Le plus grand port d'Algérie par lequel transite l'essentiel des marchandises importées, n'est doté que d'un seul scanner appartenant à l'Entreprise portuaire d'Alger. Pas moins de 70% des conteneurs, transitant par ce port, ne sont donc pas soumis au contrôle par scanner. Selon les services des Douanes, seulement 30% de ces conteneurs seraient ainsi soumis au contrôle par scanner. Le plus grand port d'Algérie par lequel transite l'essentiel des marchandises importées, n'est doté que d'un seul scanner appartenant à l'Entreprise portuaire d'Alger. Pas moins de 70% des conteneurs, transitant par ce port, ne sont donc pas soumis au contrôle par scanner. Selon les services des Douanes, seulement 30% de ces conteneurs seraient ainsi soumis au contrôle par scanner. Pour sa part, la direction régionale des Douanes d'Alger, indique que le port de la capitale contrôle par scanner, depuis plus d'une année, une moyenne de 150 à 220 conteneurs par jour sur environ les 600 ou 700 conteneurs traités par l'Epal et l'emirati DP World, gestionnaire depuis 2008 du terminal à conteneurs de ce port. Le taux de contrôle par ces appareils n'a jamais dépassé, même dans les périodes de pic, les 30% par jour, a précisé à l'APS la même source qui impute cette situation au « au déficit assez manifeste dans les capacités de scanning ». notons en outre que DP DP World ne dispose pas de scanner, rendant encore plus difficile la tâche d'inspection de son partenaire qui assume à lui seul la totalité du contrôle. Les pannes récurrentes de ce scanner de haute technologie, mis en service depuis 2004, entraînent souvent du retard dans le dédouanement des marchandises. Selon la même source, ces pannes peuvent durer des fois trois à quatre jours, une durée que l'Epal infirme, précisant qu'elle n'a jamais atteint les deux jours. S'ajoutent à ces pannes, les travaux réguliers d'entretien du scanner, engagé par l'Epal qui nécessitent un arrêt de l'appareil pour une journée par semaine ou deux jours par mois, souligne-t-on auprès des Douanes. L'équipement logistique du port d'Alger, notamment en appareils d'inspection, revient en effet aux deux partenaires-Epal et DPW-et non pas aux douanes qui assure, quant à eux, en plus de leur mission fiscale, le contrôle des marchandises et la protection de l'économie. Les Douanes ont, face à cette situation, sollicité l'Epal pour augmenter ses capacités de scanning et DPW pour s'équiper d'au moins un appareil, une demande restée vaine puisque jusqu'ici le port de la capitale fonctionne encore avec un seul grand scanner performant. En attendant que cette doléance soit prise en considération, l'administration douanière a engagé un programme d'acquisition de scanners mobiles. Ces scanners viendront renforcer celui mis en service en 2009 et utilisé essentiellement en cas de besoin par les services de lutte contre la fraude lors des opérations d'investigations inopinées. Les Douanes du port d'Alger recourent aussi à cet appareil pour traiter les opérations d'urgence. Même performant, le scanner mobile des Douanes n'a pas les mêmes capacités de contrôle que celui de l'Epal qui reste d'une importance capitale pour ce port puisqu'il a aidé à déjouer depuis son fonctionnement plusieurs opérations d'importations frauduleuses, précise-t-on. Notons enfin que l'application prochaine du statut de l'opérateur agréé, qui va soumettre une catégorie d'opérateurs, notamment les producteurs, à un contrôle a posteriori, va aussi aider le port d'Alger à réorienter une partie considérable de ses capacités de scanning aux importateurs présumés frauduleux. Pour sa part, la direction régionale des Douanes d'Alger, indique que le port de la capitale contrôle par scanner, depuis plus d'une année, une moyenne de 150 à 220 conteneurs par jour sur environ les 600 ou 700 conteneurs traités par l'Epal et l'emirati DP World, gestionnaire depuis 2008 du terminal à conteneurs de ce port. Le taux de contrôle par ces appareils n'a jamais dépassé, même dans les périodes de pic, les 30% par jour, a précisé à l'APS la même source qui impute cette situation au « au déficit assez manifeste dans les capacités de scanning ». notons en outre que DP DP World ne dispose pas de scanner, rendant encore plus difficile la tâche d'inspection de son partenaire qui assume à lui seul la totalité du contrôle. Les pannes récurrentes de ce scanner de haute technologie, mis en service depuis 2004, entraînent souvent du retard dans le dédouanement des marchandises. Selon la même source, ces pannes peuvent durer des fois trois à quatre jours, une durée que l'Epal infirme, précisant qu'elle n'a jamais atteint les deux jours. S'ajoutent à ces pannes, les travaux réguliers d'entretien du scanner, engagé par l'Epal qui nécessitent un arrêt de l'appareil pour une journée par semaine ou deux jours par mois, souligne-t-on auprès des Douanes. L'équipement logistique du port d'Alger, notamment en appareils d'inspection, revient en effet aux deux partenaires-Epal et DPW-et non pas aux douanes qui assure, quant à eux, en plus de leur mission fiscale, le contrôle des marchandises et la protection de l'économie. Les Douanes ont, face à cette situation, sollicité l'Epal pour augmenter ses capacités de scanning et DPW pour s'équiper d'au moins un appareil, une demande restée vaine puisque jusqu'ici le port de la capitale fonctionne encore avec un seul grand scanner performant. En attendant que cette doléance soit prise en considération, l'administration douanière a engagé un programme d'acquisition de scanners mobiles. Ces scanners viendront renforcer celui mis en service en 2009 et utilisé essentiellement en cas de besoin par les services de lutte contre la fraude lors des opérations d'investigations inopinées. Les Douanes du port d'Alger recourent aussi à cet appareil pour traiter les opérations d'urgence. Même performant, le scanner mobile des Douanes n'a pas les mêmes capacités de contrôle que celui de l'Epal qui reste d'une importance capitale pour ce port puisqu'il a aidé à déjouer depuis son fonctionnement plusieurs opérations d'importations frauduleuses, précise-t-on. Notons enfin que l'application prochaine du statut de l'opérateur agréé, qui va soumettre une catégorie d'opérateurs, notamment les producteurs, à un contrôle a posteriori, va aussi aider le port d'Alger à réorienter une partie considérable de ses capacités de scanning aux importateurs présumés frauduleux.