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Le silicium fondamental pour leur fabrication trop coûteux
Fabrication des panneaux photovoltaïques
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 07 - 2011

La technologie en matière de production de panneaux photovoltaïques est coûteuse et nécessite une coopération accrue avec des firmes spécialisées, notamment allemandes, qui détiennent des technologies de pointe, selon des chercheurs rencontrés, hier, en marge du salon des énergies renouvelables consacré essentiellement pour le développement de la sous-traitance nationale pour la fabrication des composants de modules et systèmes photovoltaïques auquel a assisté le ministre de l'Energie et des mines, Youcef Yousfi.
La technologie en matière de production de panneaux photovoltaïques est coûteuse et nécessite une coopération accrue avec des firmes spécialisées, notamment allemandes, qui détiennent des technologies de pointe, selon des chercheurs rencontrés, hier, en marge du salon des énergies renouvelables consacré essentiellement pour le développement de la sous-traitance nationale pour la fabrication des composants de modules et systèmes photovoltaïques auquel a assisté le ministre de l'Energie et des mines, Youcef Yousfi.
En Algérie, il existe la matière première pour l'extraction du silicium, à savoir le sable fin du désert contenant la silice, mais il comporte de faibles quantités, d'où l'impérieuse contrainte de l'acheter à l'étranger à des prix onéreux, selon ces chercheurs. L'Allemagne, qui est dotée d'une technologie importante et sophistiquée pour le traitement du silicium, est un partenaire potentiel de l'Algérie dans ce secteur des énergies renouvelables.Mais selon Yousfi, l'Algérie a pris ses dispositions pour fabriquer localement les ingrédients de base servant à la fabrication des panneaux photovoltaïques, car l'objectif immédiat consiste à maîtriser le process de production et l'acquisition des technologies nécessaires.Abordant le développement des énergies renouvelables et leur industrialisation en Algérie, la directrice de la stratégie à Sonelgaz, Djamila Mohammedi, estime que «l'important pour nous c'est de quantifier les besoins matériels et les équipements afin de nous permettre de réduire les coûts, car en fabriquant chez nous les panneaux photovoltaïques, nous économisons des ressources financières. Actuellement, des équipements sont produits localement par l'entreprise racheté par la firme allemande Linde qui est spécialisée dans les gaz industriels».
Pour elle, l'exportation de l'énergie électrique à base solaire «obéit à des règles et conditions du marché qui doivent être réunies. En 2030, les énergies renouvelables représenteront 40% par rapport à la production locale, soit plus de
22.000 mégawatts».
En effet, 12.000 mégawatts seront utilisés localement dont 3.000 mégawatts concernent le photovoltaïque, 400 l'éolien et le reste est relatif au solaire sachant que Hassi R'mel peut fournir l'essentiel en énergie solaire, en Algérie le soleil brille plus de 3.200 heures par an.
«Aujourd'hui, l'énergie photovoltaïque est appliquée à l'usage domestique et les premiers panneaux de production locale sont utilisés au niveau des centrales électriques de Sonelgaz en vertu de la stratégie marketing en matière photovoltaïque» a-t-elle dit, ajoutant que la réduction des coûts entre dans les mœurs de Sonelgaz.
La fabrication des panneaux solaires en Algérie est onéreuse, car la technologie du traitement du silicium coûte très cher, selon les experts. Ainsi, la technologie de traitement du silicium, matière première fondamentale pour la fabrication des panneaux solaires en Algérie, coûte cher, très cher, selon des experts algériens.
Un panneau solaire de 50 watts revient à 40.000 DA
«La technologie en matière de production de panneaux photovoltaïques est onéreuse et coûteuse et requiert, donc, une coopération permanente et accrue avec des firmes spécialisées dotées de la haute technologie, telles que les entreprises allemandes qui détiennent des technologies de pointe » nous confie un expert, estimant que le silicium existe à l'état brut dans le sable fin du désert algérien sous forme de silice.
Après l'extraction de la silice, il faut le traiter par des technologies de pointe pour le transformer, dit-il, en silicium exigé par les panneaux photovoltaïques pour absorber l'énergie solaire et la transformer en électricité. «Les organisateurs du salon envisagent de trouver dans cette optique un partenaire pour fabriquer localement le silicium» a indiqué Kamel Agroui, docteur d'Etat en énergie solaire à l'Unité de développement de la technologie du silicium (UDTS) d'Alger, mettant en évidence l'importance des relations de partenariat envisagées avec l'entreprise Rouiba Eclairage. Un panneau solaire de 50 watts exposé, à l'occasion de l'événement par l'UDTS, a coûté, dit-il, 40.000 DA.
L'UDTS est chargée, dit-il, conformément à l'arrêté de sa création en 1988, de promouvoir la technologie du silicium pour les applications photovoltaïques et détection. «Les thèmes de recherche engagés par notre unité sont essentiellement la caractérisation et enrichissement du minerai de silice, la réduction de la silice par carbone pour l'obtention de silicium métallurgique, la purification du silicium, la cristallogenèse de cristaux massifs semi conducteurs et développement des technologies associées aux procédés photovoltaïques» a-t-il expliqué, mettant en exergue les possibilités de partenariats pour fabriquer les modules et systèmes photovoltaïques en Algérie. Il est possible pour Rouiba Eclairage d'atteindre, selon lui, un taux d'intégration de 80% dans les meilleurs délais, en faisant appel à la sous-traitance nationale
Selon Moussa Smaïn, chef de département technique au Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), un panneau de 80 watts importé coûte entre 21.000 à 25.000 DA.
«1 watt d'absorption de soleil coûte à l'importation entre 262 à 312 DA» a-t-il répondu à la question des coûts à l'importation de panneaux solaires. Rouiba Eclairage va importer pratiquement tous les composants pour le lancement des premiers panneaux prévus à la fin de l'année 2013, selon Youssef Oulmas, ingénieur au sein de l'entreprise qui espère toutefois trouver d'ici là des opérateurs nationaux qui pourront produire localement certains composants.
Il existe déjà une entreprise algérienne Alsolar, située àTlemcen, spécialisée dans l'importation et le montage des cellules photovoltaïques. «Les opportunités de développement de la sous-traitance algérienne sont énormes et importantes. Mais elles sont méconnues pour cause d'absence de communication.
Les opérateurs économiques algériens ne se connaissent pas entre eux» a déclaré, quant à lui, Ali Khentar, P-dg de l'entreprise Khentar de composants automobiles qui sous-traite plusieurs produits avec la SNTV et verse dans l'exportation en outre. «Notre entreprise qui recèle une grande expertise depuis sa création en 1987 dans la fabrication des équipements électriques d'automobiles est disposée à fabriquer les régulateurs nécessaires au fonctionnement des panneaux photovoltaïques. Ainsi, la collaboration entre les différents opérateurs du solaire est recommandée pour rendre cohérente la stratégie nationale des énergies renouvelables et atteindre les objectifs fixés à l'échéance de 2014. Nous avons pris contact avec les responsables de Sonelgaz pour répondre à l'appel d'offres qui sera lancée bientôt par la société Rouiba Eclairage» a-t-il indiqué.
Il reste bien entendu la question de traitement du silicium et de l'exploitation des carrières de roches de silice qu'il faut envisager en termes économiques et de rentabilité pour les entreprises qui prendront part à ce challenge national du développement des énergies renouvelables.
Le choix des technologies de traitement et de fabrication est, dans ce cas, déterminant pour l'avenir du solaire en Algérie, selon ce chercheur qui souligne néanmoins la préférence des technologies de pointe allemandes.
En Algérie, il existe la matière première pour l'extraction du silicium, à savoir le sable fin du désert contenant la silice, mais il comporte de faibles quantités, d'où l'impérieuse contrainte de l'acheter à l'étranger à des prix onéreux, selon ces chercheurs. L'Allemagne, qui est dotée d'une technologie importante et sophistiquée pour le traitement du silicium, est un partenaire potentiel de l'Algérie dans ce secteur des énergies renouvelables.Mais selon Yousfi, l'Algérie a pris ses dispositions pour fabriquer localement les ingrédients de base servant à la fabrication des panneaux photovoltaïques, car l'objectif immédiat consiste à maîtriser le process de production et l'acquisition des technologies nécessaires.Abordant le développement des énergies renouvelables et leur industrialisation en Algérie, la directrice de la stratégie à Sonelgaz, Djamila Mohammedi, estime que «l'important pour nous c'est de quantifier les besoins matériels et les équipements afin de nous permettre de réduire les coûts, car en fabriquant chez nous les panneaux photovoltaïques, nous économisons des ressources financières. Actuellement, des équipements sont produits localement par l'entreprise racheté par la firme allemande Linde qui est spécialisée dans les gaz industriels».
Pour elle, l'exportation de l'énergie électrique à base solaire «obéit à des règles et conditions du marché qui doivent être réunies. En 2030, les énergies renouvelables représenteront 40% par rapport à la production locale, soit plus de
22.000 mégawatts».
En effet, 12.000 mégawatts seront utilisés localement dont 3.000 mégawatts concernent le photovoltaïque, 400 l'éolien et le reste est relatif au solaire sachant que Hassi R'mel peut fournir l'essentiel en énergie solaire, en Algérie le soleil brille plus de 3.200 heures par an.
«Aujourd'hui, l'énergie photovoltaïque est appliquée à l'usage domestique et les premiers panneaux de production locale sont utilisés au niveau des centrales électriques de Sonelgaz en vertu de la stratégie marketing en matière photovoltaïque» a-t-elle dit, ajoutant que la réduction des coûts entre dans les mœurs de Sonelgaz.
La fabrication des panneaux solaires en Algérie est onéreuse, car la technologie du traitement du silicium coûte très cher, selon les experts. Ainsi, la technologie de traitement du silicium, matière première fondamentale pour la fabrication des panneaux solaires en Algérie, coûte cher, très cher, selon des experts algériens.
Un panneau solaire de 50 watts revient à 40.000 DA
«La technologie en matière de production de panneaux photovoltaïques est onéreuse et coûteuse et requiert, donc, une coopération permanente et accrue avec des firmes spécialisées dotées de la haute technologie, telles que les entreprises allemandes qui détiennent des technologies de pointe » nous confie un expert, estimant que le silicium existe à l'état brut dans le sable fin du désert algérien sous forme de silice.
Après l'extraction de la silice, il faut le traiter par des technologies de pointe pour le transformer, dit-il, en silicium exigé par les panneaux photovoltaïques pour absorber l'énergie solaire et la transformer en électricité. «Les organisateurs du salon envisagent de trouver dans cette optique un partenaire pour fabriquer localement le silicium» a indiqué Kamel Agroui, docteur d'Etat en énergie solaire à l'Unité de développement de la technologie du silicium (UDTS) d'Alger, mettant en évidence l'importance des relations de partenariat envisagées avec l'entreprise Rouiba Eclairage. Un panneau solaire de 50 watts exposé, à l'occasion de l'événement par l'UDTS, a coûté, dit-il, 40.000 DA.
L'UDTS est chargée, dit-il, conformément à l'arrêté de sa création en 1988, de promouvoir la technologie du silicium pour les applications photovoltaïques et détection. «Les thèmes de recherche engagés par notre unité sont essentiellement la caractérisation et enrichissement du minerai de silice, la réduction de la silice par carbone pour l'obtention de silicium métallurgique, la purification du silicium, la cristallogenèse de cristaux massifs semi conducteurs et développement des technologies associées aux procédés photovoltaïques» a-t-il expliqué, mettant en exergue les possibilités de partenariats pour fabriquer les modules et systèmes photovoltaïques en Algérie. Il est possible pour Rouiba Eclairage d'atteindre, selon lui, un taux d'intégration de 80% dans les meilleurs délais, en faisant appel à la sous-traitance nationale
Selon Moussa Smaïn, chef de département technique au Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), un panneau de 80 watts importé coûte entre 21.000 à 25.000 DA.
«1 watt d'absorption de soleil coûte à l'importation entre 262 à 312 DA» a-t-il répondu à la question des coûts à l'importation de panneaux solaires. Rouiba Eclairage va importer pratiquement tous les composants pour le lancement des premiers panneaux prévus à la fin de l'année 2013, selon Youssef Oulmas, ingénieur au sein de l'entreprise qui espère toutefois trouver d'ici là des opérateurs nationaux qui pourront produire localement certains composants.
Il existe déjà une entreprise algérienne Alsolar, située àTlemcen, spécialisée dans l'importation et le montage des cellules photovoltaïques. «Les opportunités de développement de la sous-traitance algérienne sont énormes et importantes. Mais elles sont méconnues pour cause d'absence de communication.
Les opérateurs économiques algériens ne se connaissent pas entre eux» a déclaré, quant à lui, Ali Khentar, P-dg de l'entreprise Khentar de composants automobiles qui sous-traite plusieurs produits avec la SNTV et verse dans l'exportation en outre. «Notre entreprise qui recèle une grande expertise depuis sa création en 1987 dans la fabrication des équipements électriques d'automobiles est disposée à fabriquer les régulateurs nécessaires au fonctionnement des panneaux photovoltaïques. Ainsi, la collaboration entre les différents opérateurs du solaire est recommandée pour rendre cohérente la stratégie nationale des énergies renouvelables et atteindre les objectifs fixés à l'échéance de 2014. Nous avons pris contact avec les responsables de Sonelgaz pour répondre à l'appel d'offres qui sera lancée bientôt par la société Rouiba Eclairage» a-t-il indiqué.
Il reste bien entendu la question de traitement du silicium et de l'exploitation des carrières de roches de silice qu'il faut envisager en termes économiques et de rentabilité pour les entreprises qui prendront part à ce challenge national du développement des énergies renouvelables.
Le choix des technologies de traitement et de fabrication est, dans ce cas, déterminant pour l'avenir du solaire en Algérie, selon ce chercheur qui souligne néanmoins la préférence des technologies de pointe allemandes.


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