Des dizaines de personnes ont trouvé la mort et plusieurs autres ont été blessées, dimanche, dans plusieurs villes syriennes lors de violents affrontements entre l'armée et des manifestants qui réclament depuis la mi-mars dernier des réformes politiques et sociales. Des dizaines de personnes ont trouvé la mort et plusieurs autres ont été blessées, dimanche, dans plusieurs villes syriennes lors de violents affrontements entre l'armée et des manifestants qui réclament depuis la mi-mars dernier des réformes politiques et sociales. Des agences de presse ont évoqué un bilan de 79 morts tandis que d'autres médias citant des ONG syriennes ont fait état de plus d'une centaine de morts. A Homs, une ville du centre de la Syrie, cinq personnes sont mortes quand des habitants sont descendus dans la rue en soutien à Hama, située juste au Nord, selon le président de la Ligue syrienne de défense des droits de l'Homme (LSDDH), Abdel Karim Rihaoui, cité par les agences. "Et il y a eu trois morts dans la province d'Idleb (nord-ouest)", a dit cette source. Dix-neuf autres personnes ont été tuées à Deir Ezzor (Est), six à Harak (Sud) et une à Boukamal (Est), selon un autre militant des droits de l'Homme, cité également par les agences. Le chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, a fait état de deux morts à Sourane, près de Hama, ce qui porte le bilan total à 136 morts depuis le début des manifestations dans le pays. Vendredi, à Deir Ezzor, au moins 50.000 personnes avaient défilé pour réclamer la chute du régime, puis 300.000 avaient participé aux funérailles de personnes tuées au cours de rassemblement précédents, selon des militants des droits de l'hommes. Cependant, aucune source officielle syrienne n'a confirmé ces bilans. L'agence de presse officielle syrienne SANA a rapporté, en outre, qu'au moins deux membres des forces de l'ordre syriennes avaient été tués par des "gangs armés" dans la province agitée de Hama. Des hommes armés ont incendié des commissariats, endommagé des biens publics et privés, dressé des barricades et barricadé les entrées de la province de Hamas, selon Sana. Les forces de l'ordre étaient intervenues pour tenter de rétablir l'ordre dans la ville, selon la même source. Cités par Sana, des habitants ont indiqué que "des dizaines d'hommes organisés en bandes armées sont actuellement postés sur les toits des principaux bâtiments de la ville, ils ont des fusils mitrailleurs et ils effraient la population en tirant sans arrêt". Ces bandes armée "ont attaqué samedi soir les forces de sécurité syriennes et un commissariat de police à Deir al-Zour, dans le nord-est du pays", avait également rapporté Sana. Damas attribue les violences que connaît le pays depuis des mois ces "gangs armés" qui "voulaient déstabiliser la Syrie. La situation prévalant actuellement dans ce pays continue de soulever les inquiétudes de la communauté internationale, qui a condamné "des répressions sanglantes" contre les manifestants, et a appelé au dialogue pour entamer les réformes annoncées auparavant par le Président syrien Bachar El-Assad. S'exprimant sur les évènements que connaît la Syrie ces derniers tempss le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, a appelé à la fin de "toute violence" pour entamer "un large dialogue" entre le gouvernement et l'opposition. Quant aux chefs de la diplomatie allemande et britannique, respectivement Guido Westerwelle, et William Hague, se sont dits "profondément choqué" et "consternés" par les informations faisant état de "dizaines de morts", après l'assaut lancé par les forces syriennes sur la ville de Hama. Le président syrien avait annoncé il y a quelques semaines d'importantes réformes, dont la levée de l'état d'urgence, une amnistie générale. Mais celles-ci n'avaient pas suffi pour apaiser la tension régnant depuis le 15 mars dans les rues syriennes. Le gouvernement a aussi entamé un dialogue national auquel il a invité toutes les parties concernées afin d'examiner une solution politique et pacifique à la crise. Intransigeante, l'opposition a décidé de boycotter cette initiative, exigeant au préalable le départ du pouvoir en place. Des agences de presse ont évoqué un bilan de 79 morts tandis que d'autres médias citant des ONG syriennes ont fait état de plus d'une centaine de morts. A Homs, une ville du centre de la Syrie, cinq personnes sont mortes quand des habitants sont descendus dans la rue en soutien à Hama, située juste au Nord, selon le président de la Ligue syrienne de défense des droits de l'Homme (LSDDH), Abdel Karim Rihaoui, cité par les agences. "Et il y a eu trois morts dans la province d'Idleb (nord-ouest)", a dit cette source. Dix-neuf autres personnes ont été tuées à Deir Ezzor (Est), six à Harak (Sud) et une à Boukamal (Est), selon un autre militant des droits de l'Homme, cité également par les agences. Le chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, a fait état de deux morts à Sourane, près de Hama, ce qui porte le bilan total à 136 morts depuis le début des manifestations dans le pays. Vendredi, à Deir Ezzor, au moins 50.000 personnes avaient défilé pour réclamer la chute du régime, puis 300.000 avaient participé aux funérailles de personnes tuées au cours de rassemblement précédents, selon des militants des droits de l'hommes. Cependant, aucune source officielle syrienne n'a confirmé ces bilans. L'agence de presse officielle syrienne SANA a rapporté, en outre, qu'au moins deux membres des forces de l'ordre syriennes avaient été tués par des "gangs armés" dans la province agitée de Hama. Des hommes armés ont incendié des commissariats, endommagé des biens publics et privés, dressé des barricades et barricadé les entrées de la province de Hamas, selon Sana. Les forces de l'ordre étaient intervenues pour tenter de rétablir l'ordre dans la ville, selon la même source. Cités par Sana, des habitants ont indiqué que "des dizaines d'hommes organisés en bandes armées sont actuellement postés sur les toits des principaux bâtiments de la ville, ils ont des fusils mitrailleurs et ils effraient la population en tirant sans arrêt". Ces bandes armée "ont attaqué samedi soir les forces de sécurité syriennes et un commissariat de police à Deir al-Zour, dans le nord-est du pays", avait également rapporté Sana. Damas attribue les violences que connaît le pays depuis des mois ces "gangs armés" qui "voulaient déstabiliser la Syrie. La situation prévalant actuellement dans ce pays continue de soulever les inquiétudes de la communauté internationale, qui a condamné "des répressions sanglantes" contre les manifestants, et a appelé au dialogue pour entamer les réformes annoncées auparavant par le Président syrien Bachar El-Assad. S'exprimant sur les évènements que connaît la Syrie ces derniers tempss le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, a appelé à la fin de "toute violence" pour entamer "un large dialogue" entre le gouvernement et l'opposition. Quant aux chefs de la diplomatie allemande et britannique, respectivement Guido Westerwelle, et William Hague, se sont dits "profondément choqué" et "consternés" par les informations faisant état de "dizaines de morts", après l'assaut lancé par les forces syriennes sur la ville de Hama. Le président syrien avait annoncé il y a quelques semaines d'importantes réformes, dont la levée de l'état d'urgence, une amnistie générale. Mais celles-ci n'avaient pas suffi pour apaiser la tension régnant depuis le 15 mars dans les rues syriennes. Le gouvernement a aussi entamé un dialogue national auquel il a invité toutes les parties concernées afin d'examiner une solution politique et pacifique à la crise. Intransigeante, l'opposition a décidé de boycotter cette initiative, exigeant au préalable le départ du pouvoir en place.