Des preuves ont émergé faisant état d'une coopération «étroite» entre les services secrets britanniques (M16) et l'ancien régime Kadhafi, a indiqué samedi la presse britannique. Selon les quotidiens, des documents découverts à Tripoli semblent montrer que le MI6 a donné des informations aux services de sécurité de Mouammar Kadhafi sur les dissidents libyens qui vivent au Royaume-Uni. Ces documents contiennent également les communications entre les services de renseignement britannique et libyen, à l'époque de la visite en Libye de l'ancien Premier Ministre, Tony Blair, qui a rencontré Kadhafi en 2004, soutient la presse. Les documents, découverts dans les bureaux de Tripoli de l'ancien chef du renseignement libyen, Koussa Moussa, montrent également comment la CIA a travaillé avec le régime de Kadhafi sur la restitution des suspects terroristes. Le ministre britannique des Affaires Etrangères, William Hague, cité par l'Evening Standard, a refusé de commenter cette question, se limitant à affirmer que cette affaire de divulgation d'informations se rapporte à une période de l'ancien gouvernement. «Donc je n'ai aucune connaissance de ce qui se passait dans les coulisses à ce moment-là», a-t-il précisé. «Des dossiers ont été découverts à Tripoli révélant les liens étonnamment étroits qui existaient entre les gouvernements britannique et américain et libyen», écrit de son côté The Independent. Selon ce journal, les documents montrent que «des prisonniers ont été livrés aux Libyens pour subir des interrogatoires brutaux par le régime de Tripoli». D'autres documents indiquent comment, dans le même temps, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont agi au nom de la Libye dans la conduite des négociations avec l'Agence internationale d'énergie atomique (AIEA). Les révélations faites par The Independent vont pousser les Britanniques à se poser la question de savoir pourquoi M. Koussa, qui a longtemps été accusé de violations des droits humains, a été autorisé à sortir du Royaume-Uni et si cette autorisation lui a été accordée parce qu'il a collaboré avec le M16, d'autant que selon le journal, «ce fonctionnaire a emmené des dizaines de fichiers avec lui en quittant la Libye». Des preuves ont émergé faisant état d'une coopération «étroite» entre les services secrets britanniques (M16) et l'ancien régime Kadhafi, a indiqué samedi la presse britannique. Selon les quotidiens, des documents découverts à Tripoli semblent montrer que le MI6 a donné des informations aux services de sécurité de Mouammar Kadhafi sur les dissidents libyens qui vivent au Royaume-Uni. Ces documents contiennent également les communications entre les services de renseignement britannique et libyen, à l'époque de la visite en Libye de l'ancien Premier Ministre, Tony Blair, qui a rencontré Kadhafi en 2004, soutient la presse. Les documents, découverts dans les bureaux de Tripoli de l'ancien chef du renseignement libyen, Koussa Moussa, montrent également comment la CIA a travaillé avec le régime de Kadhafi sur la restitution des suspects terroristes. Le ministre britannique des Affaires Etrangères, William Hague, cité par l'Evening Standard, a refusé de commenter cette question, se limitant à affirmer que cette affaire de divulgation d'informations se rapporte à une période de l'ancien gouvernement. «Donc je n'ai aucune connaissance de ce qui se passait dans les coulisses à ce moment-là», a-t-il précisé. «Des dossiers ont été découverts à Tripoli révélant les liens étonnamment étroits qui existaient entre les gouvernements britannique et américain et libyen», écrit de son côté The Independent. Selon ce journal, les documents montrent que «des prisonniers ont été livrés aux Libyens pour subir des interrogatoires brutaux par le régime de Tripoli». D'autres documents indiquent comment, dans le même temps, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont agi au nom de la Libye dans la conduite des négociations avec l'Agence internationale d'énergie atomique (AIEA). Les révélations faites par The Independent vont pousser les Britanniques à se poser la question de savoir pourquoi M. Koussa, qui a longtemps été accusé de violations des droits humains, a été autorisé à sortir du Royaume-Uni et si cette autorisation lui a été accordée parce qu'il a collaboré avec le M16, d'autant que selon le journal, «ce fonctionnaire a emmené des dizaines de fichiers avec lui en quittant la Libye».