Dans la wilaya de Biskra, le phénomène de l'approvisionnement des ménages en eau potable acheminée par camions-citernes a fini, ces dernières années, par prendre une ampleur considérable. Ce commerce de l'eau est devenue une activité très répandue. Dans la wilaya de Biskra, le phénomène de l'approvisionnement des ménages en eau potable acheminée par camions-citernes a fini, ces dernières années, par prendre une ampleur considérable. Ce commerce de l'eau est devenue une activité très répandue. Quotidiennement, ces véhicules sillonnant les rues et les quartiers des grandes et petites agglomérations de la wilaya sont toujours très sollicités par les habitants qui les accueillent avec jerricans, bidons et divers récipients, là où ils passent. Hormis les cas où ces camions-citernes sont mobilisés par les communes pour pallier d'éventuelles perturbations du réseau de distribution, ces véhicules sont si fréquemment rencontrés qu'ils finissent par donner l'impression, au visiteur, que la région vit une grave crise d'eau. Ce qui est loin d'être le cas, puisque la quantité moyenne quotidiennement reçue par chaque citoyen de la wilaya de Biskra "dépasse les 200 litres", affirme à l'APS le directeur de l'hydraulique, M. Abdennour Sellam, qui assure que les éventuelles perturbations signalées çà et là sont dues exclusivement à des "pannes sur le réseau de distribution". Pour ce responsable, l'Etat a engagé au cours des dix dernières années "d'énormes investissements pour satisfaire les besoins de la population en eau potable". C'est à partir du champ captant de Drou, sur 25 km, que la capitale des Zibans est alimentée, tandis que des villes comme Doucen et Ouled Djellal sont approvisionnées du champ captant de Bir Naâm, sur 54 km. A l'exception de certains îlots encore exposés à des perturbations de l'alimentation, la majorité des agglomérations est suffisamment approvisionnée. Loin d'être le signe d'une pénurie ou d'une quelconque tension sur le précieux liquide, ce phénomène s'expliquerait plutôt par la certitude, de plus en plus partagée par une grande frange de la société locale, que la qualité de l'eau acheminée par citerne est bien meilleure que celle du robinet. Dans les Zibans, en général, la première sert à étancher la soif et à la cuisson, tandis que la seconde est réservée à la lessive, au ménage et aux différentes autres tâches domestiques. Du fait d'une ampleur sans cesse croissante, la distribution de cette substance vitale a fini actuellement par se retrouver au centre d'un business apparemment bien lucratif. Khaled de la commune de Lichana affirme exercer cette activité depuis cinq ans. "J'en tire de quoi subvenir aux besoins de ma famille, entretenir mon véhicule et mettre un peu d'argent de côté pour l'avenir", précise l'APS. Dans la wilaya de Biskra, les services de l'hydraulique recensent 500 camions-citernes servant à la commercialisation de l'eau, dont 200 activant au seul chef-lieu de wilaya. Le nombre d'emplois ainsi générés est au moins égal à celui des véhicules. Les points d'où provient l'eau vendue ont acquis une notoriété certaine auprès de la population locale. Aïn Bir Naâm, Nefidha, Oued Besbès et Manbaâa El-Ghozlane constituent pour le commun des Biskris, des labels d'une eau de qualité certaine. La seule évocation de la source met en confiance le client qui se trouve ainsi rassuré quant à "l'authenticité" et à la qualité du liquide qui lui est proposé. Entre ces points d'eau et les villes voisines, les va-et-vient de cette imposante flotte de transporteurs d'eau sont incessants et la demande va crescendo. De toute évidence, ce business a encore de beaux jours devant lui, souligne l'APS. Quotidiennement, ces véhicules sillonnant les rues et les quartiers des grandes et petites agglomérations de la wilaya sont toujours très sollicités par les habitants qui les accueillent avec jerricans, bidons et divers récipients, là où ils passent. Hormis les cas où ces camions-citernes sont mobilisés par les communes pour pallier d'éventuelles perturbations du réseau de distribution, ces véhicules sont si fréquemment rencontrés qu'ils finissent par donner l'impression, au visiteur, que la région vit une grave crise d'eau. Ce qui est loin d'être le cas, puisque la quantité moyenne quotidiennement reçue par chaque citoyen de la wilaya de Biskra "dépasse les 200 litres", affirme à l'APS le directeur de l'hydraulique, M. Abdennour Sellam, qui assure que les éventuelles perturbations signalées çà et là sont dues exclusivement à des "pannes sur le réseau de distribution". Pour ce responsable, l'Etat a engagé au cours des dix dernières années "d'énormes investissements pour satisfaire les besoins de la population en eau potable". C'est à partir du champ captant de Drou, sur 25 km, que la capitale des Zibans est alimentée, tandis que des villes comme Doucen et Ouled Djellal sont approvisionnées du champ captant de Bir Naâm, sur 54 km. A l'exception de certains îlots encore exposés à des perturbations de l'alimentation, la majorité des agglomérations est suffisamment approvisionnée. Loin d'être le signe d'une pénurie ou d'une quelconque tension sur le précieux liquide, ce phénomène s'expliquerait plutôt par la certitude, de plus en plus partagée par une grande frange de la société locale, que la qualité de l'eau acheminée par citerne est bien meilleure que celle du robinet. Dans les Zibans, en général, la première sert à étancher la soif et à la cuisson, tandis que la seconde est réservée à la lessive, au ménage et aux différentes autres tâches domestiques. Du fait d'une ampleur sans cesse croissante, la distribution de cette substance vitale a fini actuellement par se retrouver au centre d'un business apparemment bien lucratif. Khaled de la commune de Lichana affirme exercer cette activité depuis cinq ans. "J'en tire de quoi subvenir aux besoins de ma famille, entretenir mon véhicule et mettre un peu d'argent de côté pour l'avenir", précise l'APS. Dans la wilaya de Biskra, les services de l'hydraulique recensent 500 camions-citernes servant à la commercialisation de l'eau, dont 200 activant au seul chef-lieu de wilaya. Le nombre d'emplois ainsi générés est au moins égal à celui des véhicules. Les points d'où provient l'eau vendue ont acquis une notoriété certaine auprès de la population locale. Aïn Bir Naâm, Nefidha, Oued Besbès et Manbaâa El-Ghozlane constituent pour le commun des Biskris, des labels d'une eau de qualité certaine. La seule évocation de la source met en confiance le client qui se trouve ainsi rassuré quant à "l'authenticité" et à la qualité du liquide qui lui est proposé. Entre ces points d'eau et les villes voisines, les va-et-vient de cette imposante flotte de transporteurs d'eau sont incessants et la demande va crescendo. De toute évidence, ce business a encore de beaux jours devant lui, souligne l'APS.