Un kamikaze a fait exploser sa voiture contre le siège de l'organisation à Abuja, faisant au moins 18 morts et 8 blessés. L'attaque a été revendiquée par un homme se réclamant du mouvement islamiste Boko Haram. Un kamikaze a fait exploser sa voiture contre le siège de l'organisation à Abuja, faisant au moins 18 morts et 8 blessés. L'attaque a été revendiquée par un homme se réclamant du mouvement islamiste Boko Haram. Un kamikaze a fait exploser vendredi sa voiture contre le siège des Nations unies à Abuja, capitale du Nigeria. Le bilan est pour l'heure de 18 morts, dont le kamikaze, et de 8 blessés. La nationalité des victimes n'a pas été précisée. L'homme, «au volant d'une Honda, a forcé son passage à travers les barrières et a percuté le bâtiment. Une bombe a alors explosé», a témoigné un agent de sécurité. L'attentat a largement endommagé le bâtiment de plusieurs étages rapporte le journal Le Figaro. Selon une employée des Nations unies, beaucoup de personnes se trouvent prises au piège à l'intérieur. «Nous avons besoin d'une grue pour les faire descendre», a-t-elle indiqué. L'attentat a été revendiqué par un homme affirmant être un porte-parole de la secte islamiste Boko Haram. «L'attaque a été minutieusement préparée et exécutée. Nous avons dit à plusieurs reprises que l'ONU est l'une de nos principales cibles», a affirmé par téléphone cet homme disant s'appeler Abu Darda. Des propos qui ne pouvaient être vérifiés de source indépendante. Les membres du groupe Boko Haram, né en 2004 et dont le nom signifie «l'éducation occidentale est un pêché» en langue haoussa, sont surnommés «les talibans» par les Nigérians, même s'ils n'ont aucune filiation directe avec l'Afghanistan. Leur but est d'imposer un Etat islamique dans le nord du Nigeria, avec une stricte application de la charia (loi islamique). Dans le passé, ils ont mené plusieurs attaques et attentats à la bombe. Il avaient ainsi visé en juin le siège de la police nationale à Abuja, faisant 2 morts. En 2009, leur soulèvement avait fait des centaines de morts et ils sont soupçonnés d'être impliqués dans les attaques de Noël dernier, qui avaient fait 38 morts et 74 blessés à travers le pays. Le siège de l'Onu à Abuja abrite plusieurs agences onusiennes opérant au Nigeria, parmi lesquelles l'Unicef, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a condamné un «acte abominable», et dit s'attendre à des pertes «considérables». «C'est une agression contre ceux qui ont mis leur vie au service des autres», a-t-il ajouté. En raison de la présence probable de «victimes étrangères», Interpol a mis «ses ressources et son expertise» au service des autorités nigérianes, proposant de déployer une équipe spécialisée dans l'identification des victimes. «Toute attaque contre les Nations Unies est une attaque contre la communauté internationale dans son ensemble. Devant ce crime odieux, la France reste plus que jamais déterminée à combattre le terrorisme sans relâche», a réagi Nicolas Sarkozy, exprimant par ailleurs «la solidarité de la France à l'ensemble du personnel des Nations Unies et au peuple nigerian». Le président du Parlement européen, Jerzy Buzek, a également qualifié l'acte d'«odieux». Le président américain Barack Obama a condamné un attentat «horrible et lâche». Le chef de l'Etat nigérian, Goodluck Jonathan, a dénoncé une attaque «barbare, dépourvue de sens et lâche» et assuré que tous les efforts seraient déployés pour traduire les auteurs devant la justice. Un kamikaze a fait exploser vendredi sa voiture contre le siège des Nations unies à Abuja, capitale du Nigeria. Le bilan est pour l'heure de 18 morts, dont le kamikaze, et de 8 blessés. La nationalité des victimes n'a pas été précisée. L'homme, «au volant d'une Honda, a forcé son passage à travers les barrières et a percuté le bâtiment. Une bombe a alors explosé», a témoigné un agent de sécurité. L'attentat a largement endommagé le bâtiment de plusieurs étages rapporte le journal Le Figaro. Selon une employée des Nations unies, beaucoup de personnes se trouvent prises au piège à l'intérieur. «Nous avons besoin d'une grue pour les faire descendre», a-t-elle indiqué. L'attentat a été revendiqué par un homme affirmant être un porte-parole de la secte islamiste Boko Haram. «L'attaque a été minutieusement préparée et exécutée. Nous avons dit à plusieurs reprises que l'ONU est l'une de nos principales cibles», a affirmé par téléphone cet homme disant s'appeler Abu Darda. Des propos qui ne pouvaient être vérifiés de source indépendante. Les membres du groupe Boko Haram, né en 2004 et dont le nom signifie «l'éducation occidentale est un pêché» en langue haoussa, sont surnommés «les talibans» par les Nigérians, même s'ils n'ont aucune filiation directe avec l'Afghanistan. Leur but est d'imposer un Etat islamique dans le nord du Nigeria, avec une stricte application de la charia (loi islamique). Dans le passé, ils ont mené plusieurs attaques et attentats à la bombe. Il avaient ainsi visé en juin le siège de la police nationale à Abuja, faisant 2 morts. En 2009, leur soulèvement avait fait des centaines de morts et ils sont soupçonnés d'être impliqués dans les attaques de Noël dernier, qui avaient fait 38 morts et 74 blessés à travers le pays. Le siège de l'Onu à Abuja abrite plusieurs agences onusiennes opérant au Nigeria, parmi lesquelles l'Unicef, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a condamné un «acte abominable», et dit s'attendre à des pertes «considérables». «C'est une agression contre ceux qui ont mis leur vie au service des autres», a-t-il ajouté. En raison de la présence probable de «victimes étrangères», Interpol a mis «ses ressources et son expertise» au service des autorités nigérianes, proposant de déployer une équipe spécialisée dans l'identification des victimes. «Toute attaque contre les Nations Unies est une attaque contre la communauté internationale dans son ensemble. Devant ce crime odieux, la France reste plus que jamais déterminée à combattre le terrorisme sans relâche», a réagi Nicolas Sarkozy, exprimant par ailleurs «la solidarité de la France à l'ensemble du personnel des Nations Unies et au peuple nigerian». Le président du Parlement européen, Jerzy Buzek, a également qualifié l'acte d'«odieux». Le président américain Barack Obama a condamné un attentat «horrible et lâche». Le chef de l'Etat nigérian, Goodluck Jonathan, a dénoncé une attaque «barbare, dépourvue de sens et lâche» et assuré que tous les efforts seraient déployés pour traduire les auteurs devant la justice.