L'étude la plus longue jamais réalisée sur le cancer du sein a été publiée mardi 28 juin dans le journal Radiology, rapporte Reuters. Cette étude réalisée par Stephen Duffy, professeur à l'université de Londres, montre que la réalisation régulière de mammographies permet de prévenir le cancer du sein et augmente le nombre de vies sauvées au fil du temps. Dépister très tôt ce cancer permet de détecter les tumeurs précoces lorsqu'elles sont encore faciles à traiter. L'étude a commencé il y a 29 ans et a été effectuée sur 130.000 femmes effectuant des mammographies chaque année en Suède. Leur mortalité a baissé de 30% au cours de l'étude et continue encore à baisser d'année en année. Le dépistage du cancer du sein présente «encore plus d'avantages que ce que nous avions compris», résume Stamatia Destounis, radiologue à New York. Mais elle raconte à Reuters que pour communiquer sur ce dépistage, les patients mais aussi les médecins ont dû être éduqués. Longtemps, les dépistages ont été contredits et les patients doutaient des avantages de la mammographie. Les experts n'étaient pas d'accord sur le meilleur âge pour commencer les mammographies ni sur la fréquence idéale de ces contrôles. Parfois, le dépistage était considéré comme injustifié chez les femmes sans antécédents familiaux de cancer du sein (les femmes atteintes ont une mutation génétique associée à la maladie) en raison du risque de fausse alarme, raconte BBC. Mais cette étude fournit maintenant la preuve de l'efficacité d'un suivi régulier et à long terme. «Nos résultats indiquent que sur 1.000 femmes dépistées pendant 10 ans, trois cancers du sein seraient empêchés.» «Cela implique que les avantages à long terme du dépistage, en termes de décès évités, sont de plus du double de ceux souvent cités dans le suivi à court terme.» Il estime qu'un dépistage tous les 18 mois pour les femmes de 40 à 54 ans et tous les deux ans pour les femmes de plus de 55 ans est un calendrier raisonnable. En France, le dépistage organisé par les pouvoirs publics concerne les femmes âgées de 50 à 74 ans, qui sont invitées à se faire dépister tous les deux ans (mammographie avec double lecture et examen clinique des seins), sans avance de frais, rappelle sur son site l'Institut national du cancer. Le cancer du sein tue 500.000 personnes dans le monde et est diagnostiqué chez près de 1,3 million de personnes dans le monde chaque année, explique Reuters L'étude la plus longue jamais réalisée sur le cancer du sein a été publiée mardi 28 juin dans le journal Radiology, rapporte Reuters. Cette étude réalisée par Stephen Duffy, professeur à l'université de Londres, montre que la réalisation régulière de mammographies permet de prévenir le cancer du sein et augmente le nombre de vies sauvées au fil du temps. Dépister très tôt ce cancer permet de détecter les tumeurs précoces lorsqu'elles sont encore faciles à traiter. L'étude a commencé il y a 29 ans et a été effectuée sur 130.000 femmes effectuant des mammographies chaque année en Suède. Leur mortalité a baissé de 30% au cours de l'étude et continue encore à baisser d'année en année. Le dépistage du cancer du sein présente «encore plus d'avantages que ce que nous avions compris», résume Stamatia Destounis, radiologue à New York. Mais elle raconte à Reuters que pour communiquer sur ce dépistage, les patients mais aussi les médecins ont dû être éduqués. Longtemps, les dépistages ont été contredits et les patients doutaient des avantages de la mammographie. Les experts n'étaient pas d'accord sur le meilleur âge pour commencer les mammographies ni sur la fréquence idéale de ces contrôles. Parfois, le dépistage était considéré comme injustifié chez les femmes sans antécédents familiaux de cancer du sein (les femmes atteintes ont une mutation génétique associée à la maladie) en raison du risque de fausse alarme, raconte BBC. Mais cette étude fournit maintenant la preuve de l'efficacité d'un suivi régulier et à long terme. «Nos résultats indiquent que sur 1.000 femmes dépistées pendant 10 ans, trois cancers du sein seraient empêchés.» «Cela implique que les avantages à long terme du dépistage, en termes de décès évités, sont de plus du double de ceux souvent cités dans le suivi à court terme.» Il estime qu'un dépistage tous les 18 mois pour les femmes de 40 à 54 ans et tous les deux ans pour les femmes de plus de 55 ans est un calendrier raisonnable. En France, le dépistage organisé par les pouvoirs publics concerne les femmes âgées de 50 à 74 ans, qui sont invitées à se faire dépister tous les deux ans (mammographie avec double lecture et examen clinique des seins), sans avance de frais, rappelle sur son site l'Institut national du cancer. Le cancer du sein tue 500.000 personnes dans le monde et est diagnostiqué chez près de 1,3 million de personnes dans le monde chaque année, explique Reuters