migrants de l'Afrique subsaharienne et cite tout particulièrement la prostitution et le travail forcé. Dans ce rapport le département d'Etat évoque les abus sexuels auxquels ont été exposés les femmes, notamment à Tamanrasset, alors que des hommes, dans la plupart sont originaires du Mali, ont été forcés, après la confiscation de leurs papiers d'identité, à effectuer des travaux domestiques. L'Algérie est en outre accusée de mal traiter les migrants en instance d'expulsion car nombreux parmi ces derniers, à en croire le rapport, ont été abandonnés dans le désert. Un rapport qui n'a évidemment absolument rien à voir avec l'esprit hospitalier de l'Algérie. Cette appréciation, on s'en doute, ne sera pas acceptée par de nombreuses parties en Algérie qui ne manqueront pas de s'interroger aussi sur les motivations réelles du contenu de ce rapport, ce d'autant que le nom de l'Algérie figure pour la première fois sur cette "liste noire". "C'est une accusation inacceptable car elle ne repose sur aucun élément fondé. Elle ne repose en effet sur rien du tout" nous a indiqué le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini, ajoutant que "ce n'est pas la première fois qu'une telle accusation émane des Américains". Notre interlocuteur, contacté hier, a en effet précisé que des membres du Congrès américain, qui ont effectué une visite en Algérie il y a quatre ou cinq ans, lui ont posé une série des questions au sujet du trafic d'êtres humains. "Bien évidemment je leur ai dit que cela est faux. Malgré mon insistance ils n'ont pas voulu révéler leurs sources" dira encore Me Farouk Ksentini. Se disant "fortement outré par ces accusations mensongères" le président de la CNCPPDH) considére que "c'est de la malveillance à l'égard de l'Algérie à travers laquelle on veut apparemment discréditer notre pays". Notre interlocuteur, se faisant plus précis encore, accuse certains pays de chercher à nuire aux intérêts de l'Algérie et cite, dans ce cadre, le Maroc. "Il y a des pays qui n'aiment pas l'Algérie. Depuis quelques années pourtant les choses se sont beaucoup améliorées dans le pays et cela, apparemment, les dérange. Le Maroc en fait partie. Ce pays s'emploie à travailler contre l'Algérie et il veut coûte que coûte nuire à ses intérêts" soutient Me Farouk Ksentini. Selon le rapport du département d'Etat américain "Le gouvernement n'a ni enquêté, ni poursuivi en justice la moindre infraction concernant la traite d'êtres humains, ni même condamné un seul contrevenant durant cette année (2010) ". Le rapport fait cas de migrants de l'Afrique subsaharienne et cite tout particulièrement la prostitution et le travail forcé. Dans ce rapport le département d'Etat évoque les abus sexuels auxquels ont été exposés les femmes, notamment à Tamanrasset, alors que des hommes, dans la plupart sont originaires du Mali, ont été forcés, après la confiscation de leurs papiers d'identité, à effectuer des travaux domestiques. L'Algérie est en outre accusée de mal traiter les migrants en instance d'expulsion car nombreux parmi ces derniers, à en croire le rapport, ont été abandonnés dans le désert. Un rapport qui n'a évidemment absolument rien à voir avec l'esprit hospitalier de l'Algérie.