Même si leurs noms figurent sur les listes des bénéficiaires de la 24e opération de relogement, initiée par la wilaya d'Alger les 5, 7 et 9 de ce mois en cours, certains résidents des immeubles précaires des différents quartiers populaires notamment ceux d'El Madania, Diar El Kahf et Bachadjerrah ainsi que d'autres communes de la capitale, à l'image de plusieurs wilayas du pays n'ont pas manqué l'occasion pour rééditer le scénario de la contestation, devenu récurrent. A El Madania, le relogement devra concerner 399 familles de la cité Diar Echams, 347 de Diar el Baraka, 216 de la cité el Bahia et 227 de Diar el Mahsoul. Toutefois, les habitants de ces quartiers ont refusé de rejoindre leurs nouvelles citées, situées à Birtouta. Estimant que cette localité «n'est pas un coin fait pour les Algérois», plusieurs habitants d'El Madania ont ainsi préféré rester dans leurs vétustes appartements que de se déplacer de quelque 30 kilomètres vers de nouveaux appartements décents, bien équipés et situés dans des cités modernes. D'autres citoyens, rencontrés à El Madania, ont déploré le fait qu'ils soient relogés dans plusieurs sites au lieu d'être groupés dans une seule cité. Selon leurs dires, le relogement dans ces cités qui abritent d'autres «gangs» de Climat de France, Bach Djerrah et autres quartiers populaires est synonyme d'inévitables «batailles», voire des crimes au quotidien. Samedi dernier, les habitants de Diar Echems se sont rassemblés devant le siège de la daïra de Sidi M'Hamed pour revendiquer, notamment, le fait d'être «déroutés» de leur affectation initiale. «Juin dernier, nous avons appris auprès des responsables de la commune d'El Madania que nous allions être relogés dans le site d'Essebala. Hier (vendredi Ndlr), on nous a informés que c'est Ouled Mendil qui abritera notre nouvelle cité», s'est plaint un quadragénaire, voulant garder l'anonymat. Ces propos ont été démentis par les responsables locaux. Certains d'entre eux ont même affiché leur intention de squatter les immeubles déjà libérés suite aux précédentes opérations de relogement s'ils ne seront pas relogés à Essebala. Rappelons, dans ce sens, que l'opération de relogement a été lancée le 14 mars 2010 et avait ciblé, dans son premier volet, 205 familles occupant cinq immeubles à Diar Echems, dont la plupart des appartements de type F1. Ces familles ont été relogées à Tixeraïne dans la commune de Birkhadem. Le deuxième volet de l'opération a concerné la deuxième vague des habitants de Diar Echems, au nombre de 307 familles, relogées dans des appartements neufs à Djenane Sfari. En décembre 2010, 520 autres familles, qui habitaient à Diar Echems, ont été relogées dans la cité de 1.600 logements à Draria. Rappelons qu'à chaque opération de relogement, de violents affrontements avaient éclaté entre les habitants des localités concernées et les éléments de l'ordre public. Des échauffourées ont éclaté dans la nuit de dimanche à lundi Dans la nuit de dimanche à lundi, des affrontements ont éclaté entre les habitants de la cité Diar Echems et les forces antiémeutes. La route reliant Bir Mourad Raïs à Ruisseau a été bloquée vers 20h Des jets de pierres ont pris pour cible les policiers, qui à leur tour ont répliqué par des projectiles lacrymogènes. Le rond point de Triolet a été également bloqué par les résidents de Diar El Kahf pendant quelques heures. A Djenane Hacène, plusieurs véhicules ont été saccagés par les protagonistes de la cité Climat de France, concernée par le relogement de 200 familles. Le tunnel de Oued Ouchayeh a été également bloqué suite aux affrontements entre les habitants des Palmiers et la police. Le jour même, le siège de la daïra de Birtouta a été fermé par les habitants de cette circonscription administrative ainsi que ceux de Baba Hassen revendiquant, notamment, leur «exclusion» des listes des bénéficiaires. Ces protestataires se sont dit prioritaires à l'octroi de logements dans leur daïra avant quiconque. Durant cette période, les habitants des chalets de Bordj El Bahri ont bloqué le principal axe routier traversant la ville et ont incendié des pneus pour «faire valoir notre droit à un relogement définitif dans des logements décents», ont-ils dit. Il convient de noter qu'au total, ce sont 3.245 familles algéroises occupant des chalets, des habitations précaires et de vieux immeubles qui sont concernées par cette opération de relogement. Ainsi, 123 familles occupant des chalets à Mimouni, 291 à Draa El Gandoul, 191 à Bouraâda et 25 dans la localité de Bentalha sont concernées par l'opération de ce mois de septembre. A Jijel, les habitants de la cité d'Ikkerrouchène dans la commune d'Oudjena, ont paralysé ledit établissement pour revendiquer la régularisation de leurs maisons et lots de terrain qu'ils occupent depuis plusieurs années. Le même acte a été enregistré à Mila où le siège de la commune de Minar Zarza a été fermé par les habitants de Mechta Kaa El Kahf qui ont protesté contre «la distribution non équitable» des logements ruraux. A El Oued, un sit in devant le siège de la wilaya a été observé pour demander l'affichage de la liste finale des 750 bénéficiaires de logements sociaux. Même si leurs noms figurent sur les listes des bénéficiaires de la 24e opération de relogement, initiée par la wilaya d'Alger les 5, 7 et 9 de ce mois en cours, certains résidents des immeubles précaires des différents quartiers populaires notamment ceux d'El Madania, Diar El Kahf et Bachadjerrah ainsi que d'autres communes de la capitale, à l'image de plusieurs wilayas du pays n'ont pas manqué l'occasion pour rééditer le scénario de la contestation, devenu récurrent. A El Madania, le relogement devra concerner 399 familles de la cité Diar Echams, 347 de Diar el Baraka, 216 de la cité el Bahia et 227 de Diar el Mahsoul. Toutefois, les habitants de ces quartiers ont refusé de rejoindre leurs nouvelles citées, situées à Birtouta. Estimant que cette localité «n'est pas un coin fait pour les Algérois», plusieurs habitants d'El Madania ont ainsi préféré rester dans leurs vétustes appartements que de se déplacer de quelque 30 kilomètres vers de nouveaux appartements décents, bien équipés et situés dans des cités modernes. D'autres citoyens, rencontrés à El Madania, ont déploré le fait qu'ils soient relogés dans plusieurs sites au lieu d'être groupés dans une seule cité. Selon leurs dires, le relogement dans ces cités qui abritent d'autres «gangs» de Climat de France, Bach Djerrah et autres quartiers populaires est synonyme d'inévitables «batailles», voire des crimes au quotidien. Samedi dernier, les habitants de Diar Echems se sont rassemblés devant le siège de la daïra de Sidi M'Hamed pour revendiquer, notamment, le fait d'être «déroutés» de leur affectation initiale. «Juin dernier, nous avons appris auprès des responsables de la commune d'El Madania que nous allions être relogés dans le site d'Essebala. Hier (vendredi Ndlr), on nous a informés que c'est Ouled Mendil qui abritera notre nouvelle cité», s'est plaint un quadragénaire, voulant garder l'anonymat. Ces propos ont été démentis par les responsables locaux. Certains d'entre eux ont même affiché leur intention de squatter les immeubles déjà libérés suite aux précédentes opérations de relogement s'ils ne seront pas relogés à Essebala. Rappelons, dans ce sens, que l'opération de relogement a été lancée le 14 mars 2010 et avait ciblé, dans son premier volet, 205 familles occupant cinq immeubles à Diar Echems, dont la plupart des appartements de type F1. Ces familles ont été relogées à Tixeraïne dans la commune de Birkhadem. Le deuxième volet de l'opération a concerné la deuxième vague des habitants de Diar Echems, au nombre de 307 familles, relogées dans des appartements neufs à Djenane Sfari. En décembre 2010, 520 autres familles, qui habitaient à Diar Echems, ont été relogées dans la cité de 1.600 logements à Draria. Rappelons qu'à chaque opération de relogement, de violents affrontements avaient éclaté entre les habitants des localités concernées et les éléments de l'ordre public. Des échauffourées ont éclaté dans la nuit de dimanche à lundi Dans la nuit de dimanche à lundi, des affrontements ont éclaté entre les habitants de la cité Diar Echems et les forces antiémeutes. La route reliant Bir Mourad Raïs à Ruisseau a été bloquée vers 20h Des jets de pierres ont pris pour cible les policiers, qui à leur tour ont répliqué par des projectiles lacrymogènes. Le rond point de Triolet a été également bloqué par les résidents de Diar El Kahf pendant quelques heures. A Djenane Hacène, plusieurs véhicules ont été saccagés par les protagonistes de la cité Climat de France, concernée par le relogement de 200 familles. Le tunnel de Oued Ouchayeh a été également bloqué suite aux affrontements entre les habitants des Palmiers et la police. Le jour même, le siège de la daïra de Birtouta a été fermé par les habitants de cette circonscription administrative ainsi que ceux de Baba Hassen revendiquant, notamment, leur «exclusion» des listes des bénéficiaires. Ces protestataires se sont dit prioritaires à l'octroi de logements dans leur daïra avant quiconque. Durant cette période, les habitants des chalets de Bordj El Bahri ont bloqué le principal axe routier traversant la ville et ont incendié des pneus pour «faire valoir notre droit à un relogement définitif dans des logements décents», ont-ils dit. Il convient de noter qu'au total, ce sont 3.245 familles algéroises occupant des chalets, des habitations précaires et de vieux immeubles qui sont concernées par cette opération de relogement. Ainsi, 123 familles occupant des chalets à Mimouni, 291 à Draa El Gandoul, 191 à Bouraâda et 25 dans la localité de Bentalha sont concernées par l'opération de ce mois de septembre. A Jijel, les habitants de la cité d'Ikkerrouchène dans la commune d'Oudjena, ont paralysé ledit établissement pour revendiquer la régularisation de leurs maisons et lots de terrain qu'ils occupent depuis plusieurs années. Le même acte a été enregistré à Mila où le siège de la commune de Minar Zarza a été fermé par les habitants de Mechta Kaa El Kahf qui ont protesté contre «la distribution non équitable» des logements ruraux. A El Oued, un sit in devant le siège de la wilaya a été observé pour demander l'affichage de la liste finale des 750 bénéficiaires de logements sociaux.