La Syrie a été vivement condamnée lundi dernier par les Occidentaux et les pays arabes pour la répression sanglante des manifestations antigouvernementales au cours d'une réunion extraordinaire du Conseil des droits de l'Homme de l'Onu, à Genève. Lors de cette réunion, le Haut commissaire aux droits de l'Homme de l'Onu Navi Pillay a déclaré que plus de 2.200 personnes avaient été tuées depuis le début de la répression en mars. "Les forces armées et de sécurité continuent à faire un usage disproportionné de la force, notamment de l'artillerie lourde, pour réprimer les manifestations pacifiques et contrôler les habitants de différentes villes", a-t-elle déclaré devant les représentants des 47 Etats membres lors de cette réunion qui se prolongera sans doute mardi. Seules quelques délégations, dont celles de la Chine, de la Russie et de Cuba, ont soutenu Damas devant le Conseil des droits de l'Homme, rejetant "toute ingérence" dans ses affaires intérieures. Les Etats-Unis, l'Union européenne et plusieurs pays arabes comme l'Egypte ou l'Arabie Saoudite ont accusé, de leur côté, le président syrien Bachar al Assad de mener une offensive inacceptable contre des civils sans armes. Fayçal Khabbaz Hamoui, ambassadeur de Syrie auprès de l'Onu à Genève, a démenti que les forces de sécurité syriennes aient pu commettre des crimes contre l'humanité. L'ambassadeur de Syrie a également déclaré que la Syrie était prête à autoriser des enquêteurs de l'Onu à se rendre dans le pays dès que la commission judiciaire syrienne aura achevé son travail. Un projet de résolution présenté par 25 pays membres environ, dont quatre Etats arabes (Jordanie, Koweït, Qatar, Arabie Saoudite) auxquels s'ajoute la Tunisie qui n'est pas membre du Conseil, vise à créer une commission d'enquête internationale sur des crimes présumés contre l'humanité. La Syrie a été vivement condamnée lundi dernier par les Occidentaux et les pays arabes pour la répression sanglante des manifestations antigouvernementales au cours d'une réunion extraordinaire du Conseil des droits de l'Homme de l'Onu, à Genève. Lors de cette réunion, le Haut commissaire aux droits de l'Homme de l'Onu Navi Pillay a déclaré que plus de 2.200 personnes avaient été tuées depuis le début de la répression en mars. "Les forces armées et de sécurité continuent à faire un usage disproportionné de la force, notamment de l'artillerie lourde, pour réprimer les manifestations pacifiques et contrôler les habitants de différentes villes", a-t-elle déclaré devant les représentants des 47 Etats membres lors de cette réunion qui se prolongera sans doute mardi. Seules quelques délégations, dont celles de la Chine, de la Russie et de Cuba, ont soutenu Damas devant le Conseil des droits de l'Homme, rejetant "toute ingérence" dans ses affaires intérieures. Les Etats-Unis, l'Union européenne et plusieurs pays arabes comme l'Egypte ou l'Arabie Saoudite ont accusé, de leur côté, le président syrien Bachar al Assad de mener une offensive inacceptable contre des civils sans armes. Fayçal Khabbaz Hamoui, ambassadeur de Syrie auprès de l'Onu à Genève, a démenti que les forces de sécurité syriennes aient pu commettre des crimes contre l'humanité. L'ambassadeur de Syrie a également déclaré que la Syrie était prête à autoriser des enquêteurs de l'Onu à se rendre dans le pays dès que la commission judiciaire syrienne aura achevé son travail. Un projet de résolution présenté par 25 pays membres environ, dont quatre Etats arabes (Jordanie, Koweït, Qatar, Arabie Saoudite) auxquels s'ajoute la Tunisie qui n'est pas membre du Conseil, vise à créer une commission d'enquête internationale sur des crimes présumés contre l'humanité.