Il est indéniable que l'Algérie occupe la place centrale dans la lutte mondiale contre le terrorisme, de par, notamment, son expérience et sa contribution à la conceptualisation même des stratégies de lutte contre le fléau à travers les organisations internationales. Il est indéniable que l'Algérie occupe la place centrale dans la lutte mondiale contre le terrorisme, de par, notamment, son expérience et sa contribution à la conceptualisation même des stratégies de lutte contre le fléau à travers les organisations internationales. A ce titre les regards seront tournés aujourd'hui vers Alger où débute la Conférence sur le partenariat, la sécurité et le développement entre les pays du champ (Algérie-Mali-Mauritanie-Niger) et les partenaires extra-régionaux. La rencontre durera deux jours et fait suite à la réunion ministérielle de Bamako du 20 mai dernier à l'issue de laquelle l'Algérie à été chargée d'organiser une conférence de haut niveau entre ces quatre pays et les partenaires extra-régionaux sur le partenariat en matière de lutte contre le terrorisme et le crime transnational organisé ainsi que dans le domaine du développement. Il est prévu à cette conférence la participation de hauts fonctionnaires, des experts de la lutte antiterroriste et spécialistes de la sécurité et du développement, outre ceux des pays du champ. 38 délégations représentant l'organisation des Nations unies, les partenaires bilatéraux, notamment les cinq pays membres du Conseil de sécurité, les bailleurs de fonds et les organisations régionales y prendront, également, aux travaux de cette conférence. «A des menace majeures et globales, il faut des réponses globales», avait déclaré, lundi dernier, Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, lors d'une conférence de presse en prévision de la conférence. S'il est vrai que la stratégie régionale commune qui lie les pays du champ s'est avérée efficace, il reste que les nouvelles données induites par le conflit libyen interpellent et les pays du champ et la communauté internationale qui devraient établir un partenariat basé sur une approche globale qui combine les dimensions indissociables de sécurité et de développement. La nouvelle situation dans la région du Sahel créée par la crise libyenne, du fait de la circulation des armes et du retour massif de personnes dans leurs pays d'origine peut avoir des répercussions dans la sous-région notamment, et devient une source de préoccupation pour ces pays qui n'ont pas les moyens pour faire face à cette situation. L'objectif de la conférence tel que décliné répond justement au souci d'organiser le partenariat entre les pays du champ et les partenaires extra-régionaux à travers entre autres, la création de synergie entre les pays de la région et d'une plus grande complémentarité entre les différentes stratégies et partenariats en direction du Sahel. A travers ces partenariats, il est attendu des partenaires extra-régionaux, un renforcement des capacités de formation des pays du champ, une aide logistique et la fourniture des matériels et d'équipements, l'échange de renseignements et, enfin, le développement grâce, notamment, à des projets bénéficiant directement aux populations déshéritées. Les travaux proprement dits seront marqués par une séance plénière où interviendront les délégués des pays du champ et ceux des partenaires bilatéraux et autres bâilleurs de fonds, organisations régionales et Nations unies. Cette séance sera suivie par une plénière à huit clos où seront débattues les «techniques» de lutte contre le terrorisme mises en œuvre par les pays du champ, ceux de l'Union européenne sur le Sahel et celui du Trans-Sahara Conterterrorism Partnership (TSCTP) qui sera exposé par la délégation américaine. A ce titre les regards seront tournés aujourd'hui vers Alger où débute la Conférence sur le partenariat, la sécurité et le développement entre les pays du champ (Algérie-Mali-Mauritanie-Niger) et les partenaires extra-régionaux. La rencontre durera deux jours et fait suite à la réunion ministérielle de Bamako du 20 mai dernier à l'issue de laquelle l'Algérie à été chargée d'organiser une conférence de haut niveau entre ces quatre pays et les partenaires extra-régionaux sur le partenariat en matière de lutte contre le terrorisme et le crime transnational organisé ainsi que dans le domaine du développement. Il est prévu à cette conférence la participation de hauts fonctionnaires, des experts de la lutte antiterroriste et spécialistes de la sécurité et du développement, outre ceux des pays du champ. 38 délégations représentant l'organisation des Nations unies, les partenaires bilatéraux, notamment les cinq pays membres du Conseil de sécurité, les bailleurs de fonds et les organisations régionales y prendront, également, aux travaux de cette conférence. «A des menace majeures et globales, il faut des réponses globales», avait déclaré, lundi dernier, Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, lors d'une conférence de presse en prévision de la conférence. S'il est vrai que la stratégie régionale commune qui lie les pays du champ s'est avérée efficace, il reste que les nouvelles données induites par le conflit libyen interpellent et les pays du champ et la communauté internationale qui devraient établir un partenariat basé sur une approche globale qui combine les dimensions indissociables de sécurité et de développement. La nouvelle situation dans la région du Sahel créée par la crise libyenne, du fait de la circulation des armes et du retour massif de personnes dans leurs pays d'origine peut avoir des répercussions dans la sous-région notamment, et devient une source de préoccupation pour ces pays qui n'ont pas les moyens pour faire face à cette situation. L'objectif de la conférence tel que décliné répond justement au souci d'organiser le partenariat entre les pays du champ et les partenaires extra-régionaux à travers entre autres, la création de synergie entre les pays de la région et d'une plus grande complémentarité entre les différentes stratégies et partenariats en direction du Sahel. A travers ces partenariats, il est attendu des partenaires extra-régionaux, un renforcement des capacités de formation des pays du champ, une aide logistique et la fourniture des matériels et d'équipements, l'échange de renseignements et, enfin, le développement grâce, notamment, à des projets bénéficiant directement aux populations déshéritées. Les travaux proprement dits seront marqués par une séance plénière où interviendront les délégués des pays du champ et ceux des partenaires bilatéraux et autres bâilleurs de fonds, organisations régionales et Nations unies. Cette séance sera suivie par une plénière à huit clos où seront débattues les «techniques» de lutte contre le terrorisme mises en œuvre par les pays du champ, ceux de l'Union européenne sur le Sahel et celui du Trans-Sahara Conterterrorism Partnership (TSCTP) qui sera exposé par la délégation américaine.