Conviées hier par le centre d'études stratégiques du quotidien Echaab d'Alger des personnalités de différents horizons ont critiqué le processus de réformes politiques annoncé par les plus hautes autorités du pays. Conviées hier par le centre d'études stratégiques du quotidien Echaab d'Alger des personnalités de différents horizons ont critiqué le processus de réformes politiques annoncé par les plus hautes autorités du pays. Selon les intervenants qui ont eu à discuter du thème portant sur «Les consultations politiques», le dialogue engagé avec la société dans son ensemble n'est «pas crédible du fait qu'il s'appuie sur l'exclusion». Le docteur Kaïssar Mustapha, professeur à l'université d'Alger a exhorté les autorités à revoir leur copie quant à la gestion du secteur de la Fonction publique, et à renforcer l'indépendance de la justice déplorant au passage le fait que «certains responsables se comportent comme des rois». Abdelaziz Hriti, directeur du centre Amel des études stratégiques a insisté sur les indicateurs qui prouvent, d'après lui, que ces consultations n'ont aucune crédibilité. Il cite primo «l'obstination du pouvoir à présenter la crise actuelle comme une crise qui n'a rien de politique». Secundo le fait qu'on veuille nous faire accroire que «ce qui se passe chez nous n'a aucune relation avec les événements qui se déroulent dans le monde arabe». Tertio, «le refus du pouvoir d'ouvrir les médias lourds», quarto, «la focalisation sur la révision constitutionnelle». «Ce sont des consultations semi-secrètes, le staff technique invité à piloter ce dialogue n'avait pas le niveau requis, on attendait les hirondelles du printemps, finalement on a eu droit à des corbeaux» tonne Abdelamalek Serraï, consultant international. Un tantinet nostalgique, l'avocat Khababa Ammar a dit regretter «l'ère du parti unique où l'on avait organisé des consultations autrement plus démocratiques» et d'exhorter «les autorités à faire quelque chose de similaire en conviant le peuple à parler des réformes partout, dans la rue, les champs et les lieux de travail et de sortir des espaces fermés». Pour cet avocat la justice algérienne est devenue une justice au service de la bourgeoisie où le démuni n'a pas sa place. Et d'arguer «le document le plus basique chez l'huissier revient à 3.000 DA, en sus on demande aux justiciables de traduire des documents en français délivrés par l'administration algérienne et ce moyennant les frais de traduction». Zoubir Arous, sociologue et chercheur au CREAD, rappelle que beaucoup de consultations ont été organisées par le passé sans qu'elles aient eu un quelconque impact sur le terrain. «Le cabinet Ghozali avait organisé ses consultations, nombre de commissions de réformes ayant trait à la justice, à l'école ont été mises en place pour rien» fulmine-t-il. «Ce n'est pas sérieux, pourquoi exclure des personnalités politiques de l'ex-FIS qui se disent être contre la violence, et pourquoi ne pas prendre en compte le boycott prôné par certains partis» s'est interrogé Abdelaziz Hriti. Selon les intervenants qui ont eu à discuter du thème portant sur «Les consultations politiques», le dialogue engagé avec la société dans son ensemble n'est «pas crédible du fait qu'il s'appuie sur l'exclusion». Le docteur Kaïssar Mustapha, professeur à l'université d'Alger a exhorté les autorités à revoir leur copie quant à la gestion du secteur de la Fonction publique, et à renforcer l'indépendance de la justice déplorant au passage le fait que «certains responsables se comportent comme des rois». Abdelaziz Hriti, directeur du centre Amel des études stratégiques a insisté sur les indicateurs qui prouvent, d'après lui, que ces consultations n'ont aucune crédibilité. Il cite primo «l'obstination du pouvoir à présenter la crise actuelle comme une crise qui n'a rien de politique». Secundo le fait qu'on veuille nous faire accroire que «ce qui se passe chez nous n'a aucune relation avec les événements qui se déroulent dans le monde arabe». Tertio, «le refus du pouvoir d'ouvrir les médias lourds», quarto, «la focalisation sur la révision constitutionnelle». «Ce sont des consultations semi-secrètes, le staff technique invité à piloter ce dialogue n'avait pas le niveau requis, on attendait les hirondelles du printemps, finalement on a eu droit à des corbeaux» tonne Abdelamalek Serraï, consultant international. Un tantinet nostalgique, l'avocat Khababa Ammar a dit regretter «l'ère du parti unique où l'on avait organisé des consultations autrement plus démocratiques» et d'exhorter «les autorités à faire quelque chose de similaire en conviant le peuple à parler des réformes partout, dans la rue, les champs et les lieux de travail et de sortir des espaces fermés». Pour cet avocat la justice algérienne est devenue une justice au service de la bourgeoisie où le démuni n'a pas sa place. Et d'arguer «le document le plus basique chez l'huissier revient à 3.000 DA, en sus on demande aux justiciables de traduire des documents en français délivrés par l'administration algérienne et ce moyennant les frais de traduction». Zoubir Arous, sociologue et chercheur au CREAD, rappelle que beaucoup de consultations ont été organisées par le passé sans qu'elles aient eu un quelconque impact sur le terrain. «Le cabinet Ghozali avait organisé ses consultations, nombre de commissions de réformes ayant trait à la justice, à l'école ont été mises en place pour rien» fulmine-t-il. «Ce n'est pas sérieux, pourquoi exclure des personnalités politiques de l'ex-FIS qui se disent être contre la violence, et pourquoi ne pas prendre en compte le boycott prôné par certains partis» s'est interrogé Abdelaziz Hriti.