«Le Conseil national de transition oeuvre pour l'établissement des relations de bon voisinage avec l'Algérie sœur et les pays du Maghreb arabe. Les peuples libyen et algérien ne peuvent se séparer», a déclaré jeudi Mostefa Abdeldjalil, président du Conseil national de transition (CNT) libyen lors d'une conférence de presse qu'il a animée à l'issue du sommet sur l'avenir de la Libye qui s'est tenu à Paris à l'initiative de la France et de la Grande-Bretagne. «Nous avons de la considération et du respect pour le peuple algérien ; il y a eu de petites choses qui ont été faites du côté des frères algériens mais ces petites choses ont été amplifiées par certains médias», a ajouté le président du CNT. Ce dernier s'est félicité, du reste, de la présence au sommet de Paris de l'Algérie «la voisine» du Tchad, de la Tunisie et de l'Egypte. «C'est dans cette salle qu'a été prise la décision de créer une zone d'exclusion aérienne et elle voit le retour des Algériens, des Tchadiens, de la Tunisie et de l'Egypte», s'est-il également félicité. Le conférencier dit «tendre la main à tous les peuples arabes» non sans rappeler que l'Algérie, qui est membre de la Ligue arabe, ne s'est pas opposée à la décision de la Ligue de demander une zone d'exclusion aérienne sur la Libye au début de la crise. Pour rappel, lors du sommet de l'OTAN qui s'est déroulé fin août à Doha au Qatar, le président du CNT a estimé que «Mouammar Khadafi représente un danger non seulement pour la Libye mais pour le monde entier». L'Algérie a offert l'asile à des membres du clan Khadafi «pour des raisons humanitaires» après avoir informé l'ONU et le CNT selon un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères. Alger a été plusieurs fois montrée du doigt par la rébellion libyenne qui l'accuse de prendre fait et cause pour Khadafi. L'Algérie s'est dite, jeudi, disposée, par la voix de son ministre des affaires Etrangères, Mourad Medelci, de reconnaître le CNT à condition que celui-ci crée un gouvernement «représentatif de toutes les régions». «Le CNT est porteur des volontés d'émancipation et de plus grande liberté du peuple libyen», a déclaré Mourad Medelci, sur Europe 1, précisant qu'«Alger a été, surtout, gênée par l'intervention militaire étrangère». Le chef de la diplomatie algérienne a ajouté qu'il n'était pas question d'offrir l'asile à l'ancien guide libyen. «L'Algérie ne prendra pas parti pour Kadhafi», a-t-il affirmé. «Le Conseil national de transition oeuvre pour l'établissement des relations de bon voisinage avec l'Algérie sœur et les pays du Maghreb arabe. Les peuples libyen et algérien ne peuvent se séparer», a déclaré jeudi Mostefa Abdeldjalil, président du Conseil national de transition (CNT) libyen lors d'une conférence de presse qu'il a animée à l'issue du sommet sur l'avenir de la Libye qui s'est tenu à Paris à l'initiative de la France et de la Grande-Bretagne. «Nous avons de la considération et du respect pour le peuple algérien ; il y a eu de petites choses qui ont été faites du côté des frères algériens mais ces petites choses ont été amplifiées par certains médias», a ajouté le président du CNT. Ce dernier s'est félicité, du reste, de la présence au sommet de Paris de l'Algérie «la voisine» du Tchad, de la Tunisie et de l'Egypte. «C'est dans cette salle qu'a été prise la décision de créer une zone d'exclusion aérienne et elle voit le retour des Algériens, des Tchadiens, de la Tunisie et de l'Egypte», s'est-il également félicité. Le conférencier dit «tendre la main à tous les peuples arabes» non sans rappeler que l'Algérie, qui est membre de la Ligue arabe, ne s'est pas opposée à la décision de la Ligue de demander une zone d'exclusion aérienne sur la Libye au début de la crise. Pour rappel, lors du sommet de l'OTAN qui s'est déroulé fin août à Doha au Qatar, le président du CNT a estimé que «Mouammar Khadafi représente un danger non seulement pour la Libye mais pour le monde entier». L'Algérie a offert l'asile à des membres du clan Khadafi «pour des raisons humanitaires» après avoir informé l'ONU et le CNT selon un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères. Alger a été plusieurs fois montrée du doigt par la rébellion libyenne qui l'accuse de prendre fait et cause pour Khadafi. L'Algérie s'est dite, jeudi, disposée, par la voix de son ministre des affaires Etrangères, Mourad Medelci, de reconnaître le CNT à condition que celui-ci crée un gouvernement «représentatif de toutes les régions». «Le CNT est porteur des volontés d'émancipation et de plus grande liberté du peuple libyen», a déclaré Mourad Medelci, sur Europe 1, précisant qu'«Alger a été, surtout, gênée par l'intervention militaire étrangère». Le chef de la diplomatie algérienne a ajouté qu'il n'était pas question d'offrir l'asile à l'ancien guide libyen. «L'Algérie ne prendra pas parti pour Kadhafi», a-t-il affirmé.