Les Etats-Unis et l'Union européenne (UE) ont appelé jeudi au départ du président syrien Bachar Al-Assad, alors que le Conseil de sécurité de l'Onu doit se réunir sous peu pour examiner la situation en Syrie, au lendemain de l'annonce par Damas de la fin des opérations militaires. Les Etats-Unis et l'Union européenne (UE) ont appelé jeudi au départ du président syrien Bachar Al-Assad, alors que le Conseil de sécurité de l'Onu doit se réunir sous peu pour examiner la situation en Syrie, au lendemain de l'annonce par Damas de la fin des opérations militaires. Dans un communiqué, le président américain Barack Obama a estimé que "le temps est venu" pour le président syrien Bachar Al-Assad de "se retirer" du pouvoir, "dans l'intérêt du peuple syrien". Il a souligné que les Etats-Unis respecteront la volonté de changement du peuple syrien. Par ailleurs, l'administration américaine a annoncé une série de sanctions économiques : interdiction de l'importation de pétrole et de produits pétroliers de Syrie et gel de tous les avoirs que l'Etat syrien pourrait avoir dans les territoires sous sa juridiction. L'Union européenne (UE), par la voix de sa chef de diplomatie, a également appelé au départ du président Al-Assad, et fait savoir que de nouvelles sanctions contre le pouvoir en Syrie étaient en préparation. Membres de l'UE, l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne, se sont joints aussi aux appels réclamant le départ du chef de l'Etat syrien. Dans une déclaration commune, le président français Nicolas Sarkozy, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique David Cameron, estiment "que le Président Assad (...) a perdu toute légitimité et ne peut plus prétendre diriger le pays". Ce durcissement de la position des Occidentaux à l'égard du pouvoir en Syrie intervient alors que le Conseil de sécurité des Nations unies doit tenir dans la journée une réunion au cours de laquelle la haut-commissaire aux droits de l'homme de l'Onu, Navi Pillay, et la sous-secrétaire aux affaires humanitaires, Valerie Amos, rendront compte de la situation dans ce pays. Mme Pillay devrait notamment demander aux membres du Conseil que la Cour pénale internationale (CPI) lance une enquête sur "les violences meurtrières" ayant marqué le mouvement de contestation populaire en Syrie déclenché le 15 mars pour réclamer des réformes politiques et sociales. Un porte-parole du Conseil onusien des droits de l'homme, Cédric Sapey a annoncé plus tôt dans la journée que les membres du Conseil tiendront lundi une session spéciale sur la situation des droits de l'Homme en Syrie. La demande de session spéciale du Conseil a été déposée par 24 membres, soit plus du tiers nécessaire pour convoquer les 47 membres du Conseil des droits de l'homme dont le siège est à Genève. Le président Al-Assad a annoncé la veille la fin des opérations militaires et policières dans le pays, lancées pour combattre les "groupes armés", selon les autorités syriennes. Lors d'une conversation téléphonique avec le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui exigeait que "toutes les opérations militaires et arrestations de masse cessent immédiatement" en Syrie, M. Al-Assad a assuré que les "opérations militaires et policières avaient cessé", a affirmé le porte-parole adjoint de l'ONU, Farhan Haq. M. Ban a également réitéré son appel à "une enquête indépendante sur tous les cas rapportés de meurtres et d'actes de violences" et à "un accès libre des médias" dans le pays, selon la même source. Il s'est par ailleurs félicité de l'accord du gouvernement syrien d'accueillir une mission humanitaire de l'Onu en soulignant qu'elle devrait avoir accès à "toutes les zones touchées par les violences". Bachar Al-Assad a pour sa part assuré qu'une telle mission "aurait accès à différents sites en Syrie". Au cours d'une rencontre avec les membres du comité central du parti Baas, au pouvoir depuis 1963, le chef de l'Etat syrien a souligné que les réformes introduites dans le pays émanaient de la demande du peuple syrien et non pas de pressions externes. "La Syrie restera forte, continuera de résister et ne renoncera pas à sa dignité ni à sa souveraineté", a-t-il affirmé, ajoutant que la Syrie "est visée à cause de son rôle arabe, favorable à la résistance et qui défend les droits légitimes". "Le peuple syrien a pu préserver le rôle de la Syrie et continuera de le faire quelles que soient l'ampleur des pressions", a-t-il encore dit, en soulignant "l'importance de faire participer les différentes sections de la société" aux réformes proposées. Malgré les réformes annoncés par les autorités, les manifestations se poursuivent toujours en Syrie. Mercredi, neuf personnes ont été tuées à Homs (centre), où les services de sécurité auraient arrêté une centaine d'autres personnes. Dans un communiqué, le président américain Barack Obama a estimé que "le temps est venu" pour le président syrien Bachar Al-Assad de "se retirer" du pouvoir, "dans l'intérêt du peuple syrien". Il a souligné que les Etats-Unis respecteront la volonté de changement du peuple syrien. Par ailleurs, l'administration américaine a annoncé une série de sanctions économiques : interdiction de l'importation de pétrole et de produits pétroliers de Syrie et gel de tous les avoirs que l'Etat syrien pourrait avoir dans les territoires sous sa juridiction. L'Union européenne (UE), par la voix de sa chef de diplomatie, a également appelé au départ du président Al-Assad, et fait savoir que de nouvelles sanctions contre le pouvoir en Syrie étaient en préparation. Membres de l'UE, l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne, se sont joints aussi aux appels réclamant le départ du chef de l'Etat syrien. Dans une déclaration commune, le président français Nicolas Sarkozy, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique David Cameron, estiment "que le Président Assad (...) a perdu toute légitimité et ne peut plus prétendre diriger le pays". Ce durcissement de la position des Occidentaux à l'égard du pouvoir en Syrie intervient alors que le Conseil de sécurité des Nations unies doit tenir dans la journée une réunion au cours de laquelle la haut-commissaire aux droits de l'homme de l'Onu, Navi Pillay, et la sous-secrétaire aux affaires humanitaires, Valerie Amos, rendront compte de la situation dans ce pays. Mme Pillay devrait notamment demander aux membres du Conseil que la Cour pénale internationale (CPI) lance une enquête sur "les violences meurtrières" ayant marqué le mouvement de contestation populaire en Syrie déclenché le 15 mars pour réclamer des réformes politiques et sociales. Un porte-parole du Conseil onusien des droits de l'homme, Cédric Sapey a annoncé plus tôt dans la journée que les membres du Conseil tiendront lundi une session spéciale sur la situation des droits de l'Homme en Syrie. La demande de session spéciale du Conseil a été déposée par 24 membres, soit plus du tiers nécessaire pour convoquer les 47 membres du Conseil des droits de l'homme dont le siège est à Genève. Le président Al-Assad a annoncé la veille la fin des opérations militaires et policières dans le pays, lancées pour combattre les "groupes armés", selon les autorités syriennes. Lors d'une conversation téléphonique avec le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui exigeait que "toutes les opérations militaires et arrestations de masse cessent immédiatement" en Syrie, M. Al-Assad a assuré que les "opérations militaires et policières avaient cessé", a affirmé le porte-parole adjoint de l'ONU, Farhan Haq. M. Ban a également réitéré son appel à "une enquête indépendante sur tous les cas rapportés de meurtres et d'actes de violences" et à "un accès libre des médias" dans le pays, selon la même source. Il s'est par ailleurs félicité de l'accord du gouvernement syrien d'accueillir une mission humanitaire de l'Onu en soulignant qu'elle devrait avoir accès à "toutes les zones touchées par les violences". Bachar Al-Assad a pour sa part assuré qu'une telle mission "aurait accès à différents sites en Syrie". Au cours d'une rencontre avec les membres du comité central du parti Baas, au pouvoir depuis 1963, le chef de l'Etat syrien a souligné que les réformes introduites dans le pays émanaient de la demande du peuple syrien et non pas de pressions externes. "La Syrie restera forte, continuera de résister et ne renoncera pas à sa dignité ni à sa souveraineté", a-t-il affirmé, ajoutant que la Syrie "est visée à cause de son rôle arabe, favorable à la résistance et qui défend les droits légitimes". "Le peuple syrien a pu préserver le rôle de la Syrie et continuera de le faire quelles que soient l'ampleur des pressions", a-t-il encore dit, en soulignant "l'importance de faire participer les différentes sections de la société" aux réformes proposées. Malgré les réformes annoncés par les autorités, les manifestations se poursuivent toujours en Syrie. Mercredi, neuf personnes ont été tuées à Homs (centre), où les services de sécurité auraient arrêté une centaine d'autres personnes.