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Washington appelle à examiner le versement de rançons
Lutte antiterroriste
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 07 - 2011

Le coordonnateur américain pour la lutte contre le terrorisme au département d'Etat, Daniel Benjamin, a appelé le Conseil de sécurité de l'Onu à examiner de près la question de versement de rançons à Al Qaïda au Maghreb islamique.
Le coordonnateur américain pour la lutte contre le terrorisme au département d'Etat, Daniel Benjamin, a appelé le Conseil de sécurité de l'Onu à examiner de près la question de versement de rançons à Al Qaïda au Maghreb islamique.
Au cours de son intervention devant le comité contre le terrorisme du Conseil de sécurité de l'Onu pour expliquer la stratégie américaine pour le contre-terrorisme, M. Benjamin a déclaré qu'« aucun groupe terroriste n'est aussi notoirement connu qu'AQMI en matière d'enlèvements contre rançons qui sont devenus l'une des sources principales des revenus pour les groupes liés à Al Qaïda ». Il a, dans ce sens, souligné que les Etats-Unis « encouragent vivement le comité contre le terrorisme du Conseil de sécurité à se concentrer davantage sur cet aspect de la menace terroriste, qui s'étend au-delà de l'AQMI ». Le patron du contre-terrorisme au département d'Etat a, par ailleurs, considéré que « l'importance de situer les efforts américains contre le terrorisme dans un large cadre des politiques étrangère et sécuritaire, est soulignée par les transformations qui se déroulent au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, dont le plein impact, y compris pour nos efforts contre le terrorisme, est en train de prendre forme ». Estimant que ces bouleversements politiques à travers les pays de la région Moyen Orient- Afrique du Nord sont prometteurs en matière de démocratie, M. Benjamin a, toutefois, prévenu que « certains dangers ne peuvent être ignorés ». En effet, a-t-il expliqué, « ces agitations politiques ont distrait les services de sécurité dans un certain nombre de pays ». Il a, sur ce dernier point, exprimé sa « préoccupation à la fois pour le transit des terroristes à la lumière de l'instabilité en Libye, et à la menace posée par la circulation des armes qui étaient auparavant sous contrôle du gouvernement libyen ». Sans doute, a-t-il mis en garde le comité onusien de contre-terrorisme, « les groupes terroristes seront tentés d'exploiter la situation pour commettre des actes de conspiration », et d'ajouter que les Etats-Unis « savent que ces crises politiques à travers les pays de la région ont attiré l'attention d'Al Qaida qui cherche à s'y insinuer ». « Les conspirations terroristes pourraient avoir des implications perturbatrices significatives pour les Etats qui font face aux défis et à des transitions démocratiques difficiles».
L'Algérie : un élément essentiel dans la stratégie américaine
La Maison-Blanche avait dévoilé, en juin dernier, la nouvelle stratégie américaine antiterrorisme dans laquelle elle souligne que la lutte contre l'organisation terroriste Al Qaïda au Maghreb islamique figure parmi ses principaux objectifs. Denommée
« Stratégie nationale pour le contre-terrorisme », ce dispositif formalise la démarche que le président Obama et son administration ont poursuivi et adapté durant les deux dernières années pour « prévenir les attaques terroristes et porter des coups dévastateurs à Al Qaïda ». Notons que cette stratégie de contre-terrorisme « fait partie d'une stratégie plus large de la sécurité nationale définie par le président Barack Obama, qui vise à faire progresser nos intérêts de sécurité ». Selon la présidence américaine, « le principal centre d'attention de cette stratégie de contre-terrorisme est le réseau qui constitue la menace la plus directe et la plus considérable aux Etats-unis : Al Qaïda, ses filiales et ses adhérents ». Citant AQMI, le document-cadre de la Maison-Blanche, signé par le président Obama, note que cette organisation
« a ses racines en Algérie, mais a déplacé ces dernières années son centre de gravité vers le Sud, où elle a trouvé refuge au nord du Mali et exploite les capacités limitées en contre-terrorisme des pays qui sont en ligne de front du Sahel ». A partir de cette base, poursuit-elle, « il a formé des combattants d'autres alliés telles que l'organisation basée au Nigeria
-Boko Haram- et il cherche sans doute à exploiter l'instabilité en Afrique du Nord pour s'étendre et accéder aux armes et à des recrues ». « Le groupe a attaqué des citoyens et des intérêts américains et occidentaux, après avoir tué un Américain à Nouakchott en 2009 et ciblé d'autres Américains et des installations dans la région », note-t-elle. La stratégie américaine de contre-terrorisme précise aussi que les Etats-Unis « vont également chercher à renforcer les efforts de coopération régionale contre l'AQMI, en particulier entre l'Algérie et les pays du Sahel (Mauritanie, Mali et Niger) comme un élément essentiel dans une stratégie axée sur la perturbation d'un groupe hautement adaptable et mobile qui exploite les lacunes dans la sécurité régionale et la gouvernance ». Notons enfin que le dispositif relatif à cette stratégie américaine de lutte contre le terrorisme porte notamment sur les menaces, les principes qui guident les actions antiterroristes, les objectifs et les centres d'intérêts par région où sont implantées Al Qaïda et ses diverses ramifications à travers le monde.
Au cours de son intervention devant le comité contre le terrorisme du Conseil de sécurité de l'Onu pour expliquer la stratégie américaine pour le contre-terrorisme, M. Benjamin a déclaré qu'« aucun groupe terroriste n'est aussi notoirement connu qu'AQMI en matière d'enlèvements contre rançons qui sont devenus l'une des sources principales des revenus pour les groupes liés à Al Qaïda ». Il a, dans ce sens, souligné que les Etats-Unis « encouragent vivement le comité contre le terrorisme du Conseil de sécurité à se concentrer davantage sur cet aspect de la menace terroriste, qui s'étend au-delà de l'AQMI ». Le patron du contre-terrorisme au département d'Etat a, par ailleurs, considéré que « l'importance de situer les efforts américains contre le terrorisme dans un large cadre des politiques étrangère et sécuritaire, est soulignée par les transformations qui se déroulent au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, dont le plein impact, y compris pour nos efforts contre le terrorisme, est en train de prendre forme ». Estimant que ces bouleversements politiques à travers les pays de la région Moyen Orient- Afrique du Nord sont prometteurs en matière de démocratie, M. Benjamin a, toutefois, prévenu que « certains dangers ne peuvent être ignorés ». En effet, a-t-il expliqué, « ces agitations politiques ont distrait les services de sécurité dans un certain nombre de pays ». Il a, sur ce dernier point, exprimé sa « préoccupation à la fois pour le transit des terroristes à la lumière de l'instabilité en Libye, et à la menace posée par la circulation des armes qui étaient auparavant sous contrôle du gouvernement libyen ». Sans doute, a-t-il mis en garde le comité onusien de contre-terrorisme, « les groupes terroristes seront tentés d'exploiter la situation pour commettre des actes de conspiration », et d'ajouter que les Etats-Unis « savent que ces crises politiques à travers les pays de la région ont attiré l'attention d'Al Qaida qui cherche à s'y insinuer ». « Les conspirations terroristes pourraient avoir des implications perturbatrices significatives pour les Etats qui font face aux défis et à des transitions démocratiques difficiles».
L'Algérie : un élément essentiel dans la stratégie américaine
La Maison-Blanche avait dévoilé, en juin dernier, la nouvelle stratégie américaine antiterrorisme dans laquelle elle souligne que la lutte contre l'organisation terroriste Al Qaïda au Maghreb islamique figure parmi ses principaux objectifs. Denommée
« Stratégie nationale pour le contre-terrorisme », ce dispositif formalise la démarche que le président Obama et son administration ont poursuivi et adapté durant les deux dernières années pour « prévenir les attaques terroristes et porter des coups dévastateurs à Al Qaïda ». Notons que cette stratégie de contre-terrorisme « fait partie d'une stratégie plus large de la sécurité nationale définie par le président Barack Obama, qui vise à faire progresser nos intérêts de sécurité ». Selon la présidence américaine, « le principal centre d'attention de cette stratégie de contre-terrorisme est le réseau qui constitue la menace la plus directe et la plus considérable aux Etats-unis : Al Qaïda, ses filiales et ses adhérents ». Citant AQMI, le document-cadre de la Maison-Blanche, signé par le président Obama, note que cette organisation
« a ses racines en Algérie, mais a déplacé ces dernières années son centre de gravité vers le Sud, où elle a trouvé refuge au nord du Mali et exploite les capacités limitées en contre-terrorisme des pays qui sont en ligne de front du Sahel ». A partir de cette base, poursuit-elle, « il a formé des combattants d'autres alliés telles que l'organisation basée au Nigeria
-Boko Haram- et il cherche sans doute à exploiter l'instabilité en Afrique du Nord pour s'étendre et accéder aux armes et à des recrues ». « Le groupe a attaqué des citoyens et des intérêts américains et occidentaux, après avoir tué un Américain à Nouakchott en 2009 et ciblé d'autres Américains et des installations dans la région », note-t-elle. La stratégie américaine de contre-terrorisme précise aussi que les Etats-Unis « vont également chercher à renforcer les efforts de coopération régionale contre l'AQMI, en particulier entre l'Algérie et les pays du Sahel (Mauritanie, Mali et Niger) comme un élément essentiel dans une stratégie axée sur la perturbation d'un groupe hautement adaptable et mobile qui exploite les lacunes dans la sécurité régionale et la gouvernance ». Notons enfin que le dispositif relatif à cette stratégie américaine de lutte contre le terrorisme porte notamment sur les menaces, les principes qui guident les actions antiterroristes, les objectifs et les centres d'intérêts par région où sont implantées Al Qaïda et ses diverses ramifications à travers le monde.


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