Malgré les appels au calme des différentes capitales étrangères, le régime de Bachar Al Assad continue toujours de réprimer dans le sang. Une mission du groupe Ibas devait se rendre à Damas hier pour, selon le porte-parole," insister sur la nécessité de dialogue entre le gouvernement et la population". Malgré les appels au calme des différentes capitales étrangères, le régime de Bachar Al Assad continue toujours de réprimer dans le sang. Une mission du groupe Ibas devait se rendre à Damas hier pour, selon le porte-parole," insister sur la nécessité de dialogue entre le gouvernement et la population". Une trentaine de civils ont été tués mardi dans deux offensives lancées par l‘armée syrienne contre des villages situés près de Hama (Centre) et contre la ville de Binnich, près de la frontière turque, rapporte une organisation de défense des droits de l‘homme. Vingt-six personnes ont été tuées et des dizaines d‘autres blessées lors de l‘incursion de chars et de blindés de l‘armée à Soran et dans d‘autres villages situés au nord de Hama, selon l‘Organisation syrienne pour les droits de l‘Homme. Quatre personnes ont également été tuées à Binnich, située à 30 km de la frontière avec la Turquie, théâtre de manifestations hostiles au président Bachar al Assad, selon l‘OSDH. Le président al-Assad déterminé à combattre "les groupes terroristes". Le président syrien Bachar al-Assad a réitéré mardi sa détermination à combattre "les groupes terroristes" accusés par Damas d‘être derrière les troubles qui secouent le pays depuis plus de cinq mois, a rapporté l‘agence de presse syrienne Sana. "Nous n‘allons pas fléchir dans la poursuite des groupes terroristes", a indiqué M. al-Assad devant le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu, en visite à Damas, cité par Sana. La Syrie continue de faire l‘objet d‘un mouvement de contestation déclenché le 15 mars contre le régime du président al-Assad, malgré l‘annonce par ce dernier d‘une série de réformes. Depuis, des manifestations anti-gouvernementales marquées souvent par des violences secouent plusieurs villes du pays. Damas attribue ces violences à des "gangs armés soutenus par des puissances étrangères" voulant "déstabiliser" la Syrie. La Russie appelle à un dialogue "global et constructif" Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a appelé mardi à "la fin de la violence" en Syrie et à l‘ouverture d‘un dialogue "global et constructif" pour mettre un terme au mouvement de contestation qui secoue le pays depuis plus de cinq mois. M. Lavrov a lancé cet appel lors d‘une conversation téléphonique avec son homologue syrien Walid Moualem, selon un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères. "La partie russe a souligné la priorité de mettre fin à la violence et de continuer les efforts pour mener des réformes politiques et socio-économiques de manière globale en Syrie sans tarder", a indiqué le communiqué. Le communiqué a également souligné l‘importance de l‘"ouverture d‘un dialogue global et constructif par les Syriens eux-même", et ajouté que le dialogue permettrait de "régler les conflits dans le pays "sans toute intervention extérieure". Pour sa part, M. Moualem a annoncé à M. Lavrov que les dirigeants syriens "s‘efforcent d‘établir un consensus national à travers la mise en place d‘une nouvelle législation et des réformes". Moscou avait, maintes fois, exprimé sa "ferme opposition" à l‘ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Syrie. Une mission du groupe Ibas hier à Damas Une mission des pays de l‘Ibas qui regroupe l‘Inde, le Brésil et l‘Afrique du sud, est attendue mercredi à Damas où elle doit rencontrer des représentants du gouvernement syrien pour tenter de mettre fin aux violences qui secouent ce pays depuis des mois, a annoncé un porte-parole brésilien. "Il s‘agit d‘une initiative des pays de l‘Ibas. Le représentant brésilien est déjà à Damas où il doit rencontrer ses homologues. La réunion avec le gouvernement syrien doit avoir lieu mercredi", a dit à la presse un porte-parole du ministère brésilien des Affaires étrangères. La mission du groupe Ibas insistera, au cours de sa visite à Damas, sur la "nécessité de dialogue entre le gouvernement et la population, la nécessité de mettre fin à la violence et de respecter les droits de l‘homme", a dit le porte-parole. La mission aura également pour objectif "de faire un état des lieux de la situation en Syrie et d‘évaluer la disposition du gouvernement à dialoguer", a-t-il ajouté. Le représentant brésilien est le sous-secrétaire pour l‘Afrique et le Conflit en libye Tripoli accuse l‘Otan d‘une bavure qui aurait fait 85 morts. Le gouvernement libyen a accusé mardi l‘Otan d‘une bavure qui aurait tué 85 personnes, pour les trois quarts des femmes et des enfants, lors d‘un raid contre le village de Madjar, près de Zlitane, à 150 km à l‘est de Tripoli rapporte l‘agence Reuters. L‘Alliance atlantique a affirmé qu‘elle avait frappé lundi soir un objectif militaire "légitime". Un porte-parole du gouvernement de Mouammar Kadhafi, qui a conduit des journalistes étrangers sur les lieux de l‘attaque, a déclaré que des missiles avaient atteint plusieurs fermes de Madjar.Parmi les morts figurent 33 enfants, 32 femmes et 20 hommes, a-t-il précisé."Ils (les militaires de l‘Otan) ne font pas de différence entre les soldats, les enfants, les vieillards", a dit Abdoulkader Al Haouali, étudiant en cinquième année de médecine, qui travaille à l‘hôpital de Zlitane où certains des morts et des blessés ont été conduits. La Télévision libyenne a diffusé les images des corps carbonisés de trois enfants. Elle a également montré des femmes et des enfants blessés soignés dans un hôpital. Le gouvernement libyen a décrété trois jours de deuil national après ce raid, a dit la Télévision. Lors d‘une conférence de presse au siège de l‘Otan à Bruxelles, un porte-parole a affirmé que l‘Alliance avait visé "un objectif militaire légitime". "En le frappant, l‘Otan a réduit la capacité des forces pro-Kadhafi à menacer et à attaquer les civils", a souligné le colonel Roland Lavoie. "Nous n‘avons pour le moment aucune preuve de pertes civiles mais il est fort probable qu‘il y ait eu des pertes militaires en raison de la nature de l‘objectif visé. "L‘Otan fait tout son possible pour éviter les victimes civiles, contrairement au régime de Mouammar Kadhafi qui les vise délibérément", a poursuivi le colonel Lavoie. Les forces de l‘Otan lancent régulièrement des attaques sur des objectifs autour de Zlitane. Une trentaine de civils ont été tués mardi dans deux offensives lancées par l‘armée syrienne contre des villages situés près de Hama (Centre) et contre la ville de Binnich, près de la frontière turque, rapporte une organisation de défense des droits de l‘homme. Vingt-six personnes ont été tuées et des dizaines d‘autres blessées lors de l‘incursion de chars et de blindés de l‘armée à Soran et dans d‘autres villages situés au nord de Hama, selon l‘Organisation syrienne pour les droits de l‘Homme. Quatre personnes ont également été tuées à Binnich, située à 30 km de la frontière avec la Turquie, théâtre de manifestations hostiles au président Bachar al Assad, selon l‘OSDH. Le président al-Assad déterminé à combattre "les groupes terroristes". Le président syrien Bachar al-Assad a réitéré mardi sa détermination à combattre "les groupes terroristes" accusés par Damas d‘être derrière les troubles qui secouent le pays depuis plus de cinq mois, a rapporté l‘agence de presse syrienne Sana. "Nous n‘allons pas fléchir dans la poursuite des groupes terroristes", a indiqué M. al-Assad devant le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu, en visite à Damas, cité par Sana. La Syrie continue de faire l‘objet d‘un mouvement de contestation déclenché le 15 mars contre le régime du président al-Assad, malgré l‘annonce par ce dernier d‘une série de réformes. Depuis, des manifestations anti-gouvernementales marquées souvent par des violences secouent plusieurs villes du pays. Damas attribue ces violences à des "gangs armés soutenus par des puissances étrangères" voulant "déstabiliser" la Syrie. La Russie appelle à un dialogue "global et constructif" Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a appelé mardi à "la fin de la violence" en Syrie et à l‘ouverture d‘un dialogue "global et constructif" pour mettre un terme au mouvement de contestation qui secoue le pays depuis plus de cinq mois. M. Lavrov a lancé cet appel lors d‘une conversation téléphonique avec son homologue syrien Walid Moualem, selon un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères. "La partie russe a souligné la priorité de mettre fin à la violence et de continuer les efforts pour mener des réformes politiques et socio-économiques de manière globale en Syrie sans tarder", a indiqué le communiqué. Le communiqué a également souligné l‘importance de l‘"ouverture d‘un dialogue global et constructif par les Syriens eux-même", et ajouté que le dialogue permettrait de "régler les conflits dans le pays "sans toute intervention extérieure". Pour sa part, M. Moualem a annoncé à M. Lavrov que les dirigeants syriens "s‘efforcent d‘établir un consensus national à travers la mise en place d‘une nouvelle législation et des réformes". Moscou avait, maintes fois, exprimé sa "ferme opposition" à l‘ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Syrie. Une mission du groupe Ibas hier à Damas Une mission des pays de l‘Ibas qui regroupe l‘Inde, le Brésil et l‘Afrique du sud, est attendue mercredi à Damas où elle doit rencontrer des représentants du gouvernement syrien pour tenter de mettre fin aux violences qui secouent ce pays depuis des mois, a annoncé un porte-parole brésilien. "Il s‘agit d‘une initiative des pays de l‘Ibas. Le représentant brésilien est déjà à Damas où il doit rencontrer ses homologues. La réunion avec le gouvernement syrien doit avoir lieu mercredi", a dit à la presse un porte-parole du ministère brésilien des Affaires étrangères. La mission du groupe Ibas insistera, au cours de sa visite à Damas, sur la "nécessité de dialogue entre le gouvernement et la population, la nécessité de mettre fin à la violence et de respecter les droits de l‘homme", a dit le porte-parole. La mission aura également pour objectif "de faire un état des lieux de la situation en Syrie et d‘évaluer la disposition du gouvernement à dialoguer", a-t-il ajouté. Le représentant brésilien est le sous-secrétaire pour l‘Afrique et le Conflit en libye Tripoli accuse l‘Otan d‘une bavure qui aurait fait 85 morts. Le gouvernement libyen a accusé mardi l‘Otan d‘une bavure qui aurait tué 85 personnes, pour les trois quarts des femmes et des enfants, lors d‘un raid contre le village de Madjar, près de Zlitane, à 150 km à l‘est de Tripoli rapporte l‘agence Reuters. L‘Alliance atlantique a affirmé qu‘elle avait frappé lundi soir un objectif militaire "légitime". Un porte-parole du gouvernement de Mouammar Kadhafi, qui a conduit des journalistes étrangers sur les lieux de l‘attaque, a déclaré que des missiles avaient atteint plusieurs fermes de Madjar.Parmi les morts figurent 33 enfants, 32 femmes et 20 hommes, a-t-il précisé."Ils (les militaires de l‘Otan) ne font pas de différence entre les soldats, les enfants, les vieillards", a dit Abdoulkader Al Haouali, étudiant en cinquième année de médecine, qui travaille à l‘hôpital de Zlitane où certains des morts et des blessés ont été conduits. La Télévision libyenne a diffusé les images des corps carbonisés de trois enfants. Elle a également montré des femmes et des enfants blessés soignés dans un hôpital. Le gouvernement libyen a décrété trois jours de deuil national après ce raid, a dit la Télévision. Lors d‘une conférence de presse au siège de l‘Otan à Bruxelles, un porte-parole a affirmé que l‘Alliance avait visé "un objectif militaire légitime". "En le frappant, l‘Otan a réduit la capacité des forces pro-Kadhafi à menacer et à attaquer les civils", a souligné le colonel Roland Lavoie. "Nous n‘avons pour le moment aucune preuve de pertes civiles mais il est fort probable qu‘il y ait eu des pertes militaires en raison de la nature de l‘objectif visé. "L‘Otan fait tout son possible pour éviter les victimes civiles, contrairement au régime de Mouammar Kadhafi qui les vise délibérément", a poursuivi le colonel Lavoie. Les forces de l‘Otan lancent régulièrement des attaques sur des objectifs autour de Zlitane.