Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a réitéré, hier à Alger, en marge de l'ouverture de la session parlementaire du Conseil de la nation, la volonté de l'Algérie de développer des «relations étroites» avec la Libye. Interrogé sur l'asile accordé par l'Algérie à la famille de Mouammar Kadhafi, Ahmed Ouyahia a clairement signifié que ce geste ne pouvait en aucun cas être considéré comme un acte de défiance à l'égard des nouvelles autorités libyennes. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a réitéré, hier à Alger, en marge de l'ouverture de la session parlementaire du Conseil de la nation, la volonté de l'Algérie de développer des «relations étroites» avec la Libye. Interrogé sur l'asile accordé par l'Algérie à la famille de Mouammar Kadhafi, Ahmed Ouyahia a clairement signifié que ce geste ne pouvait en aucun cas être considéré comme un acte de défiance à l'égard des nouvelles autorités libyennes. «Un asile a été offert à la famille de Saddam Hussein -- que Dieu ait son âme -- et un autre asile a été offert à la famille de Ben Ali, et même à Ben Ali personnellement, et on n'avait pas considéré cela comme une trahison.» «L'Algérie a un passé, une histoire, des traditions et une civilisation ; la Libye sœur abrite un peuple voisin, avec qui nous partageons un passé glorieux et à un avenir prometteur», a-t-il ajouté. Pour Ouyahia, il s'agit «de cas humanitaires». «Même les Libyens nous disent qu'ils sont sous votre protection ; considérez-les comme des Algériens», a-t-il soutenu. Et d'ajouter : «Le retour de la sécurité et de la stabilité en Libye, que nous souhaitons rapide dans ce pays frère, permettra le retour à nos relations fortes et solides et favorisera la construction de l'édifice maghrébin.» Les deux pays, a-t-il souligné, «sont liées par des relations de fraternité et de bon voisinage». Commentant la situation sécuritaire en Algérie, suite à l'attentat ayant ciblé, fin août, l'Académie interarmes de Cherchell, le Premier ministre dit «s'incliner devant la mémoire des martyrs du devoir national, et saluer la mobilisation et l'engagement de tous les corps de sécurité et de notre Armée nationale populaire». «L'Etat continuera à combattre le terrorisme, mais l'Etat a besoin aussi de la mobilisation des citoyens pour maintenir la vigilance», a-t-il déclaré. Et Ouyahia d'ajouter : «Pour un acte aussi lâche, la première défense, c'est le renseignement ; c'est là où la nation a besoin de tous ses citoyens pour partager les informations qu'ils détiennent. On fait face à une menace qui, finalement, vise tout le monde. Cela peut-être des militaires, des infrastructures étatiques et des paysans dans leurs champs», a-t-il souligné. Questionné sur le projet d'amendement du code de l'information qui va être prochainement débattu au niveau du parlement, Ouyahia s'est adressé au journaliste en lui lançant : «Le code de l'information va venir ; vous êtes content qu'il n'y ait plus de disposition privative de liberté.» «C'est la première fois que nous aurons une législation qui parlera de l'ouverture des médias lourds», a-t-il indiqué. «L'agrément de la presse écrite ne relèvera ni de la justice ni de l'administration, ni de l'autorité supérieure de la presse écrite (autorité de régulation, Ndlr)», a-t-il ajouté. Et de conclure : «Donc, ce sont des avancées importantes.» «Un asile a été offert à la famille de Saddam Hussein -- que Dieu ait son âme -- et un autre asile a été offert à la famille de Ben Ali, et même à Ben Ali personnellement, et on n'avait pas considéré cela comme une trahison.» «L'Algérie a un passé, une histoire, des traditions et une civilisation ; la Libye sœur abrite un peuple voisin, avec qui nous partageons un passé glorieux et à un avenir prometteur», a-t-il ajouté. Pour Ouyahia, il s'agit «de cas humanitaires». «Même les Libyens nous disent qu'ils sont sous votre protection ; considérez-les comme des Algériens», a-t-il soutenu. Et d'ajouter : «Le retour de la sécurité et de la stabilité en Libye, que nous souhaitons rapide dans ce pays frère, permettra le retour à nos relations fortes et solides et favorisera la construction de l'édifice maghrébin.» Les deux pays, a-t-il souligné, «sont liées par des relations de fraternité et de bon voisinage». Commentant la situation sécuritaire en Algérie, suite à l'attentat ayant ciblé, fin août, l'Académie interarmes de Cherchell, le Premier ministre dit «s'incliner devant la mémoire des martyrs du devoir national, et saluer la mobilisation et l'engagement de tous les corps de sécurité et de notre Armée nationale populaire». «L'Etat continuera à combattre le terrorisme, mais l'Etat a besoin aussi de la mobilisation des citoyens pour maintenir la vigilance», a-t-il déclaré. Et Ouyahia d'ajouter : «Pour un acte aussi lâche, la première défense, c'est le renseignement ; c'est là où la nation a besoin de tous ses citoyens pour partager les informations qu'ils détiennent. On fait face à une menace qui, finalement, vise tout le monde. Cela peut-être des militaires, des infrastructures étatiques et des paysans dans leurs champs», a-t-il souligné. Questionné sur le projet d'amendement du code de l'information qui va être prochainement débattu au niveau du parlement, Ouyahia s'est adressé au journaliste en lui lançant : «Le code de l'information va venir ; vous êtes content qu'il n'y ait plus de disposition privative de liberté.» «C'est la première fois que nous aurons une législation qui parlera de l'ouverture des médias lourds», a-t-il indiqué. «L'agrément de la presse écrite ne relèvera ni de la justice ni de l'administration, ni de l'autorité supérieure de la presse écrite (autorité de régulation, Ndlr)», a-t-il ajouté. Et de conclure : «Donc, ce sont des avancées importantes.»