En autorisant,de nouveau, l'importation de la friperie l'Assemblée populaire nationale (APN) s'est attirée les foudres de beaucoup de parties qui ont vivement dénoncé cette mesure. Des partis politiques, des syndicats, des sénateurs et même des députés se sont, en effet, ouvertement prononcés contre cette mesure de la chambre basse. En autorisant,de nouveau, l'importation de la friperie l'Assemblée populaire nationale (APN) s'est attirée les foudres de beaucoup de parties qui ont vivement dénoncé cette mesure. Des partis politiques, des syndicats, des sénateurs et même des députés se sont, en effet, ouvertement prononcés contre cette mesure de la chambre basse. -Autant dire que l'amendement, énoncé dans l'article 81 bis, autorisant l'importation de la friperie, introduit dans le cadre de la loi de finances complémentaires (LFC) 2011 par quatre députés, a soulevé un tollé général. Lors de l'examen de la LFC 2011 par le Conseil de la nation, la semaine passée, l'attitude des députés de l'APN a été, ainsi, fortement décriée. Des sénateurs, notamment ceux appartenant au tiers présidentiel, ont tiré à boulets rouges sur leurs pairs parlementaires de la chambre basse. «Comment peut-on autoriser l'importation de ce genre de vêtements qui constituent une vraie menace pour la santé des citoyens ?» s'est interrogé un sénateur alors qu'un autre membre du Conseil de la nation a indiqué que «l'Algérie n'est pas une poubelle et cet acte est une attitude honteuse des députés». Mais ce rejet presque unanime des sénateurs ne pouvait pas déboucher sur l'annulation de l'article en question car la chambre haute du Parlement n'a pas la prérogative de voter pour ou contre un ou deux articles d'une loi, mais seulement d'adopter ou de rejeter l'ensemble de la loi. On comprend dès lors pourquoi de nombreux sénateurs se sont élevés contre cette disposition constitutionnelle et ont clairement revendiqué le droit d'avoir les prérogatives d'amender les lois au même titre que les députés de l'APN. Ce d'autant que dans ses réponses à leurs préoccupations le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Mahmoud Khoudri, les a quelque peu «provoqués» en soulignant que «l'APN est souveraine». Les travailleurs du secteur du textile sont, eux aussi, montés au créneau pour fustiger l'attitude des députés. Lors d'un rassemblement de quelques centaines de travailleurs la semaine passée devant le siège de l'UGTA le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs du textile et du cuir, Amar Takjout, a mis l'accent sur la nécessité du retrait de la mesure visant la reprise de l'importation de la friperis. «Il y a beaucoup de contradictions : les pouvoirs publics parlent, d'un côté, d'un plan de relance du secteur, et de l'autre, les députés votent en faveur de la levée de l'interdiction d'importation de la friperie ! » s'est-il en effet exclamé. Mais l'attaque la plus violente est venue du Parti des travailleurs (PT) où Louisa Hanoune n'est pas allée de main morte en accusant les députés d'être à la solde des importateurs de la friperie. La secrétaire générale du PT interpelle le gouvernement pour qu'il annule cette décision à la faveur de la loi de finances 2012. Et au vu de cette levée de boucliers il n'est pas exclu que le gouvernement réponde favorablement à cette requête. Face à ces attaques les députés, initiateurs de cet amendement autorisant l'importation de la friperie, n'ont pas manqué de défendre le bien-fondé de leur attitude. «Cet amendement vise surtout à préserver les 4.800 emplois de ce secteur et pour que cette activité soit bien encadrée par un dispositif juridique avec la garantie d'exercer un strict contrôle sur les produits importés pour préserver la santé des citoyens» nous a indiqué, hier, Imad Djaâfri, le chef du groupe parlementaire des indépendants et l'un des députés initiateurs de l'amendement. Pour notre interlocuteur, joint hier, «Cette activité qui a généré une plus value chez nous est exercée dans tous les pays du monde, y compris en Europe. Chez nous des personnes ont investi dans ce créneau et ont créé des milliers de postes d'emploi avant d'être surpris par une disposition de la loi de finances complémentaire 2009 qui, cela dit, n'évoque pas l'interdiction d'importation de la friperie, mais seulement de tout ce qui est rénové». Selon Imad Djaâfri cette disposition, énoncée dans l'article 50 de la LFC 2009 «a poussé certains à activer dans la clandestinité loin de tout contrôle de l'Etat. Cela dit l'amendement n'a aucune relation avec le secteur du textile qui est en crise partout dans le monde et pas seulement en Algérie». C'est la même position exprimée par Le député du MSP, Zinedine Benmedkhen qui estime que l'amendement s'explique par la volonté «de réglementer l'activité et faire barrage à la contrebande». Selon ce député de la circonscription de Tébessa «Si l'Etat veut mettre fin à cette activité il n'a qu'à la supprimer de la nomenclature du registre de commerce» ajoutant que «le textile ne concerne pas le prêt-à-porter et donc cette activité de la friperie ne concurrence pas ce secteur». -Autant dire que l'amendement, énoncé dans l'article 81 bis, autorisant l'importation de la friperie, introduit dans le cadre de la loi de finances complémentaires (LFC) 2011 par quatre députés, a soulevé un tollé général. Lors de l'examen de la LFC 2011 par le Conseil de la nation, la semaine passée, l'attitude des députés de l'APN a été, ainsi, fortement décriée. Des sénateurs, notamment ceux appartenant au tiers présidentiel, ont tiré à boulets rouges sur leurs pairs parlementaires de la chambre basse. «Comment peut-on autoriser l'importation de ce genre de vêtements qui constituent une vraie menace pour la santé des citoyens ?» s'est interrogé un sénateur alors qu'un autre membre du Conseil de la nation a indiqué que «l'Algérie n'est pas une poubelle et cet acte est une attitude honteuse des députés». Mais ce rejet presque unanime des sénateurs ne pouvait pas déboucher sur l'annulation de l'article en question car la chambre haute du Parlement n'a pas la prérogative de voter pour ou contre un ou deux articles d'une loi, mais seulement d'adopter ou de rejeter l'ensemble de la loi. On comprend dès lors pourquoi de nombreux sénateurs se sont élevés contre cette disposition constitutionnelle et ont clairement revendiqué le droit d'avoir les prérogatives d'amender les lois au même titre que les députés de l'APN. Ce d'autant que dans ses réponses à leurs préoccupations le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Mahmoud Khoudri, les a quelque peu «provoqués» en soulignant que «l'APN est souveraine». Les travailleurs du secteur du textile sont, eux aussi, montés au créneau pour fustiger l'attitude des députés. Lors d'un rassemblement de quelques centaines de travailleurs la semaine passée devant le siège de l'UGTA le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs du textile et du cuir, Amar Takjout, a mis l'accent sur la nécessité du retrait de la mesure visant la reprise de l'importation de la friperis. «Il y a beaucoup de contradictions : les pouvoirs publics parlent, d'un côté, d'un plan de relance du secteur, et de l'autre, les députés votent en faveur de la levée de l'interdiction d'importation de la friperie ! » s'est-il en effet exclamé. Mais l'attaque la plus violente est venue du Parti des travailleurs (PT) où Louisa Hanoune n'est pas allée de main morte en accusant les députés d'être à la solde des importateurs de la friperie. La secrétaire générale du PT interpelle le gouvernement pour qu'il annule cette décision à la faveur de la loi de finances 2012. Et au vu de cette levée de boucliers il n'est pas exclu que le gouvernement réponde favorablement à cette requête. Face à ces attaques les députés, initiateurs de cet amendement autorisant l'importation de la friperie, n'ont pas manqué de défendre le bien-fondé de leur attitude. «Cet amendement vise surtout à préserver les 4.800 emplois de ce secteur et pour que cette activité soit bien encadrée par un dispositif juridique avec la garantie d'exercer un strict contrôle sur les produits importés pour préserver la santé des citoyens» nous a indiqué, hier, Imad Djaâfri, le chef du groupe parlementaire des indépendants et l'un des députés initiateurs de l'amendement. Pour notre interlocuteur, joint hier, «Cette activité qui a généré une plus value chez nous est exercée dans tous les pays du monde, y compris en Europe. Chez nous des personnes ont investi dans ce créneau et ont créé des milliers de postes d'emploi avant d'être surpris par une disposition de la loi de finances complémentaire 2009 qui, cela dit, n'évoque pas l'interdiction d'importation de la friperie, mais seulement de tout ce qui est rénové». Selon Imad Djaâfri cette disposition, énoncée dans l'article 50 de la LFC 2009 «a poussé certains à activer dans la clandestinité loin de tout contrôle de l'Etat. Cela dit l'amendement n'a aucune relation avec le secteur du textile qui est en crise partout dans le monde et pas seulement en Algérie». C'est la même position exprimée par Le député du MSP, Zinedine Benmedkhen qui estime que l'amendement s'explique par la volonté «de réglementer l'activité et faire barrage à la contrebande». Selon ce député de la circonscription de Tébessa «Si l'Etat veut mettre fin à cette activité il n'a qu'à la supprimer de la nomenclature du registre de commerce» ajoutant que «le textile ne concerne pas le prêt-à-porter et donc cette activité de la friperie ne concurrence pas ce secteur».