Après de nombreux mois de lutte, les médecins résidents ont enfin obtenu satisfaction pour une de leurs principales revendications, à savoir le statut particulier. En effet et selon les déclarations de Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le nouveau statut particulier des médecins résidents a été officiellement adopté par le gouvernement. Le ministre, qui intervenait jeudi dernier à la clôture de la première conférence nationale sur le développement des services hospitalo-universitaires, a précisé que le nouveau statut concerne également les auxiliaires médicaux (anesthésistes et réanimateurs). «Il s'agit-là de la satisfaction d'une des principales revendications de ce corps médical», a-t-il indiqué, expliquant que cela répond aux engagements déjà pris par son département ministériel envers les médecins résidents. Cela constitue également l'aboutissement d'un travail de longue haleine entre les ministères de la Santé, de l'Enseignement supérieur et des Finances. «Nous sommes entrés dans une nouvelle phase de bonne gouvernance» ajoute Ould Abbès, estimant que cela «témoigne aussi du respect que nous avons envers le corps médical». De leur côté, les médecins résidents représentés par le Collectif autonome des médecins résidents Algériens (Camra), ont qualifié cet acquis de «louable», nous a affirmé le docteur Sahnoune, l'un des délégués des médecins résidents, porte-parole du Camra, joint hier par téléphone. Cependant, les médecins résidents en grève illimitée depuis près de cent jours maintenant, affirment leur attachement à toutes les autres revendications, dont la principale reste l'abrogation du service civil ou son remplacement. «Nous abordons cette première victoire avec réserve en attendant d'aboutir à d'autres à l'instar de notre principale revendication, celle que nous devons à nos patients et à nos concitoyens pour une grande réforme de notre système de santé et une couverture sanitaire durable et efficace», a ajouté notre interlocuteur. «Nous demandons aujourd'hui aux autorités concernées qui ont été claires concernant l'impossibilité d'abroger le service civil, d'ouvrir une discussion nationale pour négocier une politique plus efficace qui pourrait remplacer le service civil qui a prouvé son échec», affirme le porte-parole du Camra. Toujours selon le représentant des résidents, les revendications pédagogiques n'ont pas été encore satisfaites. «Le P.-V. pédagogique n'a toujours pas été signé par le président de la conférence nationale des doyens». D'autre part les résidents attendent toujours «la garantie qu'aucune sanction judiciaire, administrative ou pédagogique à l'encontre des résidents ne sera prise contre eux». Ils réitèrent leur « droit à la dispense du service national au même titre que les autres citoyens algériens». Par ailleurs, le Collectif autonome des médecins résidents algériens réclame une position officielle de la part du ministère du Travail concernant son droit à la représentation syndicale. «Nous avons déposé un dossier pour la création d'un syndicat autonome, qui est un droit constitutionnel, mais nous attendons toujours la réponse du ministère du Travail», nous dira en conclusion de docteur Sahnnoune. Après de nombreux mois de lutte, les médecins résidents ont enfin obtenu satisfaction pour une de leurs principales revendications, à savoir le statut particulier. En effet et selon les déclarations de Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le nouveau statut particulier des médecins résidents a été officiellement adopté par le gouvernement. Le ministre, qui intervenait jeudi dernier à la clôture de la première conférence nationale sur le développement des services hospitalo-universitaires, a précisé que le nouveau statut concerne également les auxiliaires médicaux (anesthésistes et réanimateurs). «Il s'agit-là de la satisfaction d'une des principales revendications de ce corps médical», a-t-il indiqué, expliquant que cela répond aux engagements déjà pris par son département ministériel envers les médecins résidents. Cela constitue également l'aboutissement d'un travail de longue haleine entre les ministères de la Santé, de l'Enseignement supérieur et des Finances. «Nous sommes entrés dans une nouvelle phase de bonne gouvernance» ajoute Ould Abbès, estimant que cela «témoigne aussi du respect que nous avons envers le corps médical». De leur côté, les médecins résidents représentés par le Collectif autonome des médecins résidents Algériens (Camra), ont qualifié cet acquis de «louable», nous a affirmé le docteur Sahnoune, l'un des délégués des médecins résidents, porte-parole du Camra, joint hier par téléphone. Cependant, les médecins résidents en grève illimitée depuis près de cent jours maintenant, affirment leur attachement à toutes les autres revendications, dont la principale reste l'abrogation du service civil ou son remplacement. «Nous abordons cette première victoire avec réserve en attendant d'aboutir à d'autres à l'instar de notre principale revendication, celle que nous devons à nos patients et à nos concitoyens pour une grande réforme de notre système de santé et une couverture sanitaire durable et efficace», a ajouté notre interlocuteur. «Nous demandons aujourd'hui aux autorités concernées qui ont été claires concernant l'impossibilité d'abroger le service civil, d'ouvrir une discussion nationale pour négocier une politique plus efficace qui pourrait remplacer le service civil qui a prouvé son échec», affirme le porte-parole du Camra. Toujours selon le représentant des résidents, les revendications pédagogiques n'ont pas été encore satisfaites. «Le P.-V. pédagogique n'a toujours pas été signé par le président de la conférence nationale des doyens». D'autre part les résidents attendent toujours «la garantie qu'aucune sanction judiciaire, administrative ou pédagogique à l'encontre des résidents ne sera prise contre eux». Ils réitèrent leur « droit à la dispense du service national au même titre que les autres citoyens algériens». Par ailleurs, le Collectif autonome des médecins résidents algériens réclame une position officielle de la part du ministère du Travail concernant son droit à la représentation syndicale. «Nous avons déposé un dossier pour la création d'un syndicat autonome, qui est un droit constitutionnel, mais nous attendons toujours la réponse du ministère du Travail», nous dira en conclusion de docteur Sahnnoune.