Depuis dix jours, les distributeurs du lait en sachet sont entrés en grève illimitée. Ce qui a généré une pénurie de lait qui n'épargne aucun coin de la wilaya de Tizi-Ouzou. Aussi bien au niveau du chef-lieu de wilaya que dans les villages, le lait en sachet n'est pas disponible mais aussi le lait en poudre et le lait Candia et autres marques importées. C'est, donc, à une vraie crise d'indisponibilité du lait que fait face la population de la région qui a eu à vivre le même phénomène l'année dernière à la même période. La centaine de distributeurs de lait déplore le problème des relations de travail qui les oppose à l'usine Onalait de Draâ Ben Khedda. Il s'agit d'un problème d'organisation car pour effectuer le chargement de leurs camions, les distributeurs doivent attendre pendant longtemps devant l'entrée de l'usine, ce qui occasionne une perte de temps et de ce fait une perte sur le plan financier. La grève des distributeurs est suivie à 100%. L'ensemble des commerçants de la wilaya ne reçoivent plus leur quota de lait. Ce qui pousse les clients à se ruer sur les produits laitiers importés ou sur le lait en poudre. Mais, compte tenu de la grande consommation de ce produit de première nécessité, il se trouve que le lait, toutes marques confondues, a disparu des étals. Les commerçants du centre-ville de Tizi-Ouzou, interrogés hier, nous ont confié qu'ils n'ont pas été approvisionnés depuis une semaine. «On m'a appelé de l'Onalait de Draâ Ben Khedda et on m'a proposé d'aller sur place pour ramener du lait mais je ne peux pas le faire car ce ne serait pas rentable pour moi», nous a confié un gérant d'un magasin d'alimentation générale situé à proximité du Boulevard Abane Ramdane. Les citoyens de Draâ Ben Khedda où se trouve l'usine doivent guetter, durant toute la journée, l'arrivée d'un camion qui stationne dans différents quartiers et assure la vente directe aux citoyens. Mais pour cela, ces derniers doivent patienter pendant plus d'une demi heure. «Il m'a fallu trente-cinq minutes d'attente pour acheter quatre sachets de lait», confie une sexagénaire, rencontrée à Draâ Ben Khedda, avant-hier en fin de journée. Pour l'instant, les distributeurs de lait sont déterminés à poursuivre leur mouvement de grève dès lors que les portes du dialogue n'ont pas encore été ouvertes avec les responsables de l'Onalait. En attendant, c'est le citoyen qui paye la facture, et ce, à la veille du mois de Ramadhan qui voit la consommation du lait croître de manière sensible. Depuis dix jours, les distributeurs du lait en sachet sont entrés en grève illimitée. Ce qui a généré une pénurie de lait qui n'épargne aucun coin de la wilaya de Tizi-Ouzou. Aussi bien au niveau du chef-lieu de wilaya que dans les villages, le lait en sachet n'est pas disponible mais aussi le lait en poudre et le lait Candia et autres marques importées. C'est, donc, à une vraie crise d'indisponibilité du lait que fait face la population de la région qui a eu à vivre le même phénomène l'année dernière à la même période. La centaine de distributeurs de lait déplore le problème des relations de travail qui les oppose à l'usine Onalait de Draâ Ben Khedda. Il s'agit d'un problème d'organisation car pour effectuer le chargement de leurs camions, les distributeurs doivent attendre pendant longtemps devant l'entrée de l'usine, ce qui occasionne une perte de temps et de ce fait une perte sur le plan financier. La grève des distributeurs est suivie à 100%. L'ensemble des commerçants de la wilaya ne reçoivent plus leur quota de lait. Ce qui pousse les clients à se ruer sur les produits laitiers importés ou sur le lait en poudre. Mais, compte tenu de la grande consommation de ce produit de première nécessité, il se trouve que le lait, toutes marques confondues, a disparu des étals. Les commerçants du centre-ville de Tizi-Ouzou, interrogés hier, nous ont confié qu'ils n'ont pas été approvisionnés depuis une semaine. «On m'a appelé de l'Onalait de Draâ Ben Khedda et on m'a proposé d'aller sur place pour ramener du lait mais je ne peux pas le faire car ce ne serait pas rentable pour moi», nous a confié un gérant d'un magasin d'alimentation générale situé à proximité du Boulevard Abane Ramdane. Les citoyens de Draâ Ben Khedda où se trouve l'usine doivent guetter, durant toute la journée, l'arrivée d'un camion qui stationne dans différents quartiers et assure la vente directe aux citoyens. Mais pour cela, ces derniers doivent patienter pendant plus d'une demi heure. «Il m'a fallu trente-cinq minutes d'attente pour acheter quatre sachets de lait», confie une sexagénaire, rencontrée à Draâ Ben Khedda, avant-hier en fin de journée. Pour l'instant, les distributeurs de lait sont déterminés à poursuivre leur mouvement de grève dès lors que les portes du dialogue n'ont pas encore été ouvertes avec les responsables de l'Onalait. En attendant, c'est le citoyen qui paye la facture, et ce, à la veille du mois de Ramadhan qui voit la consommation du lait croître de manière sensible.