Les Etats Unis «respectent beaucoup» le rôle de l'Algérie dans la crise en Libye, a affirmé leur ambassadeur en Algérie, M. Henry S. Ensher. «Nous respectons beaucoup le rôle de l'Algérie dans cette crise et nous savons que l'Algérie est dans une position très difficile car la Libye est un pays voisin», a déclaré M. Ensher dans un entretien accordé à l'APS. «Nous devons tenir compte de cette situation», a-t-il ajouté à ce sujet. «En même temps, nous reconnaissons le respect par l'Algérie du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies», a-t-il poursuivi, assurant que «l'Algérie a approuvé et appliqué ces résolutions». Par ailleurs, M. Ensher a évoqué les prochaines réunions de l'Union africaine (UA) et de la Ligue arabe qui devraient se prononcer, a-t-il dit, sur la question de la reconnaissance d'un nouveau gouvernement en Libye. «Je ne connais pas encore la position de l'Algérie sur ce point mais je sais que l'Algérie soutient toute décision émanant de l'UA ou de la Ligue arabe», a-t-il, cependant, précisé. Répondant à une question relative aux craintes exprimées par Washington sur les retombées du conflit en Libye sur la sécurité régionale, l'ambassadeur américain a déclaré : «Actuellement et en cette période transitoire, nous pouvons dire que la situation est grave, notamment lorsqu'on entend des informations faisant état d'ouverture de stocks d'armes» dans ce pays. «Ce phénomène s'est déjà produit en Irak», a-t-il rappelé, soulignant qu'il s'agit «d'une chose dangereuse pour tous les pays voisins». «D'où la nécessité, a-t-il dit, d'exploiter notre coopération avec l'Algérie et d'autres pays» pour faire face à cette menace. Il a indiqué que cette question sera abordée lors de la Conférence internationale sur la lutte contre le terrorisme et le crime organisé dans les pays du Sahel africain prévue à Alger, les 7 et 8 septembre prochain. Pour lui, le retour à la stabilité en Libye «demandera du temps», et est tributaire de l'engagement du futur gouvernement libyen à respecter la démocratie. «Si une avancée dans ce sens est enregistrée, en sus de l'engagement du gouvernement, il y aura indubitablement stabilité», a-t-il expliqué à ce propos. Il a, par ailleurs, exprimé le soutien de son pays aux efforts de l'Algérie et des pays du Sahel dans la lutte contre le terrorisme, estimant que ces pays «ont meilleure connaissance» de la situation prévalant dans la région et «des exigences de la lutte et de la coopération nécessaire contre ce phénomène». M. Ensher a affirmé, à ce sujet, que «les Etats Unis respectent l'expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme». «Nous avons, bien sûr, une expérience (dans la lutte antiterroriste) dans d'autres pays et nous possédons la technologie qui peut être utile aux pays de la région, mais, l'essentiel est d'agir, sous la supervision de l'Algérie, dans les efforts de lutte contre le terrorisme dans cette zone», a-t-il expliqué. A une question relative à la position de son pays à l'égard de la proposition algérienne de criminalisation du paiement de rançons aux groupes terroristes, M. Ensher a souligné que Washington est «contre le versement de rançons», car, a-t-il expliqué, «ces fonds sont utilisés pour l'achat des armes». «Nous pensons qu'il s'agit, là, d'une bonne idée et nous pouvons travailler sur la question», a-t-il dit à ce propos. Interrogé sur l'impasse que connaît le conflit au Sahara Occidental, l'ambassadeur américain a reconnu que «cette question n'a pas avancé», rappelant qu'«un processus est enclenché au sein des Nations unies, sous la houlette de l'envoyé spécial du Secrétaire général de l'Onu, M. Christopher Ross». Il a déclaré que son pays «est prêt à aider M. Ross dans sa mission s'il en exprime le besoin». «Nous soutenons ce processus et nous accueillerons favorablement tout résultat en découlant», a-t-il assuré. Les Etats Unis «respectent beaucoup» le rôle de l'Algérie dans la crise en Libye, a affirmé leur ambassadeur en Algérie, M. Henry S. Ensher. «Nous respectons beaucoup le rôle de l'Algérie dans cette crise et nous savons que l'Algérie est dans une position très difficile car la Libye est un pays voisin», a déclaré M. Ensher dans un entretien accordé à l'APS. «Nous devons tenir compte de cette situation», a-t-il ajouté à ce sujet. «En même temps, nous reconnaissons le respect par l'Algérie du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies», a-t-il poursuivi, assurant que «l'Algérie a approuvé et appliqué ces résolutions». Par ailleurs, M. Ensher a évoqué les prochaines réunions de l'Union africaine (UA) et de la Ligue arabe qui devraient se prononcer, a-t-il dit, sur la question de la reconnaissance d'un nouveau gouvernement en Libye. «Je ne connais pas encore la position de l'Algérie sur ce point mais je sais que l'Algérie soutient toute décision émanant de l'UA ou de la Ligue arabe», a-t-il, cependant, précisé. Répondant à une question relative aux craintes exprimées par Washington sur les retombées du conflit en Libye sur la sécurité régionale, l'ambassadeur américain a déclaré : «Actuellement et en cette période transitoire, nous pouvons dire que la situation est grave, notamment lorsqu'on entend des informations faisant état d'ouverture de stocks d'armes» dans ce pays. «Ce phénomène s'est déjà produit en Irak», a-t-il rappelé, soulignant qu'il s'agit «d'une chose dangereuse pour tous les pays voisins». «D'où la nécessité, a-t-il dit, d'exploiter notre coopération avec l'Algérie et d'autres pays» pour faire face à cette menace. Il a indiqué que cette question sera abordée lors de la Conférence internationale sur la lutte contre le terrorisme et le crime organisé dans les pays du Sahel africain prévue à Alger, les 7 et 8 septembre prochain. Pour lui, le retour à la stabilité en Libye «demandera du temps», et est tributaire de l'engagement du futur gouvernement libyen à respecter la démocratie. «Si une avancée dans ce sens est enregistrée, en sus de l'engagement du gouvernement, il y aura indubitablement stabilité», a-t-il expliqué à ce propos. Il a, par ailleurs, exprimé le soutien de son pays aux efforts de l'Algérie et des pays du Sahel dans la lutte contre le terrorisme, estimant que ces pays «ont meilleure connaissance» de la situation prévalant dans la région et «des exigences de la lutte et de la coopération nécessaire contre ce phénomène». M. Ensher a affirmé, à ce sujet, que «les Etats Unis respectent l'expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme». «Nous avons, bien sûr, une expérience (dans la lutte antiterroriste) dans d'autres pays et nous possédons la technologie qui peut être utile aux pays de la région, mais, l'essentiel est d'agir, sous la supervision de l'Algérie, dans les efforts de lutte contre le terrorisme dans cette zone», a-t-il expliqué. A une question relative à la position de son pays à l'égard de la proposition algérienne de criminalisation du paiement de rançons aux groupes terroristes, M. Ensher a souligné que Washington est «contre le versement de rançons», car, a-t-il expliqué, «ces fonds sont utilisés pour l'achat des armes». «Nous pensons qu'il s'agit, là, d'une bonne idée et nous pouvons travailler sur la question», a-t-il dit à ce propos. Interrogé sur l'impasse que connaît le conflit au Sahara Occidental, l'ambassadeur américain a reconnu que «cette question n'a pas avancé», rappelant qu'«un processus est enclenché au sein des Nations unies, sous la houlette de l'envoyé spécial du Secrétaire général de l'Onu, M. Christopher Ross». Il a déclaré que son pays «est prêt à aider M. Ross dans sa mission s'il en exprime le besoin». «Nous soutenons ce processus et nous accueillerons favorablement tout résultat en découlant», a-t-il assuré.