Les forces de sécurité ont tué 23 personnes au moins à Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, en représailles à un attentat à la bombe commis samedi et imputé à la secte islamiste Boko Haram, a annoncé lundi l'ONG de défense des droits de l'homme Amnesty International. L'attentat de samedi, à proximité d'un marché du centre-ville de la capitale de l'Etat de Borno, a fait plusieurs morts civils ainsi que trois blessés dans les rangs de l'armée, selon les autorités et des témoins. Des habitants de Maiduguri accusent des membres d'une unité spéciale de l'armée (JTF) de réagir avec une violence aveugle aux attaques de Boko Haram, qui veut généraliser la "charia" (loi coranique) dans tout le Nigeria. "Depuis plusieurs mois déjà, les perquisitions de maisons, les brutalités, les arrestations arbitraires, les assassinats et les disparitions sont devenus monnaie courante à Maiduguri", a déclaré Tawanda Hondora, directeur adjoint d'Amnesty International pour l'Afrique. "Si des mesures ne sont pas prises pour faire en sorte que les forces de sécurité opèrent en toutes circonstances dans le cadre de la loi et du respect des droits de l'homme, ce genre d'exactions risquent de se reproduire chaque fois que Boko Haram attaquera ou tuera un militaire", a-t-il ajouté. Boko Haram est tenu pour responsable des fusillades et attaques qui se produisent quasi-quotidiennement dans et autour de la capitale du Borno. Les forces de sécurité ont tué 23 personnes au moins à Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, en représailles à un attentat à la bombe commis samedi et imputé à la secte islamiste Boko Haram, a annoncé lundi l'ONG de défense des droits de l'homme Amnesty International. L'attentat de samedi, à proximité d'un marché du centre-ville de la capitale de l'Etat de Borno, a fait plusieurs morts civils ainsi que trois blessés dans les rangs de l'armée, selon les autorités et des témoins. Des habitants de Maiduguri accusent des membres d'une unité spéciale de l'armée (JTF) de réagir avec une violence aveugle aux attaques de Boko Haram, qui veut généraliser la "charia" (loi coranique) dans tout le Nigeria. "Depuis plusieurs mois déjà, les perquisitions de maisons, les brutalités, les arrestations arbitraires, les assassinats et les disparitions sont devenus monnaie courante à Maiduguri", a déclaré Tawanda Hondora, directeur adjoint d'Amnesty International pour l'Afrique. "Si des mesures ne sont pas prises pour faire en sorte que les forces de sécurité opèrent en toutes circonstances dans le cadre de la loi et du respect des droits de l'homme, ce genre d'exactions risquent de se reproduire chaque fois que Boko Haram attaquera ou tuera un militaire", a-t-il ajouté. Boko Haram est tenu pour responsable des fusillades et attaques qui se produisent quasi-quotidiennement dans et autour de la capitale du Borno.